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K.Sandra šŸŒ¶šŸŽ—ļø

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K.Sandra šŸŒ¶šŸŽ—ļø Profile Information

@k___sandra on Instagram have full name is K.Sandra šŸŒ¶šŸŽ—ļø. Here you can discover all stories, photos, videos posted by k___sandra on Instagram. Read More...

Pavese lā€™homme des collines a cette nostalgie inouiĢˆe des eĢteĢs passeĢs sur la colline. Il se tue en eĢteĢ, quelques jours avant son 42 eme anniversaire. 
Son roman Ā«Le bel eĢteĢĀ Ā» venait de recevoir le prestigieux prix Strega. AdapteĢ au cineĢma par Antonioni cinq ans apreĢ€s le suicide de Pavese. Et, eĢgalement en septembre dernier. 
Ā«Le bel eĢteĢĀ» est un triptyque qui se deĢroule aĢ€ Turin. Il scelle la fin de lā€™adolescence, de lā€™innocence et des illusions. 
Ginia 16 ans, travaille dans un atelier, et vit avec son freĢ€re Severino. Elle ne veut plus eĢ‚tre une petite fille et reĢ‚ve de sā€™amuser et Ā«Ā dā€™eĢ‚tre une femmeĀ Ā» 
Tina son amie Ā«ne veut  plus dormir car cā€™est du temps voleĢ aĢ€ la rigolade.Ā Ā» Le jour se leĢ€ve et la feĢ‚te est finie. 
Ginia est fascineĢe  par AmeĢlia,  un modeĢ€le nu de peintre qui lui preĢsente Guido si cruel. 
Ā«Ā Le diable sur les collinesĀ Ā» le deuxieĢ€me opus, receĢ€le des nuits de freĢneĢsie dā€™Oreste, Pierrette et du narrateur tous eĢtudiants. Oreste pense que Ā«Ā lā€™aĢ‚me la plus ancienne quā€™on ait aĢ€ lā€™inteĢrieur de soi est celle du temps ouĢ€ on eĢtait moĢ‚me.Ā» 
Alors que pour Poli le meĢlancolique, Ā«il est facile de vivre quand on sait se libeĢrer des illusions.Ā» 
Pavese deĢcrit entre ses pages poeĢtiques ce jardin face aĢ€ lā€™hoĢ‚tel Roma dans lequel il se tuerait. 
Je nā€™ai pas pu mā€™empeĢ‚cher de lā€™imaginer traversant la piazza Carlo Alberto et cette fameuse gare centrale. EsseuleĢ, dans cette rue bordeĢe dā€™arcades cette dernieĢ€re fin de lā€™eĢteĢ 1950. 
Lā€™eĢcriture est-elle parfois preĢmonitoire? ou alors Pavese a semeĢ sciemment des indices sur son suicide en deĢcrivant celui de la jeune Rosetta dans le troisieĢ€me volet Ā«Entre femmes seulesĀ Ā» ouĢ€ Momina sā€™enteĢ‚te avec cette question Ā«Ā Vivre cā€™est accepter la vie?Ā Ā» 
Jā€™ai lu Ā«Le bel eĢteĢĀ» aĢ€ lā€™adolescence et, jā€™ai eĢteĢ toucheĢ  par Ginia  si naiĢˆve, une amoureuse a sens unique et CleĢlia si libre et ambitieuse dans les rues de Turin. 
Mais le Corrado de Ā«Ā La maison sur la collineĀ Ā» mā€™avait agaceĢe, glaceĢe et puis je nā€™ai plus lu Pavese. 
