Il traînait là, beau, nécessairement beau. Peut-être qu’il tirait sa beauté de n’être pas unique : c’est un produit manufacturé. Mais par sa reproduction technique et le cœur que j’y ai mis, il est devenu cet objet qu’on oublie sur un coin de table, avant de partir avec, de le corner, de l’annoter.
Oh pour tout vous dire, c’était à l’anniversaire d’une précieuse personne, il était bien probable que quelqu’un eût ce roman sur sa table de chevet. Mais à le voir comme un objet très usuel, utilisé, j’ai été ému.