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Léna Demirdjian

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Chronique du dancefloor n°10 🪩

C’est le closing ! 3/3 

Parce que si vous écoutiez vraiment cette personne qui est assez impatiente pour vous avoir fait sortir cette phrase de merde de votre bouche, vous devriez reconnaître que ce n’est pas ce qu’elle a besoin d’entendre et ce n’est pas ce que vous êtes censé lui dire. Vous êtes censé lui dire : t’as raison gros, soit impatient, soit énervé, soit passionné, laisses pas les gens te ralentir parce qu’ils ont rien compris. Si tu prends le temps maintenant, si tu fais des compromis maintenant, tu risque de le faire toute ta vie. Comme eux. Et tu te taperas autant de crises existentiels, mais juste bien plus tard quand ta vie te seras déjà passé sous le nez. Car la passivité c’est le vrai néant, c’est le vrai vide. Alors n’écoutes pas la vieillesse qu’a déjà les morts parce qu’ils envient ta jeunesse. Jeune, vieux, on s’en bat les couilles, on n’a pas le temps. Le temps faut le prendre, faut le voler même. Braques le temps avant qu’il le fasse. Le temps te dépouilleras de tout ce que tu es si tu le laisses faire. T’as raison d’être impatient. Y’a pas assez de gens impatient. 

Je clôture les C.D, pour le moment. Des dancefloors muy caliente m’attendent. Finir avec Palms Trax ça pouvait pas être mieux. Ciao les clubbers.
Chronique du dancefloor n°10 🪩 C’est le closing ! 3/3 Parce que si vous écoutiez vraiment cette personne qui est assez impatiente pour vous avoir fait sortir cette phrase de merde de votre bouche, vous devriez reconnaître que ce n’est pas ce qu’elle a besoin d’entendre et ce n’est pas ce que vous êtes censé lui dire. Vous êtes censé lui dire : t’as raison gros, soit impatient, soit énervé, soit passionné, laisses pas les gens te ralentir parce qu’ils ont rien compris. Si tu prends le temps maintenant, si tu fais des compromis maintenant, tu risque de le faire toute ta vie. Comme eux. Et tu te taperas autant de crises existentiels, mais juste bien plus tard quand ta vie te seras déjà passé sous le nez. Car la passivité c’est le vrai néant, c’est le vrai vide. Alors n’écoutes pas la vieillesse qu’a déjà les morts parce qu’ils envient ta jeunesse. Jeune, vieux, on s’en bat les couilles, on n’a pas le temps. Le temps faut le prendre, faut le voler même. Braques le temps avant qu’il le fasse. Le temps te dépouilleras de tout ce que tu es si tu le laisses faire. T’as raison d’être impatient. Y’a pas assez de gens impatient. Je clôture les C.D, pour le moment. Des dancefloors muy caliente m’attendent. Finir avec Palms Trax ça pouvait pas être mieux. Ciao les clubbers.
8 2 7 months ago
Chronique du dancefloor n°10 🪩

C’est le closing ! 2/3 

***Maintenant, il est 2h du mat et permettez-moi de m’éloigner un peu de la piste pour m’assoir sur les canapés avec vous et avoir cette conversation étonnamment sérieuse de milieu de soirée…***

La fuite, vous allez dire. Encore. La fuite et la fête. Pourquoi j’en reviens toujours là ? Parce que j’en suis obsédé depuis que je l’ai conscientisé, ma quête du non-vide. Meubler. Meubler comme si ta vie était un putain de catalogue IKEA. Meubler pour pas s’ennuyer. Scroler pour pas s’ennuyer. Voyager pour pas s’ennuyer. S’ennuyer pour pas réfléchir. Réfléchir à quoi ? Que ta vie est pas exactement ce que tu voudrais qu’elle soit ? Le problème c’est pas que la fête est pas assez longue, c’est que la vie ne l’est pas assez. Pas assez pour perdre du temps à se demander si elle l’est ou non. Pas assez de temps pour écouter tous ses gens qui te disent que « t’as le temps, t’es jeune ». Mais t’es jeune jusqu’à quand ? Jusqu’à quand on peut encore te dire ça ? Et si on arrêtait de le dire comme si on y croyait ? Et si on reconnaissait qu’on dit ça seulement parce que c’est  rassurant et qu’on a juste peur de s’imaginer que se soit faux ? Imaginez, on a pas le temps. Demain est déjà là. La vie s’est maintenant. Faut commencer à vivre maintenant. Faut faire ce qu’on a envie maintenant. Réaliser tous nos projets maintenant. Si tu sens que c’est le moment, alors c’est le moment. Le temps, c’est juste impossible de savoir quand il va commencer à en manquer. Alors arrêtez de faire genre que vous êtes les gardiens du temps parce que vous avez quelques rides sur le visage, parce que pour vous la vie ça a marché comme ça. Regardez la personne que vous avez en face de vous et svp essayez pas de voir votre version de la vie à travers elle, mais plutôt écoutez la.
Chronique du dancefloor n°10 🪩 C’est le closing ! 2/3 ***Maintenant, il est 2h du mat et permettez-moi de m’éloigner un peu de la piste pour m’assoir sur les canapés avec vous et avoir cette conversation étonnamment sérieuse de milieu de soirée…*** La fuite, vous allez dire. Encore. La fuite et la fête. Pourquoi j’en reviens toujours là ? Parce que j’en suis obsédé depuis que je l’ai conscientisé, ma quête du non-vide. Meubler. Meubler comme si ta vie était un putain de catalogue IKEA. Meubler pour pas s’ennuyer. Scroler pour pas s’ennuyer. Voyager pour pas s’ennuyer. S’ennuyer pour pas réfléchir. Réfléchir à quoi ? Que ta vie est pas exactement ce que tu voudrais qu’elle soit ? Le problème c’est pas que la fête est pas assez longue, c’est que la vie ne l’est pas assez. Pas assez pour perdre du temps à se demander si elle l’est ou non. Pas assez de temps pour écouter tous ses gens qui te disent que « t’as le temps, t’es jeune ». Mais t’es jeune jusqu’à quand ? Jusqu’à quand on peut encore te dire ça ? Et si on arrêtait de le dire comme si on y croyait ? Et si on reconnaissait qu’on dit ça seulement parce que c’est rassurant et qu’on a juste peur de s’imaginer que se soit faux ? Imaginez, on a pas le temps. Demain est déjà là. La vie s’est maintenant. Faut commencer à vivre maintenant. Faut faire ce qu’on a envie maintenant. Réaliser tous nos projets maintenant. Si tu sens que c’est le moment, alors c’est le moment. Le temps, c’est juste impossible de savoir quand il va commencer à en manquer. Alors arrêtez de faire genre que vous êtes les gardiens du temps parce que vous avez quelques rides sur le visage, parce que pour vous la vie ça a marché comme ça. Regardez la personne que vous avez en face de vous et svp essayez pas de voir votre version de la vie à travers elle, mais plutôt écoutez la.
11 0 7 months ago
Chronique du dancefloor n°10 🪩