Cette relecture aĢ€ lā€™aune de son journal Ā«Le meĢtier dā€™eĢcrire Ā Ā» lu cet eĢteĢ, fut plus sensible. HanteĢ depuis lā€™aĢ‚ge de 15 ans, par le suicide, Ā«Ā ce vice absurdeĀ Ā» Pavese y distille sa douleur de vivre et la fin de lā€™innocence. šŸ©µ
Pavese lā€™homme des collines a cette nostalgie inouiĢˆe des eĢteĢs passeĢs sur la colline. Il se tue en eĢteĢ, quelques jours avant son 42 eme anniversaire. Son roman Ā«Le bel eĢteĢĀ Ā» venait de recevoir le prestigieux prix Strega. AdapteĢ au cineĢma par Antonioni cinq ans apreĢ€s le suicide de Pavese. Et, eĢgalement en septembre dernier. Ā«Le bel eĢteĢĀ» est un triptyque qui se deĢroule aĢ€ Turin. Il scelle la fin de lā€™adolescence, de lā€™innocence et des illusions. Ginia 16 ans, travaille dans un atelier, et vit avec son freĢ€re Severino. Elle ne veut plus eĢ‚tre une petite fille et reĢ‚ve de sā€™amuser et Ā«Ā dā€™eĢ‚tre une femmeĀ Ā» Tina son amie Ā«ne veut plus dormir car cā€™est du temps voleĢ aĢ€ la rigolade.Ā Ā» Le jour se leĢ€ve et la feĢ‚te est finie. Ginia est fascineĢe par AmeĢlia, un modeĢ€le nu de peintre qui lui preĢsente Guido si cruel. Ā«Ā Le diable sur les collinesĀ Ā» le deuxieĢ€me opus, receĢ€le des nuits de freĢneĢsie dā€™Oreste, Pierrette et du narrateur tous eĢtudiants. Oreste pense que Ā«Ā lā€™aĢ‚me la plus ancienne quā€™on ait aĢ€ lā€™inteĢrieur de soi est celle du temps ouĢ€ on eĢtait moĢ‚me.Ā» Alors que pour Poli le meĢlancolique, Ā«il est facile de vivre quand on sait se libeĢrer des illusions.Ā» Pavese deĢcrit entre ses pages poeĢtiques ce jardin face aĢ€ lā€™hoĢ‚tel Roma dans lequel il se tuerait. Je nā€™ai pas pu mā€™empeĢ‚cher de lā€™imaginer traversant la piazza Carlo Alberto et cette fameuse gare centrale. EsseuleĢ, dans cette rue bordeĢe dā€™arcades cette dernieĢ€re fin de lā€™eĢteĢ 1950. Lā€™eĢcriture est-elle parfois preĢmonitoire? ou alors Pavese a semeĢ sciemment des indices sur son suicide en deĢcrivant celui de la jeune Rosetta dans le troisieĢ€me volet Ā«Entre femmes seulesĀ Ā» ouĢ€ Momina sā€™enteĢ‚te avec cette question Ā«Ā Vivre cā€™est accepter la vie?Ā Ā» Jā€™ai lu Ā«Le bel eĢteĢĀ» aĢ€ lā€™adolescence et, jā€™ai eĢteĢ toucheĢ par Ginia si naiĢˆve, une amoureuse a sens unique et CleĢlia si libre et ambitieuse dans les rues de Turin. Mais le Corrado de Ā«Ā La maison sur la collineĀ Ā» mā€™avait agaceĢe, glaceĢe et puis je nā€™ai plus lu Pavese. Cette relecture aĢ€ lā€™aune de son journal Ā«Le meĢtier dā€™eĢcrire Ā Ā» lu cet eĢteĢ, fut plus sensible. HanteĢ depuis lā€™aĢ‚ge de 15 ans, par le suicide, Ā«Ā ce vice absurdeĀ Ā» Pavese y distille sa douleur de vivre et la fin de lā€™innocence. šŸ©µ
226 8 2 days ago
Ā«Ā Tu le sais, une lettre est comme un beĢlier qui entraiĢ‚ne aussitoĢ‚t vingt brebis aĢ€ sa suite.Ā Ā» Franz Kafka
Ā«Ā Tu le sais, une lettre est comme un beĢlier qui entraiĢ‚ne aussitoĢ‚t vingt brebis aĢ€ sa suite.Ā Ā» Franz Kafka
249 7 9 days ago
Kafka encore et toujours ā¤ļø
Correspondance 1902-1924
Kafka a laisseĢ une correspondance foisonnante, qui eĢtreint  parfois de courts reĢcits. Elle sā€™adresse aĢ€ son petit cercle dā€™amis immuable malgreĢ les anneĢes: Oskar Pollak son ami de jeunesse, Felix Weltsch le philosophe, Oskar Baum le romancier et compositeur aveugle, Kurt Wolff son eĢditeur, Ottla sa sœur cheĢrie, Minze la jeune fille tuberculeuse et Max Brod son grand ami quā€™il deĢsigne comme son exeĢcuteur testamentaire. Max trahit la volonteĢ de Kafka de bruĢ‚ler ses manuscrits. Il les a eĢgalement preĢserveĢs des nazis en les exfiltrant aĢ€ Tel-Aviv ouĢ€ ils ont sommeilleĢ pendant quarante ans au 20  rue Spinoza. Jā€™ai lu cette correspondance tout preĢ€s, hors du temps.
