Chronique du dancefloor n°8 🪩
Bon j’avoue dans la chronique précédente je me suis un peu prise pour Carry Bradshaw, nan les clubs sont pas en surpopulation, ça a toujours existé la noyade en bain de foule et j’ai pas eu une épiphanie j’ai juste fait un peu de recherche: se manger des épaules, des coudes et des pieds askip ça fait partie de l’expérience discothèque depuis encore avant l’époque du paradise garage. Excusez-moi d’aimer l’oxygène. N’empêche que si on prend cette perspective, le club, la foule, la sueur, l’entrechoque de nos corps les uns avec les autres, ça devient un procédé presque organique. Le manque d’espace qui pousse à l’enchevêtrement des corps humains. « Un organisme en pièces rapportées qui se régénère. » Tel un transformers, la foule ne devient qu’un et en tire son énergie mystique ( et sa fatigue aussi faut pas dec ). C’est plus beau à voir comme ça… On Sacrifie nos moves de chauffeur de salle, au nom du collectif !
Bon sinon j’ai été voir Challengers et je dois en reparler ici. Je suis si heureuse qu’un film assume bruyamment d’exploiter le potentiel de la techno. Une techno acide et pop pour compléter l’esthétisme visuel d’un récit épique ( & QUEER ) et lui donner un rythme unique ! C’était du pure kiffe en intraveineuse. La fin m’a laissé on the edge of my seat…
À part ça, dancefloor wise, je suis sortie quelques fois ce mois-ci, j’ai assisté au début de dj d’une poto🥲, j’ai test la bringue version débringué… Mais en ce moment, j’avoue, je n’attend qu’une chose : Palm Trax à la machine 🫶 ça va faire rouler du vinyle 💿