C’est le closing ! 1/3

Préparez-vous à dégager de la piste, à être brutalisé par des videurs sans empathie ! Pas besoin de quémander une dernière, on est pas à un concert indie et le DJ doit être à Budapest à 7H ! Alors n’oubliez pas votre pote en train de dormir sur le canapé, de tipsé le barman qui vous a vendu une vodka-pomme sans vodka et les 3 vestes de vos potes qui sont sur le même porte-manteau, celui qui vous a couté plus cher que l’entrée.

Respirez the fresh air de la pollution parisienne après avoir été asphyxié par the fresh air de la transpiration parisienne. 

Et si vous êtes un mec seul à Pigalle, allez vous acheter un ptit domac bien mérité. Si vous êtes une femme, ne bougez pas ! Peut-être que personne n’a encore remarqué que vous aviez des seins !

Autour de vous, le chant du coq vous réveille presque malgré vous « Où est l’after ? ». Mais oui, où est-il ? Au fond du lit ? Dans un énième lieu de fête ouvert jusqu’à 12h ? Dans l’appart de totales inconnus qui habitent beaucoup trop loin de chez vous ?

L’after. Créer pour ceux qui ont un jour naïvement déclarer dans un état d’extase qu’ils aimeraient que la fête ne s’arrête jamais. La fête à l’infinie. La fête on a loop. Before, Event, After, Repeat. La never ending party. Full moon full month. Bill Murray et son jour de la marmotte en vacance à Ibiza. Ici, tu bois pour oublier, pour oublier que tu es venu pour oublier, oublier quoi déjà ? Tu seras le poisson rouge qu’a pas le temps de s’ennuyer. Il y aura toujours quelqu’un pour danser sur une table, le DJ fatigué se reposera seulement en B2B et le saladier de coke sera le sac à main d’Hermione Granger : Plonges ton bras dedans sans crainte. 
Boire, danser, refouler, oublier, repeat. La vie vaudrait la peine d’être vécu seulement ivre, seulement euphorique, seulement si elle marche sur le fil entre divertissement et décadence. L’explosion des sentiments mais seulement les bons. On laisse les mauvais à la porte. On s’anesthésie et on arrête avec les questionnements, les peurs, les souvenirs qui nous hantent. Ici, rien ne peut nous faire du mal… n’est ce pas ?
Chronique du dancefloor n°10 🪩 C’est le closing ! 1/3 Préparez-vous à dégager de la piste, à être brutalisé par des videurs sans empathie ! Pas besoin de quémander une dernière, on est pas à un concert indie et le DJ doit être à Budapest à 7H ! Alors n’oubliez pas votre pote en train de dormir sur le canapé, de tipsé le barman qui vous a vendu une vodka-pomme sans vodka et les 3 vestes de vos potes qui sont sur le même porte-manteau, celui qui vous a couté plus cher que l’entrée. Respirez the fresh air de la pollution parisienne après avoir été asphyxié par the fresh air de la transpiration parisienne. Et si vous êtes un mec seul à Pigalle, allez vous acheter un ptit domac bien mérité. Si vous êtes une femme, ne bougez pas ! Peut-être que personne n’a encore remarqué que vous aviez des seins ! Autour de vous, le chant du coq vous réveille presque malgré vous « Où est l’after ? ». Mais oui, où est-il ? Au fond du lit ? Dans un énième lieu de fête ouvert jusqu’à 12h ? Dans l’appart de totales inconnus qui habitent beaucoup trop loin de chez vous ? L’after. Créer pour ceux qui ont un jour naïvement déclarer dans un état d’extase qu’ils aimeraient que la fête ne s’arrête jamais. La fête à l’infinie. La fête on a loop. Before, Event, After, Repeat. La never ending party. Full moon full month. Bill Murray et son jour de la marmotte en vacance à Ibiza. Ici, tu bois pour oublier, pour oublier que tu es venu pour oublier, oublier quoi déjà ? Tu seras le poisson rouge qu’a pas le temps de s’ennuyer. Il y aura toujours quelqu’un pour danser sur une table, le DJ fatigué se reposera seulement en B2B et le saladier de coke sera le sac à main d’Hermione Granger : Plonges ton bras dedans sans crainte. Boire, danser, refouler, oublier, repeat. La vie vaudrait la peine d’être vécu seulement ivre, seulement euphorique, seulement si elle marche sur le fil entre divertissement et décadence. L’explosion des sentiments mais seulement les bons. On laisse les mauvais à la porte. On s’anesthésie et on arrête avec les questionnements, les peurs, les souvenirs qui nous hantent. Ici, rien ne peut nous faire du mal… n’est ce pas ?
12 1 7 months ago
Chronique du dancefloor n°9 🪩

Après avoir parlé d’une foule épaisse, j’ai réexpérimenté un instant une piste vide. Comment danser, avec 3 pelos seulement pour cacher tes petits moves timides de début de soirée ? Y’a 0 énergie, déjà parce que pendant environ 30 min tu as oublié comment on danse et parce que tu te croirais sur le dancefloor du camping où t’es parents te forcent à aller te faire des amis. 
Alors, bien sûr, avec un petit coup dans le nez, foule ou pas foule, t’es assez désinhibé pour en avoir rien à faire, mais pensons à la population des gens « chiant » comme dirait Lea Salamé. Difficile de pas être trop self-conscious exposé parmi les autres âmes courageuses qui se risquent sur la piste déserte. 