La preĢsence constante de lā€™amitieĢ y brille comme un phare dans la nuit. Et, les remerciements quasi quotidiens adresseĢs aĢ€ Max Brod sont comme une funeste preĢmonition.
Certaines lettres sont expeĢditives, dā€™autres interminables et sibyllines. Il eĢcrit des cartes postales aĢ€ la plage. 
Cette correspondance devient exigeante lorsque Kafka eĢvoque ses tourments: la santeĢ, les femmes, le Judaisme, Prague et la litteĢrature avec cet encre, ce deĢsir litteĢraire dā€™eĢ‚tre le plus preĢcis et juste. 
Kafka est tirailleĢ par son travail dans les assurances le jour et sa pugnaciteĢ  aĢ€ eĢcrire la nuit. EĢcrire lā€™apaisait, il voyait dans lā€™acte dā€™eĢcrire le centre de sa vie. 
Son temps est preĢcieux, il confie  aĢ€ son journal Ā«Pour commencer, ne plus eĢcrire de lettres.Ā» 
Peu prolixe sur son travail litteĢraire, lā€™Å“uvre de Kafka est preĢsente dans ses missives uniquement aĢ€ travers des analogies, des allusions, son refus de publier, et ses paradoxes. 
Il convoque lā€™image dā€™une profondeure inteĢrieure. Cet abiĢ‚me accompagne ses doutes. Une lecĢ§on inouiĢˆe de modestie.
Entre 1912 et 1914 il traverse deux phases creĢatrices des plus prolifiques.Il est alors fianceĢ aĢ€ Felice Bauer.
Kafka est si vivant sous cet angle plus personnel et spontaneĢ, cā€™est grisant aĢ€ lire.
Il me trouble et me touche tant.
Les lettres aĢ€ Milena mā€™attendent avec impatience. Ce livre je lā€™ai trouveĢ chez un bouquiniste sur les quais et aĢ€ lā€™inteĢrieur cette carte postale celeĢe, ouĢ€ kafka pose avec Ottla sa sœur assassineĢe par les nazi
Kafka encore et toujours ā¤ļø Correspondance 1902-1924 Kafka a laisseĢ une correspondance foisonnante, qui eĢtreint parfois de courts reĢcits. Elle sā€™adresse aĢ€ son petit cercle dā€™amis immuable malgreĢ les anneĢes: Oskar Pollak son ami de jeunesse, Felix Weltsch le philosophe, Oskar Baum le romancier et compositeur aveugle, Kurt Wolff son eĢditeur, Ottla sa sœur cheĢrie, Minze la jeune fille tuberculeuse et Max Brod son grand ami quā€™il deĢsigne comme son exeĢcuteur testamentaire. Max trahit la volonteĢ de Kafka de bruĢ‚ler ses manuscrits. Il les a eĢgalement preĢserveĢs des nazis en les exfiltrant aĢ€ Tel-Aviv ouĢ€ ils ont sommeilleĢ pendant quarante ans au 20 rue Spinoza. Jā€™ai lu cette correspondance tout preĢ€s, hors du temps. La preĢsence constante de lā€™amitieĢ y brille comme un phare dans la nuit. Et, les remerciements quasi quotidiens adresseĢs aĢ€ Max Brod sont comme une funeste preĢmonition. Certaines lettres sont expeĢditives, dā€™autres interminables et sibyllines. Il eĢcrit des cartes postales aĢ€ la plage. Cette correspondance devient exigeante lorsque Kafka eĢvoque ses tourments: la santeĢ, les femmes, le Judaisme, Prague et la litteĢrature avec cet encre, ce deĢsir litteĢraire dā€™eĢ‚tre le plus preĢcis et juste. Kafka est tirailleĢ par son travail dans les assurances le jour et sa pugnaciteĢ aĢ€ eĢcrire la nuit. EĢcrire lā€™apaisait, il voyait dans lā€™acte dā€™eĢcrire le centre de sa vie. Son temps est preĢcieux, il confie aĢ€ son journal Ā«Pour commencer, ne plus eĢcrire de lettres.