Dans la tradition juive kabbaliste  et litteĢraire, le dibbouk est une aĢ‚me errante qui sā€™invite dans le corps et lā€™esprit dā€™une personne vivante pour le posseĢder aĢ€ la suite dā€™une erreur ou dā€™une mauvaise action. 
PreĢsent  dans lā€™histoire du theĢaĢ‚tre Yiddish. 
Elie Wiesel ( Un deĢsir fou de danser)  et Romain Gary (La danse de Gengis Cohn) ont consacreĢ respectivement  un livre au Dibbouk.
La narratrice est la jumelle litteĢraire de lā€™autrice. Fille de deux survivants de la Shoah. Elle vit aĢ€ Bruxelles. Elle est hanteĢe par sa sœur  Mariette, sibylline. Le sujet a toujours eĢteĢ  tabou et douloureux pour son peĢ€re. Mariette disparaiĢ‚t un jour de 1942 bien avant la naissance de la narratrice.  Cette sensation  de prendre la place, lā€™identiteĢ et lā€™existence dā€™une autre la tourmente.
Un psy lui diagnostique un complexe dā€™Å“dipe bipolaire et une autre pense aĢ€  Antigone et son incapaciteĢ aĢ€ enterrer sa sœur dans les rites funeĢraires juif. 
Une psychorabbine lui souffle quā€™elle est sous lā€™emprise dā€™un dibbouk, et lui conseille de retrouver  sa sœur afin de sā€™ en deĢbarrasser. 
IreĢ€ne part  au Canada ouĢ€ vit Mariette. 
En la rencontrant, elle reĢalise quā€™elles ont eu le meĢ‚me peĢ€re si peu prolixe avec les meĢ‚mes habitudes quotidiennes. Comment a tā€™il pu construire  sa vie en AmeĢrique avec Mariette  et la voir grandir en Belgique simultaneĢment? 
Avec panache IreĢ€ne Kaufer mixe la reĢaliteĢ aĢ€ la fiction, le  rationalisme aĢ€ lā€™irrationaliteĢ. Cā€™est ce qui distille cette puissance au livre et aĢ€ cet Ā«Ā espritĀ Ā» qui se faufile entre les pages envouĢ‚tantes. Ce qui eĢtait deĢnoueĢ se noue et nous trouble. 
A lā€™oreĢe de lā€™irrationaliteĢ quā€™on franchit finalement. Le suspense est happant.
La narratrice serait-elle le dibbouk qui sā€™est empareĢe de Mariette? 
IreĢ€ne Kaufer ne sā€™arreĢ‚te pas laĢ€ et sonde la vie paralleĢ€le de sa meĢ€re. Et siā€¦ et si elle avait eĢgalement pu vivre son histoire dā€™amour que la guerre a acheveĢ ?
On se concentre en tournant les pages de ces dibbouks. 
Avec beaucoup dā€™autodeĢrision et de subtiliteĢ, IreĢ€ne Kaufer souleĢ€ve ces questions  de la transmission de trauma des survivants de la Shoah aĢ€ leurs enfants. 
EnvouĢ‚tant et vertigineux. 
AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment ! šŸ’‹
Dans la tradition juive kabbaliste et litteĢraire, le dibbouk est une aĢ‚me errante qui sā€™invite dans le corps et lā€™esprit dā€™une personne vivante pour le posseĢder aĢ€ la suite dā€™une erreur ou dā€™une mauvaise action. PreĢsent dans lā€™histoire du theĢaĢ‚tre Yiddish. Elie Wiesel ( Un deĢsir fou de danser) et Romain Gary (La danse de Gengis Cohn) ont consacreĢ respectivement un livre au Dibbouk. La narratrice est la jumelle litteĢraire de lā€™autrice. Fille de deux survivants de la Shoah. Elle vit aĢ€ Bruxelles. Elle est hanteĢe par sa sœur Mariette, sibylline. Le sujet a toujours eĢteĢ tabou et douloureux pour son peĢ€re. Mariette disparaiĢ‚t un jour de 1942 bien avant la naissance de la narratrice. Cette sensation de prendre la place, lā€™identiteĢ et lā€™existence dā€™une autre la tourmente. Un psy lui diagnostique un complexe dā€™Å“dipe bipolaire et une autre pense aĢ€ Antigone et son incapaciteĢ aĢ€ enterrer sa sœur dans les rites funeĢraires juif. Une psychorabbine lui souffle quā€™elle est sous lā€™emprise dā€™un dibbouk, et lui conseille de retrouver sa sœur afin de sā€™ en deĢbarrasser. IreĢ€ne part au Canada ouĢ€ vit Mariette. En la rencontrant, elle reĢalise quā€™elles ont eu le meĢ‚me peĢ€re si peu prolixe avec les meĢ‚mes habitudes quotidiennes. Comment a tā€™il pu construire sa vie en AmeĢrique avec Mariette et la voir grandir en Belgique simultaneĢment? Avec panache IreĢ€ne Kaufer mixe la reĢaliteĢ aĢ€ la fiction, le rationalisme aĢ€ lā€™irrationaliteĢ. Cā€™est ce qui distille cette puissance au livre et aĢ€ cet Ā«Ā espritĀ Ā» qui se faufile entre les pages envouĢ‚tantes. Ce qui eĢtait deĢnoueĢ se noue et nous trouble. A lā€™oreĢe de lā€™irrationaliteĢ quā€™on franchit finalement. Le suspense est happant. La narratrice serait-elle le dibbouk qui sā€™est empareĢe de Mariette? IreĢ€ne Kaufer ne sā€™arreĢ‚te pas laĢ€ et sonde la vie paralleĢ€le de sa meĢ€re. Et siā€¦ et si elle avait eĢgalement pu vivre son histoire dā€™amour que la guerre a acheveĢ ? On se concentre en tournant les pages de ces dibbouks. Avec beaucoup dā€™autodeĢrision et de subtiliteĢ, IreĢ€ne Kaufer souleĢ€ve ces questions de la transmission de trauma des survivants de la Shoah aĢ€ leurs enfants. EnvouĢ‚tant et vertigineux. AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment ! šŸ’‹
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