Maintenant, cligne des yeux, on est 1h plus tard et l’endroit est plein à craquer. Alleluia merci Dionysos. Ton corps et ton esprit se souviennent que tu es là pour libérer des toxines et que si tes moves n’ont aucun sens, aucun groupe de mioche peut te pointer du doigt pour se moquer en sifflant leur vodka caprisun. Et finalement, tu comprends à quoi sert la foule : te cacher. 

Se cacher, fuir le regard des autres, s’en libérer enfin. Tant de manière de dire qu’une foule c’est un espace en lui même d’où tu peux t’échapper sans en sortir. C’est un huit clos ouvert sur soi. (J’espère que vous me prenez pas pour une illuminée avec toutes mes tournures de phrases)
C’est fou de se dire que là où tu es le plus exposé, si peu te remarque. Là où on tant de gens se sentent libres, tu peux te taper ta meilleure crise de claustrophobie. Là où tu es le plus entouré, tu peux te sentir le plus seul. 

Ironiquement, maintenant, je n’ai jamais autant observé la foule. Aperçu hier : un homme portant un t-shirt Anatomy of a Fall où on pouvait lire « I’m innocent, you know that right ? » et juste devant lui un homme avec un t-shirt « Made in Hell ». Et je veux juste dire que cette juxtaposition était aussi troublante qu’insolente. 

N.B : Payez 6 euros de vestiaire c’est réellement considérer de venir en club en débardeur même par 0 degré. Le fervex coûtera moins cher. 

N.B : Tjrs se rappeler que criez « Non » a un homme défoncé c’est comme lui dire « Essaye encore »
Chronique du dancefloor n°9 🪩 Après avoir parlé d’une foule épaisse, j’ai réexpérimenté un instant une piste vide. Comment danser, avec 3 pelos seulement pour cacher tes petits moves timides de début de soirée ? Y’a 0 énergie, déjà parce que pendant environ 30 min tu as oublié comment on danse et parce que tu te croirais sur le dancefloor du camping où t’es parents te forcent à aller te faire des amis. Alors, bien sûr, avec un petit coup dans le nez, foule ou pas foule, t’es assez désinhibé pour en avoir rien à faire, mais pensons à la population des gens « chiant » comme dirait Lea Salamé. Difficile de pas être trop self-conscious exposé parmi les autres âmes courageuses qui se risquent sur la piste déserte. Maintenant, cligne des yeux, on est 1h plus tard et l’endroit est plein à craquer. Alleluia merci Dionysos. Ton corps et ton esprit se souviennent que tu es là pour libérer des toxines et que si tes moves n’ont aucun sens, aucun groupe de mioche peut te pointer du doigt pour se moquer en sifflant leur vodka caprisun. Et finalement, tu comprends à quoi sert la foule : te cacher. Se cacher, fuir le regard des autres, s’en libérer enfin. Tant de manière de dire qu’une foule c’est un espace en lui même d’où tu peux t’échapper sans en sortir. C’est un huit clos ouvert sur soi. (J’espère que vous me prenez pas pour une illuminée avec toutes mes tournures de phrases) C’est fou de se dire que là où tu es le plus exposé, si peu te remarque. Là où on tant de gens se sentent libres, tu peux te taper ta meilleure crise de claustrophobie. Là où tu es le plus entouré, tu peux te sentir le plus seul. Ironiquement, maintenant, je n’ai jamais autant observé la foule. Aperçu hier : un homme portant un t-shirt Anatomy of a Fall où on pouvait lire « I’m innocent, you know that right ? » et juste devant lui un homme avec un t-shirt « Made in Hell ». Et je veux juste dire que cette juxtaposition était aussi troublante qu’insolente. N.B : Payez 6 euros de vestiaire c’est réellement considérer de venir en club en débardeur même par 0 degré. Le fervex coûtera moins cher. N.B : Tjrs se rappeler que criez « Non » a un homme défoncé c’est comme lui dire « Essaye encore »
10 0 8 months ago
Chronique du dancefloor n°8 🪩

Bon j’avoue dans la chronique précédente je me suis un peu prise pour Carry Bradshaw, nan les clubs sont pas en surpopulation, ça a toujours existé la noyade en bain de foule et j’ai pas eu une épiphanie j’ai juste fait un peu de recherche: se manger des épaules, des coudes et des pieds askip ça fait partie de l’expérience discothèque depuis encore avant l’époque du paradise garage. Excusez-moi d’aimer l’oxygène. N’empêche que si on prend cette perspective, le club, la foule, la sueur, l’entrechoque de nos corps les uns avec les autres, ça devient un procédé presque organique. Le manque d’espace qui pousse à l’enchevêtrement des corps humains. « Un organisme en pièces rapportées qui se régénère. » Tel un transformers, la foule ne devient qu’un et en tire son énergie mystique ( et sa fatigue aussi faut pas dec ). C’est plus beau à voir comme ça… On Sacrifie nos moves de chauffeur de salle, au nom du collectif !