Ā» Peu prolixe sur son travail litteĢraire, lā€™Å“uvre de Kafka est preĢsente dans ses missives uniquement aĢ€ travers des analogies, des allusions, son refus de publier, et ses paradoxes. Il convoque lā€™image dā€™une profondeure inteĢrieure. Cet abiĢ‚me accompagne ses doutes. Une lecĢ§on inouiĢˆe de modestie. Entre 1912 et 1914 il traverse deux phases creĢatrices des plus prolifiques.Il est alors fianceĢ aĢ€ Felice Bauer. Kafka est si vivant sous cet angle plus personnel et spontaneĢ, cā€™est grisant aĢ€ lire. Il me trouble et me touche tant. Les lettres aĢ€ Milena mā€™attendent avec impatience. Ce livre je lā€™ai trouveĢ chez un bouquiniste sur les quais et aĢ€ lā€™inteĢrieur cette carte postale celeĢe, ouĢ€ kafka pose avec Ottla sa sœur assassineĢe par les nazi
286 26 10 days ago
I donā€™t want to forget šŸ§”šŸŽ—ļø

Bravo @arthur_officiel šŸ™šŸ»

#exhibition #sigalitlandau #tlvmuseum #ronitaharlev #michalrovner #assafhinden #tsibigeva #lihiturjman #halilbalabin #meravkamel #nirhod
I donā€™t want to forget šŸ§”šŸŽ—ļø Bravo @arthur_officiel šŸ™šŸ» #exhibition #sigalitlandau #tlvmuseum #ronitaharlev #michalrovner #assafhinden #tsibigeva #lihiturjman #halilbalabin #meravkamel #nirhod
243 16 14 days ago
Poche du soir, avec Marcel Proust šŸ’‹
Poche du soir, avec Marcel Proust šŸ’‹
311 13 16 days ago
EsseuleĢ, incompris et si peu publieĢ de son vivant. 
Il existe de nombreuses similitudes entre Pessoa et Kafka. Pessoa a eĢgalement eĢnormeĢment eĢcrit. Il a construit une œuvre abyssale, inacheveĢe. En accumulant toute sa vie des textes, ces fragments et son journal conserveĢs dans une malle, deĢcouverte aĢ€ son deĢceĢ€s  dā€™une cyrrhose aĢ€ lā€™aĢ‚ge de 47 ans. Il laisse une œuvre fulgurante avec un projet dā€™eĢdition.
Sa singulariteĢ eĢtait dā€™eĢ‚tre pluriel. Lā€™intranquiliteĢ est cette effervescence  anxieuse, qui le caracteĢrise.  Cette inquieĢtude  meĢtaphysique. Il imagine un monde paralleĢ€le. Un monde fourmille en lui. Il nā€™a pas eĢcrit sous pseudonyme mais, il  a creĢeĢ un groupe dā€™eĢcrivains ou dā€™auteurs fictifs et Ā«Ā des autres lui-meĢ‚meĀ Ā», appeleĢs heĢteĢronymes. Ses neĢbuleux heĢteĢronymes avec  chacun leur style litteĢraire. Il creĢe une vie en plus de lā€™Å“uvre.. Bernardo Soares lā€™auteur de Ā«Ā  Lā€™intranquiliteĢĀ Ā» micro poeĢ€te quā€™il a engendreĢ est le seul semi heĢteĢronyme car treĢ€s proche de Pessoa. ReĢ‚veur, il vit le plus intenseĢment quand il ne fait rien. 
On peut ouvrir Ā«Ā Le livre de lā€™intranquilliteĢĀ Ā»  et le lire tranquillement aĢ€ nā€™importe quelle page. 
MeĢlancolique, poeĢtique et fascinant. Il me suit partout depuis plusieurs jours.šŸ§” Nouvelle eĢdition inteĢgrale !! 
AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment! #pessoa #bourgois #mustread #bookstagram #bookstagrammer #bookoftheday #love
EsseuleĢ, incompris et si peu publieĢ de son vivant. Il existe de nombreuses similitudes entre Pessoa et Kafka. Pessoa a eĢgalement eĢnormeĢment eĢcrit. Il a construit une œuvre abyssale, inacheveĢe. En accumulant toute sa vie des textes, ces fragments et son journal conserveĢs dans une malle, deĢcouverte aĢ€ son deĢceĢ€s dā€™une cyrrhose aĢ€ lā€™aĢ‚ge de 47 ans. Il laisse une œuvre fulgurante avec un projet dā€™eĢdition. Sa singulariteĢ eĢtait dā€™eĢ‚tre pluriel. Lā€™intranquiliteĢ est cette effervescence anxieuse, qui le caracteĢrise. Cette inquieĢtude meĢtaphysique. Il imagine un monde paralleĢ€le. Un monde fourmille en lui. Il nā€™a pas eĢcrit sous pseudonyme mais, il a creĢeĢ un groupe dā€™eĢcrivains ou dā€™auteurs fictifs et Ā«Ā des autres lui-meĢ‚meĀ Ā», appeleĢs heĢteĢronymes. Ses neĢbuleux heĢteĢronymes avec chacun leur style litteĢraire. Il creĢe une vie en plus de lā€™Å“uvre.. Bernardo Soares lā€™auteur de Ā«Ā  Lā€™intranquiliteĢĀ Ā» micro poeĢ€te quā€™il a engendreĢ est le seul semi heĢteĢronyme car treĢ€s proche de Pessoa. ReĢ‚veur, il vit le plus intenseĢment quand il ne fait rien. On peut ouvrir Ā«Ā Le livre de lā€™intranquilliteĢĀ Ā» et le lire tranquillement aĢ€ nā€™importe quelle page. MeĢlancolique, poeĢtique et fascinant. Il me suit partout depuis plusieurs jours.šŸ§” Nouvelle eĢdition inteĢgrale !! AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment! #pessoa #bourgois #mustread #bookstagram #bookstagrammer #bookoftheday #love
399 26 18 days ago
Dans la tradition juive kabbaliste  et litteĢraire, le dibbouk est une aĢ‚me errante qui sā€™invite dans le corps et lā€™esprit dā€™une personne vivante pour le posseĢder aĢ€ la suite dā€™une erreur ou dā€™une mauvaise action. 
PreĢsent  dans lā€™histoire du theĢaĢ‚tre Yiddish. 
Elie Wiesel ( Un deĢsir fou de danser)  et Romain Gary (La danse de Gengis Cohn) ont consacreĢ respectivement  un livre au Dibbouk.
La narratrice est la jumelle litteĢraire de lā€™autrice. Fille de deux survivants de la Shoah. Elle vit aĢ€ Bruxelles. Elle est hanteĢe par sa sœur  Mariette, sibylline. Le sujet a toujours eĢteĢ  tabou et douloureux pour son peĢ€re. Mariette disparaiĢ‚t un jour de 1942 bien avant la naissance de la narratrice.  Cette sensation  de prendre la place, lā€™identiteĢ et lā€™existence dā€™une autre la tourmente.
Un psy lui diagnostique un complexe dā€™Å“dipe bipolaire et une autre pense aĢ€  Antigone et son incapaciteĢ aĢ€ enterrer sa sœur dans les rites funeĢraires juif. 
Une psychorabbine lui souffle quā€™elle est sous lā€™emprise dā€™un dibbouk, et lui conseille de retrouver  sa sœur afin de sā€™ en deĢbarrasser. 
IreĢ€ne part  au Canada ouĢ€ vit Mariette. 
En la rencontrant, elle reĢalise quā€™elles ont eu le meĢ‚me peĢ€re si peu prolixe avec les meĢ‚mes habitudes quotidiennes. Comment a tā€™il pu construire  sa vie en AmeĢrique avec Mariette  et la voir grandir en Belgique simultaneĢment? 
Avec panache IreĢ€ne Kaufer mixe la reĢaliteĢ aĢ€ la fiction, le  rationalisme aĢ€ lā€™irrationaliteĢ. Cā€™est ce qui distille cette puissance au livre et aĢ€ cet Ā«Ā espritĀ Ā» qui se faufile entre les pages envouĢ‚tantes. Ce qui eĢtait deĢnoueĢ se noue et nous trouble. 
A lā€™oreĢe de lā€™irrationaliteĢ quā€™on franchit finalement. Le suspense est happant.
La narratrice serait-elle le dibbouk qui sā€™est empareĢe de Mariette? 
IreĢ€ne Kaufer ne sā€™arreĢ‚te pas laĢ€ et sonde la vie paralleĢ€le de sa meĢ€re. Et siā€¦ et si elle avait eĢgalement pu vivre son histoire dā€™amour que la guerre a acheveĢ ?
On se concentre en tournant les pages de ces dibbouks. 
Avec beaucoup dā€™autodeĢrision et de subtiliteĢ, IreĢ€ne Kaufer souleĢ€ve ces questions  de la transmission de trauma des survivants de la Shoah aĢ€ leurs enfants. 
EnvouĢ‚tant et vertigineux. 
AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment ! šŸ’‹
Dans la tradition juive kabbaliste et litteĢraire, le dibbouk est une aĢ‚me errante qui sā€™invite dans le corps et lā€™esprit dā€™une personne vivante pour le posseĢder aĢ€ la suite dā€™une erreur ou dā€™une mauvaise action. PreĢsent dans lā€™histoire du theĢaĢ‚tre Yiddish. Elie Wiesel ( Un deĢsir fou de danser) et Romain Gary (La danse de Gengis Cohn) ont consacreĢ respectivement un livre au Dibbouk. La narratrice est la jumelle litteĢraire de lā€™autrice. Fille de deux survivants de la Shoah. Elle vit aĢ€ Bruxelles. Elle est hanteĢe par sa sœur Mariette, sibylline. Le sujet a toujours eĢteĢ tabou et douloureux pour son peĢ€re. Mariette disparaiĢ‚t un jour de 1942 bien avant la naissance de la narratrice. Cette sensation de prendre la place, lā€™identiteĢ et lā€™existence dā€™une autre la tourmente. Un psy lui diagnostique un complexe dā€™Å“dipe bipolaire et une autre pense aĢ€ Antigone et son incapaciteĢ aĢ€ enterrer sa sœur dans les rites funeĢraires juif. Une psychorabbine lui souffle quā€™elle est sous lā€™emprise dā€™un dibbouk, et lui conseille de retrouver sa sœur afin de sā€™ en deĢbarrasser. IreĢ€ne part au Canada ouĢ€ vit Mariette. En la rencontrant, elle reĢalise quā€™elles ont eu le meĢ‚me peĢ€re si peu prolixe avec les meĢ‚mes habitudes quotidiennes. Comment a tā€™il pu construire sa vie en AmeĢrique avec Mariette et la voir grandir en Belgique simultaneĢment? Avec panache IreĢ€ne Kaufer mixe la reĢaliteĢ aĢ€ la fiction, le rationalisme aĢ€ lā€™irrationaliteĢ. Cā€™est ce qui distille cette puissance au livre et aĢ€ cet Ā«Ā espritĀ Ā» qui se faufile entre les pages envouĢ‚tantes. Ce qui eĢtait deĢnoueĢ se noue et nous trouble. A lā€™oreĢe de lā€™irrationaliteĢ quā€™on franchit finalement. Le suspense est happant. La narratrice serait-elle le dibbouk qui sā€™est empareĢe de Mariette? IreĢ€ne Kaufer ne sā€™arreĢ‚te pas laĢ€ et sonde la vie paralleĢ€le de sa meĢ€re. Et siā€¦ et si elle avait eĢgalement pu vivre son histoire dā€™amour que la guerre a acheveĢ ? On se concentre en tournant les pages de ces dibbouks. Avec beaucoup dā€™autodeĢrision et de subtiliteĢ, IreĢ€ne Kaufer souleĢ€ve ces questions de la transmission de trauma des survivants de la Shoah aĢ€ leurs enfants. EnvouĢ‚tant et vertigineux. AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment ! šŸ’‹
258 30 22 days ago
Cā€™est aĢ€ lā€™adolescence que Mariana Enriquez deĢcouvre Silvina Ocampo. SeĢduite par la fameuse Ā«Anthologie de la litteĢrature fantastiqueĀ» eĢcrite  par Borges, Silvana Ocampo et son mari, Bioy Casares. Ce recueil  fut sa bible  pendant de nombreuses anneĢes Ā«Ā son ADNĀ Ā». Il lui a confeĢreĢ Ā«la leĢgitimiteĢ dā€™eĢ‚tre une eĢcrivaine de litteĢrature fantastiqueĀ ; dā€™horreur et de science-fictionĀ». et dā€™eĢ‚tre quelque part aĢ€ son tour la petite sœur de Silvina Ocampo.