Bon sinon j’ai été voir Challengers et je dois en reparler ici. Je suis si heureuse qu’un film assume bruyamment d’exploiter le potentiel de la techno. Une techno acide et pop pour compléter l’esthétisme visuel d’un récit épique ( & QUEER ) et lui donner un rythme unique ! C’était du pure kiffe en intraveineuse. La fin m’a laissé on the edge of my seat…

À part ça, dancefloor wise, je suis sortie quelques fois ce mois-ci, j’ai assisté au début de dj d’une poto🥲, j’ai test la bringue version débringué… Mais en ce moment, j’avoue, je n’attend qu’une chose : Palm Trax à la machine 🫶 ça va faire rouler du vinyle 💿
Chronique du dancefloor n°8 🪩 Bon j’avoue dans la chronique précédente je me suis un peu prise pour Carry Bradshaw, nan les clubs sont pas en surpopulation, ça a toujours existé la noyade en bain de foule et j’ai pas eu une épiphanie j’ai juste fait un peu de recherche: se manger des épaules, des coudes et des pieds askip ça fait partie de l’expérience discothèque depuis encore avant l’époque du paradise garage. Excusez-moi d’aimer l’oxygène. N’empêche que si on prend cette perspective, le club, la foule, la sueur, l’entrechoque de nos corps les uns avec les autres, ça devient un procédé presque organique. Le manque d’espace qui pousse à l’enchevêtrement des corps humains. « Un organisme en pièces rapportées qui se régénère. » Tel un transformers, la foule ne devient qu’un et en tire son énergie mystique ( et sa fatigue aussi faut pas dec ). C’est plus beau à voir comme ça… On Sacrifie nos moves de chauffeur de salle, au nom du collectif ! Bon sinon j’ai été voir Challengers et je dois en reparler ici. Je suis si heureuse qu’un film assume bruyamment d’exploiter le potentiel de la techno. Une techno acide et pop pour compléter l’esthétisme visuel d’un récit épique ( & QUEER ) et lui donner un rythme unique ! C’était du pure kiffe en intraveineuse. La fin m’a laissé on the edge of my seat… À part ça, dancefloor wise, je suis sortie quelques fois ce mois-ci, j’ai assisté au début de dj d’une poto🥲, j’ai test la bringue version débringué… Mais en ce moment, j’avoue, je n’attend qu’une chose : Palm Trax à la machine 🫶 ça va faire rouler du vinyle 💿
6 0 8 months ago
Chronique du dancefloor n°7 🪩

Watch your lifeline

Faut se tenir occupé pendant un week-end de 3 jours, du coup après Binary Digit hier soir, ce soir je suis retourné voir Laurent Garnier. Faut dire que la house y’a rien de mieux et sa house à lui est incomparable. À un moment, dans son set, j’ai cru reconnaître une reprise électronique du main theme d’interstellar et quel kif !

Au Djoon, ils ont une sorte de plafond en mode Chapelle Sixtine, ce qui rend le dancefloor assez divin et m’a donné très envie de faire un jour une soirée dans un château ou une église. J’ai du coup aussi beaucoup repensé à La Création d’Adam et la distance si minime qui sépare Dieu et Adam. Si proches et pourtant jamais ils ne se toucheront. Depuis la nuit des temps des civilisations ont utilisés la musique, la danse, la drogue dans des rituels pour rentrer en connexion avec leurs dieux. De nos jours, sans être aussi spirituel, le rituel est resté, mais l’écart s’est creusé. À l’opposé, dans la fosse, les humains s’entassent en tapant du pied. 
Après 6h dans la fosse, tu en viens à te demander : Est-ce qu’il y a une surpopulation des clubs ? Est-ce que les promoteurs avalent plus qu’ils ne peuvent en mâcher ? La quantité avant la qualité ? L’argent au bénéfice de l’espace ? Est-ce que c’est normal de se manger l’épaule du voisin toutes les deux secondes en dansant ?
On peut reconnaître que ça enlève le charme de la foule, de l’anonymat unificateur.
J’aime danser et échanger un sourire entendu avec un autre danseur parce que la musique est trop bien, pas parce que toutes les deux secondes je suis en train de lui baptiser sa sneakers blanche avec mes grosses plateformes. 

Un jour prochain, je vous déclarerais mon Ode à la boule à facettes, l’hypnotique lune aux milles et un visages du monde de la nuit. 

N.B : Savoir reconnaître l’ouverture d’un flacon de poppers dans un rayon de 5m, ça doit sûrement être une des mutations génétiques les plus inquiétantes pour le future. 

N.B : Ouai danser dans la foule c’est cool. Mais parfois danser au dessus de la foule, full visu sur le DJ et le paysage de gens qui dansent en contre bas, c’est une ptn de peinture du Louvre.
Chronique du dancefloor n°7 🪩 Watch your lifeline Faut se tenir occupé pendant un week-end de 3 jours, du coup après Binary Digit hier soir, ce soir je suis retourné voir Laurent Garnier. Faut dire que la house y’a rien de mieux et sa house à lui est incomparable. À un moment, dans son set, j’ai cru reconnaître une reprise électronique du main theme d’interstellar et quel kif ! Au Djoon, ils ont une sorte de plafond en mode Chapelle Sixtine, ce qui rend le dancefloor assez divin et m’a donné très envie de faire un jour une soirée dans un château ou une église. J’ai du coup aussi beaucoup repensé à La Création d’Adam et la distance si minime qui sépare Dieu et Adam. Si proches et pourtant jamais ils ne se toucheront. Depuis la nuit des temps des civilisations ont utilisés la musique, la danse, la drogue dans des rituels pour rentrer en connexion avec leurs dieux. De nos jours, sans être aussi spirituel, le rituel est resté, mais l’écart s’est creusé. À l’opposé, dans la fosse, les humains s’entassent en tapant du pied. Après 6h dans la fosse, tu en viens à te demander : Est-ce qu’il y a une surpopulation des clubs ? Est-ce que les promoteurs avalent plus qu’ils ne peuvent en mâcher ? La quantité avant la qualité ? L’argent au bénéfice de l’espace ? Est-ce que c’est normal de se manger l’épaule du voisin toutes les deux secondes en dansant ? On peut reconnaître que ça enlève le charme de la foule, de l’anonymat unificateur. J’aime danser et échanger un sourire entendu avec un autre danseur parce que la musique est trop bien, pas parce que toutes les deux secondes je suis en train de lui baptiser sa sneakers blanche avec mes grosses plateformes. Un jour prochain, je vous déclarerais mon Ode à la boule à facettes, l’hypnotique lune aux milles et un visages du monde de la nuit. N.B : Savoir reconnaître l’ouverture d’un flacon de poppers dans un rayon de 5m, ça doit sûrement être une des mutations génétiques les plus inquiétantes pour le future. N.B : Ouai danser dans la foule c’est cool. Mais parfois danser au dessus de la foule, full visu sur le DJ et le paysage de gens qui dansent en contre bas, c’est une ptn de peinture du Louvre.
15 3 9 months ago
Chronique du Dancefloor n°6🪩

Est-ce qu’une discothèque est d’abord un bar ? Est-ce qu’un bar est d’abord un lieu où il doit y avoir de la musique ? Est-ce qu’on vient d’abord pour boire ou pour danser ? Quel est le premier à l’origine ? Dans le chaos qu’on n’appelle fête il n’y plus vraiment d’ordre. On peut faire une soirée n’importe où, dans un bar, dans un salon, dans une forêt, dans un bunker, dans un train… N’importe quoi peut être une piste de danse, un simple parquet qui craque pour le malheur de nos voisins du dessous, le carrelage d’une douche, du sable, de la terre, du béton… Et si on veut enflammer le dancefloor, il devient une surface combustible. Peut-être que le bar du club ne sert juste qu’à ça, être la petite allumette qu’on craque sur la piste poisseuse hautement inflammable où tant de verres ont chutés. Alors est-ce que c’est la musique ou est-ce que c’est le bar qui nous fait cracher du feu ?Nous fait démarrer comme des fusées ? Un club sans bar est-ce que ça existe même ? et un bar sans musique ? Est-ce que le premier club n’était pas d’abord un bar qui a dérapé quand la bonne musique a monté de volume et que deux trois bros ont fais glisser chaises, tables, pour lâcher leurs meilleurs moves ? 
Dans une adolescence furieuse, un club c’est un vieux préau où s’abriter, jeune adulte en perdition c’est le mètre carré d’une cuisine d’étudiant précaire, devenu adulte farouche c’est peut-être juste là où tu allumes le son et décapsule ta bière. 
Et puis franchement, club, bar, placard… tant que la musique est bonne on en a peut-être rien à foutre en fait.

Bref, j’ai vu binary digit hier soir et c’était bien cool.

N.B : si tu regardes Oz, tu vas commencer à traiter chaque sujet de ta vie comme les monologues d’Augustus Hill

N.B : kiffe ultime : la personne que t’as ramené à la soirée match ton énergie sur la piste. C’est pas sexy, c’est pas basique, c’est pas un suricate aux deux pieds gauche, c’est l’oncle Beauf qui retourne dans sa phase fièvre du samedi soir.
Chronique du Dancefloor n°6🪩 Est-ce qu’une discothèque est d’abord un bar ? Est-ce qu’un bar est d’abord un lieu où il doit y avoir de la musique ? Est-ce qu’on vient d’abord pour boire ou pour danser ? Quel est le premier à l’origine ? Dans le chaos qu’on n’appelle fête il n’y plus vraiment d’ordre. On peut faire une soirée n’importe où, dans un bar, dans un salon, dans une forêt, dans un bunker, dans un train… N’importe quoi peut être une piste de danse, un simple parquet qui craque pour le malheur de nos voisins du dessous, le carrelage d’une douche, du sable, de la terre, du béton… Et si on veut enflammer le dancefloor, il devient une surface combustible. Peut-être que le bar du club ne sert juste qu’à ça, être la petite allumette qu’on craque sur la piste poisseuse hautement inflammable où tant de verres ont chutés. Alors est-ce que c’est la musique ou est-ce que c’est le bar qui nous fait cracher du feu ?Nous fait démarrer comme des fusées ? Un club sans bar est-ce que ça existe même ? et un bar sans musique ? Est-ce que le premier club n’était pas d’abord un bar qui a dérapé quand la bonne musique a monté de volume et que deux trois bros ont fais glisser chaises, tables, pour lâcher leurs meilleurs moves ? Dans une adolescence furieuse, un club c’est un vieux préau où s’abriter, jeune adulte en perdition c’est le mètre carré d’une cuisine d’étudiant précaire, devenu adulte farouche c’est peut-être juste là où tu allumes le son et décapsule ta bière. Et puis franchement, club, bar, placard… tant que la musique est bonne on en a peut-être rien à foutre en fait. Bref, j’ai vu binary digit hier soir et c’était bien cool. N.B : si tu regardes Oz, tu vas commencer à traiter chaque sujet de ta vie comme les monologues d’Augustus Hill N.B : kiffe ultime : la personne que t’as ramené à la soirée match ton énergie sur la piste. C’est pas sexy, c’est pas basique, c’est pas un suricate aux deux pieds gauche, c’est l’oncle Beauf qui retourne dans sa phase fièvre du samedi soir.
9 0 9 months ago
Chronique du Dancefloor n°5 🪩 Version Marseillaise

Je suis aller danser sur ce que Vice appelle un des derniers bastions de la fête libre à Marseille. Meta, un lieu entre club et teuf. Je suis sûrement pas tombé sur la soirée avec les sonorités que je préfère dans la musique électronique, mais j’ai découvert un lieu de fête comme il y en a peu à Paris. Un qui reste libre sans effort, authentiquement déniché pour les ravers, tout en restant bien ancré dans l’ère d’un dancefloor revendicatif. Si on cherche du confort, ce sera relatif au domaine dans lequel on en cherche. L’espace et la liberté de faire la fête avec ce qu’on veut y ajouter, au détriment d’une poignée de toilette. L’offre du rustique. Ça reste attrayant. Même si le cours d’une soirée peut pas déterminé de la valeur d’un lieu ou de son publique. Un lieu est ce qu’on lui apporte. Si on ramène une bonne énergie c’est ce qu’on aura ici, même si on est pas fan de trap…
Chronique du Dancefloor n°5 🪩 Version Marseillaise Je suis aller danser sur ce que Vice appelle un des derniers bastions de la fête libre à Marseille. Meta, un lieu entre club et teuf. Je suis sûrement pas tombé sur la soirée avec les sonorités que je préfère dans la musique électronique, mais j’ai découvert un lieu de fête comme il y en a peu à Paris. Un qui reste libre sans effort, authentiquement déniché pour les ravers, tout en restant bien ancré dans l’ère d’un dancefloor revendicatif. Si on cherche du confort, ce sera relatif au domaine dans lequel on en cherche. L’espace et la liberté de faire la fête avec ce qu’on veut y ajouter, au détriment d’une poignée de toilette. L’offre du rustique. Ça reste attrayant. Même si le cours d’une soirée peut pas déterminé de la valeur d’un lieu ou de son publique. Un lieu est ce qu’on lui apporte. Si on ramène une bonne énergie c’est ce qu’on aura ici, même si on est pas fan de trap…
17 0 9 months ago
Chronique du Dancefloor n°4 🪩

Non j’ai pas abandonné ma résolution ! J’ai fais quelques escapades sur le Dancefloor grenoblois mais j’ai décidé de ne pas les lister car je ne respectais pas les règles fixées dans mon règlement flexible. Ce soir, j’ai eu envie de changer de mood. Je sais pas combien de fois je me suis fais la réflexion depuis que j’ai maté la série de Danny Boyle sur les Sex Pistols ou, encore avant, depuis l’incroyable premier épisode de Vinyl et les New-York Dolls qui font littéralement s’effondrer le building tellement ils cassent la baraque… Mais ça fait putain de bien longtemps que je voulais me faire une soirée punk. Et putain, j’aurai dû le faire avant. Ça saute dans tous les sens, ça remu la tête comme jamais, ça pogote et ça fait marcher les camarades au plafond. Les punks ils sont toujours punk. Vous allez dire que je suis mignonne mais je me suis vraiment cru dans les années 70 pendant quelques instants, puis ensuite t’aperçois quelques portables en l’air et la magie s’évanouit ( je suis guilty aussi ). La musique était si bien, l’ambiance aussi. Mise à part les coups d’épaules et les Doc Martens qui m’écrasaient les pattes dans les pogos je me suis, ironiquement, rarement sentis aussi safe. Et puis c’était vachement rafraîchissant. La foule punk et techno n’a rien à voir. J’ai rarement vu autant de gens stylés rassemblés au même endroit. Ça change des légions de mecs en T-shirt blanc sans identités qui errent en soirée tech.

Puis, le concert ( bien trop court ) c’est terminé et la soirée a pris un autre tournant. J’ai rejoins une acolyte et je me suis retrouvé incrusté dans la soirée la plus underground que j’ai jamais faite, en plein cœur de Paris. Et comment dire que c’est là qu’on se rend compte qu’un bon lieu de chouille ça fait 50% de la soirée. Je peux pas vraiment en dire plus dessus, mais ça rentre dans mon top 5 des meilleurs lieux dans lesquels j’ai fais soirée et ça a levé la barre haut en terme de teuf de dernière minute. 

N.B : le petit concert personnalisé dans ton casque en rentrant de chouille peut aussi être le meilleur moment de la soirée

Reco hors club : Dark Side of The Moon au Planétarium 🪐
Chronique du Dancefloor n°4 🪩 Non j’ai pas abandonné ma résolution ! J’ai fais quelques escapades sur le Dancefloor grenoblois mais j’ai décidé de ne pas les lister car je ne respectais pas les règles fixées dans mon règlement flexible. Ce soir, j’ai eu envie de changer de mood. Je sais pas combien de fois je me suis fais la réflexion depuis que j’ai maté la série de Danny Boyle sur les Sex Pistols ou, encore avant, depuis l’incroyable premier épisode de Vinyl et les New-York Dolls qui font littéralement s’effondrer le building tellement ils cassent la baraque… Mais ça fait putain de bien longtemps que je voulais me faire une soirée punk. Et putain, j’aurai dû le faire avant. Ça saute dans tous les sens, ça remu la tête comme jamais, ça pogote et ça fait marcher les camarades au plafond. Les punks ils sont toujours punk. Vous allez dire que je suis mignonne mais je me suis vraiment cru dans les années 70 pendant quelques instants, puis ensuite t’aperçois quelques portables en l’air et la magie s’évanouit ( je suis guilty aussi ). La musique était si bien, l’ambiance aussi. Mise à part les coups d’épaules et les Doc Martens qui m’écrasaient les pattes dans les pogos je me suis, ironiquement, rarement sentis aussi safe. Et puis c’était vachement rafraîchissant. La foule punk et techno n’a rien à voir. J’ai rarement vu autant de gens stylés rassemblés au même endroit. Ça change des légions de mecs en T-shirt blanc sans identités qui errent en soirée tech. Puis, le concert ( bien trop court ) c’est terminé et la soirée a pris un autre tournant. J’ai rejoins une acolyte et je me suis retrouvé incrusté dans la soirée la plus underground que j’ai jamais faite, en plein cœur de Paris. Et comment dire que c’est là qu’on se rend compte qu’un bon lieu de chouille ça fait 50% de la soirée. Je peux pas vraiment en dire plus dessus, mais ça rentre dans mon top 5 des meilleurs lieux dans lesquels j’ai fais soirée et ça a levé la barre haut en terme de teuf de dernière minute. N.B : le petit concert personnalisé dans ton casque en rentrant de chouille peut aussi être le meilleur moment de la soirée Reco hors club : Dark Side of The Moon au Planétarium 🪐
9 2 9 months ago
Chronique du Dancefloor n°3 🪩

Been there, done that, j’crois que c’était ma dernière ici ! 
Le rex club, ou le club avec la foule la plus éclectique possible : entre ceux qui suivaient la darude, les habitués du lieu, les touristes ou les gens qui ont juste échoués ici…Mais cette fois j’ai troqué mes souliers de loup solitaire et je suis venu accompagné ! Ça m’a permis d’apprendre en chemin ce qu’était les tumbleweed ( chose que je ne connaissais que des westerns ou cartoons, mais que je n’aurais jamais pu nommé ) et de découvrir leur régime de terreur sur les américains. J’ai pourtant pas lâché ma petite routine saine qui me fait tenir toute la nuit. Prête à user mes zapatos et me valoir un nouveau rdv chez l’osteo. Dans la journée, j’avais vu jouer un orchestre et dans le club j’ai pas pu m’empêcher de repenser à l’envoûtante danse des bras de la cheffe d’orchestre. Comment mon corps ressent la musique, comment mes propres bras l’expriment, d’un mouvement d’épaule jusqu’à la pointe de mes doigts… c’est un peu similaire à l’énergie invoquée par les mouvements d’un(e) chef(fe) d’orchestre. Comme si on tentait d’ausculter les variations de la musique.

N.B : l’espace de danse ou le deuxième truc le plus important après le son. 
N.B : Partir plus tôt c’est juste savoir se ménager (surtout si c’est la moitié de la semaine et que tu taffes à 9h le lendemain) 👉
Chronique du Dancefloor n°3 🪩 Been there, done that, j’crois que c’était ma dernière ici ! Le rex club, ou le club avec la foule la plus éclectique possible : entre ceux qui suivaient la darude, les habitués du lieu, les touristes ou les gens qui ont juste échoués ici…Mais cette fois j’ai troqué mes souliers de loup solitaire et je suis venu accompagné ! Ça m’a permis d’apprendre en chemin ce qu’était les tumbleweed ( chose que je ne connaissais que des westerns ou cartoons, mais que je n’aurais jamais pu nommé ) et de découvrir leur régime de terreur sur les américains. J’ai pourtant pas lâché ma petite routine saine qui me fait tenir toute la nuit. Prête à user mes zapatos et me valoir un nouveau rdv chez l’osteo. Dans la journée, j’avais vu jouer un orchestre et dans le club j’ai pas pu m’empêcher de repenser à l’envoûtante danse des bras de la cheffe d’orchestre. Comment mon corps ressent la musique, comment mes propres bras l’expriment, d’un mouvement d’épaule jusqu’à la pointe de mes doigts… c’est un peu similaire à l’énergie invoquée par les mouvements d’un(e) chef(fe) d’orchestre. Comme si on tentait d’ausculter les variations de la musique. N.B : l’espace de danse ou le deuxième truc le plus important après le son. N.B : Partir plus tôt c’est juste savoir se ménager (surtout si c’est la moitié de la semaine et que tu taffes à 9h le lendemain) 👉
15 0 10 months ago
Chronique du Dancefloor n°2 🪩

En train de sentir mon système se réajuster avec le faite de retourner faire des nuits entières à danser. Je me suis taper une bonne sieste et avaler une pomme avant d’y aller : j’imagine que c’est le before le plus sain que j’ai jamais eu ! Arrivée devant, je vois une file de quarantenaires et je me demande si je me suis pas trompé d’endroit, ensuite, je me souviens de l’âge du patron de la soirée et je me dis juste qu’on va bien se marrer. Les soirées intergénérationnels ont tjrs été les meilleurs soirées que j’ai faite. Et puis ce soir, c’est le Grand Retour derrière des platines parisiennes du papa de la techno, celui qui fait danser toutes les générations sur la même piste de danse et juste pour ça : trop fort ! Première fois que j’ai vu Laurent Garnier j’avais 17 piges et c’était à Astro ! Où j’étais aussi aller toute seule d’ailleurs, mais j’étais bénévole donc on est jamais vraiment seul. Dernière fois, c’était à Dour 2022 et son set avait fait virevolté toute une arène. Mais ce soir, pour faire danser, il a fait danser… 4h! Je repars avec mon mal de pied. Dans ce lieu, je me suis cru dans un cirque, y’avait pas de lions mais une énergie sauvage, c’est peut-être pour ça qu’ils l’ont appelés comme ça…
À force de danser sans m’arrêter j’ai commencé à penser au film « On n’achève bien les chevaux » et du coup j’ai fais une pause… de 10 min. 

N.B : vers 3-4h c’est la baisse de régime mais si tu tiens jusqu’à 5h le générateur de secours se met en marche et tu deviens inarrêtable !
N.B : l’alcool de club ne bourre pas la gueule ( il doit y avoir des études scientifiques là dessus ), tu bois juste ton argent. -Prends plutôt une petite limo artisanale
Chronique du Dancefloor n°2 🪩 En train de sentir mon système se réajuster avec le faite de retourner faire des nuits entières à danser. Je me suis taper une bonne sieste et avaler une pomme avant d’y aller : j’imagine que c’est le before le plus sain que j’ai jamais eu ! Arrivée devant, je vois une file de quarantenaires et je me demande si je me suis pas trompé d’endroit, ensuite, je me souviens de l’âge du patron de la soirée et je me dis juste qu’on va bien se marrer. Les soirées intergénérationnels ont tjrs été les meilleurs soirées que j’ai faite. Et puis ce soir, c’est le Grand Retour derrière des platines parisiennes du papa de la techno, celui qui fait danser toutes les générations sur la même piste de danse et juste pour ça : trop fort ! Première fois que j’ai vu Laurent Garnier j’avais 17 piges et c’était à Astro ! Où j’étais aussi aller toute seule d’ailleurs, mais j’étais bénévole donc on est jamais vraiment seul. Dernière fois, c’était à Dour 2022 et son set avait fait virevolté toute une arène. Mais ce soir, pour faire danser, il a fait danser… 4h! Je repars avec mon mal de pied. Dans ce lieu, je me suis cru dans un cirque, y’avait pas de lions mais une énergie sauvage, c’est peut-être pour ça qu’ils l’ont appelés comme ça… À force de danser sans m’arrêter j’ai commencé à penser au film « On n’achève bien les chevaux » et du coup j’ai fais une pause… de 10 min. N.B : vers 3-4h c’est la baisse de régime mais si tu tiens jusqu’à 5h le générateur de secours se met en marche et tu deviens inarrêtable ! N.B : l’alcool de club ne bourre pas la gueule ( il doit y avoir des études scientifiques là dessus ), tu bois juste ton argent. -Prends plutôt une petite limo artisanale
24 1 a year ago
Retour à la nuit 🪩

Ça faisait longtemps…
… que je voulais essayer les lieux que j’ai boudé depuis mon arrivée à Paris. 
… que je voulais découvrir de nouveaux artistes, m’update. 
… que j’avais envie de retourner danser, aimer la musique, les gens, l’ambiance.
… que je voulais en finir de critiquer ce que je ne connais plus, de laisser passer les évents en ayant peur d’être déçu. 

À l’époque du lycée, avec mes potes, on sortait tous les week-ends. De 15 à 18 ans, on a du faire toutes les soirées techno dans notre périmètre. Et en dehors. On n’hésitait pas une seconde à claquer toutes nos tunes, prendre un train et aller chouiller tout un week-end à l’autre bout de la Bretagne. Clubs, festivals, open-airs, raves… on était là. 

Puis, après le lycée, je suis parti de mon côté, j’ai voyagé, je me suis installé à Paris et… j’ai quasiment arrêté de sortir. Pas totalement, mais suffisamment pour que je me dise à 21 piges : WoW mes meilleure années de fêtes sont derrières moi… Alors y’a eu le Covid, ouai, et j’avais plus ma team avec moi. Mais quand tu veux sortir, tu sors. 
Pendant 5 ans, j’avais toujours la furieuse envie de danser, de musique, mais les soirées venaient pas à moi et je l’ai provoquais pas forcément. J’avais la flemme en fait. J’étais devenu casanière et même si j’ai tout de même eu des moments de musiques mémorable au cours des 5 dernières années, ils ont été trop ponctuels, trop rare… 

Et là BOUM 2024, je vois une porte de sortie à ma vie parisienne se matérialiser pour juin. Et je me dis, il n’est jamais trop tard pour se rattraper… écrire sa comeback story !

Le but : rattraper en 6 mois tout ce que j’ai loupé en 5 ans. Essayer tous les lieux de fêtes, découvrir de nouveaux artistes, en redécouvrir d’autres. Retourner tâter la piste, danser jusqu’à l’aube et tout ça même si je dois le faire seule ou sobre !

Alors, ouai, ça coûte un bras la night life à Paris, mais je vais me contenter de chasser les events qui valent le coup et profiter du salaire que j’ai jusqu’à juin pour me débarrasser d’un regret trop pesant, alors je pense que ultimement ça en vaudra le coût ;)
Retour à la nuit 🪩 Ça faisait longtemps… … que je voulais essayer les lieux que j’ai boudé depuis mon arrivée à Paris. … que je voulais découvrir de nouveaux artistes, m’update. … que j’avais envie de retourner danser, aimer la musique, les gens, l’ambiance. … que je voulais en finir de critiquer ce que je ne connais plus, de laisser passer les évents en ayant peur d’être déçu. À l’époque du lycée, avec mes potes, on sortait tous les week-ends. De 15 à 18 ans, on a du faire toutes les soirées techno dans notre périmètre. Et en dehors. On n’hésitait pas une seconde à claquer toutes nos tunes, prendre un train et aller chouiller tout un week-end à l’autre bout de la Bretagne. Clubs, festivals, open-airs, raves… on était là. Puis, après le lycée, je suis parti de mon côté, j’ai voyagé, je me suis installé à Paris et… j’ai quasiment arrêté de sortir. Pas totalement, mais suffisamment pour que je me dise à 21 piges : WoW mes meilleure années de fêtes sont derrières moi… Alors y’a eu le Covid, ouai, et j’avais plus ma team avec moi. Mais quand tu veux sortir, tu sors. Pendant 5 ans, j’avais toujours la furieuse envie de danser, de musique, mais les soirées venaient pas à moi et je l’ai provoquais pas forcément. J’avais la flemme en fait. J’étais devenu casanière et même si j’ai tout de même eu des moments de musiques mémorable au cours des 5 dernières années, ils ont été trop ponctuels, trop rare… Et là BOUM 2024, je vois une porte de sortie à ma vie parisienne se matérialiser pour juin. Et je me dis, il n’est jamais trop tard pour se rattraper… écrire sa comeback story ! Le but : rattraper en 6 mois tout ce que j’ai loupé en 5 ans. Essayer tous les lieux de fêtes, découvrir de nouveaux artistes, en redécouvrir d’autres. Retourner tâter la piste, danser jusqu’à l’aube et tout ça même si je dois le faire seule ou sobre ! Alors, ouai, ça coûte un bras la night life à Paris, mais je vais me contenter de chasser les events qui valent le coup et profiter du salaire que j’ai jusqu’à juin pour me débarrasser d’un regret trop pesant, alors je pense que ultimement ça en vaudra le coût ;)
9 0 a year ago