Fascinante, eĢvanescente,  sibylline et finalement avant gardiste. Silvina  Ocampo est la petite sœur de Victoria, aussi importante que Eva Perron en Argentine et fondatrice de la revue Ā«Ā SurĀ Ā»
 Elle se surnommait lā€™etceĢteĢra de la famille et occupe une place complexe, trop petite pour partager quoi que ce soit avec ses sœurs.  AĢ€ lā€™ombre, mais elle preĢfeĢrait rester discreĢ€te pour conserver  plus de liberteĢ  dans sa vie priveĢe. Elle apprend dā€™abord le francĢ§ais. Son eĢducation francophone transparaiĢ‚t dans son eĢcriture.
Talentueuse elle peignait et aĢ€ Paris. Picasso refuse de la prendre comme eĢleĢ€ve.  Giorgio De Chirico sera son professeur. Elle refuse quā€™il lui signe ses tableaux qui ressemblaient aux siens. De retour aĢ€ Buenos Aires elle se concentre plus sur la poeĢsie et eĢcrit des nouvelles.  Elle rencontre Bioye et lā€™eĢpouse plus tard. 
Ses relations enflamment les fantasmes et les conjectures sur sa vie priveĢe : avec son mari, Adolfo Bioy Casares si volage. Sa fideĢ€le  amitieĢ avec Borges, qui chaque soir diĢ‚nait chez eux. Les neĢbuleuses liaisons dont on lā€™avait affubleĢe, dont celle avec  la poeĢtesse Alejandra Pizarnik. En 1959 elle publie Ā«Ā La furieĀ Ā»  le plus ocampien de ses recueils.  La Petite sœur, est une biographie hybride, qui leĢ€ve le voile  sur cette œuvre meĢconnue et si peu  traduite en francĢ§ais. 
Mariana Enriquez distille un portrait deĢlicat et par fragments. Elle a  eĢcaleĢ les articles de presse, rencontreĢ le peu de  personnes encore vivantes qui ont connu Silvina Ocampo. .Ce livre perce eĢgalement ce  mysteĢ€re,  qui se cachait derrieĢ€re ses grandes lunettes noires aĢ€ monture blanche? 
Brillante traduction de lā€™espagnol (Argentine) de Anne Plantagenet qui traduit lā€™Å“uvre de Mariana Enriquez.
AĢ€ lirešŸ”„
Cā€™est aĢ€ lā€™adolescence que Mariana Enriquez deĢcouvre Silvina Ocampo. SeĢduite par la fameuse Ā«Anthologie de la litteĢrature fantastiqueĀ» eĢcrite par Borges, Silvana Ocampo et son mari, Bioy Casares. Ce recueil fut sa bible pendant de nombreuses anneĢes Ā«Ā son ADNĀ Ā». Il lui a confeĢreĢ Ā«la leĢgitimiteĢ dā€™eĢ‚tre une eĢcrivaine de litteĢrature fantastiqueĀ ; dā€™horreur et de science-fictionĀ». et dā€™eĢ‚tre quelque part aĢ€ son tour la petite sœur de Silvina Ocampo. Fascinante, eĢvanescente, sibylline et finalement avant gardiste. Silvina Ocampo est la petite sœur de Victoria, aussi importante que Eva Perron en Argentine et fondatrice de la revue Ā«Ā SurĀ Ā» Elle se surnommait lā€™etceĢteĢra de la famille et occupe une place complexe, trop petite pour partager quoi que ce soit avec ses sœurs. AĢ€ lā€™ombre, mais elle preĢfeĢrait rester discreĢ€te pour conserver plus de liberteĢ dans sa vie priveĢe. Elle apprend dā€™abord le francĢ§ais. Son eĢducation francophone transparaiĢ‚t dans son eĢcriture. Talentueuse elle peignait et aĢ€ Paris. Picasso refuse de la prendre comme eĢleĢ€ve. Giorgio De Chirico sera son professeur. Elle refuse quā€™il lui signe ses tableaux qui ressemblaient aux siens. De retour aĢ€ Buenos Aires elle se concentre plus sur la poeĢsie et eĢcrit des nouvelles. Elle rencontre Bioye et lā€™eĢpouse plus tard. Ses relations enflamment les fantasmes et les conjectures sur sa vie priveĢe : avec son mari, Adolfo Bioy Casares si volage. Sa fideĢ€le amitieĢ avec Borges, qui chaque soir diĢ‚nait chez eux. Les neĢbuleuses liaisons dont on lā€™avait affubleĢe, dont celle avec la poeĢtesse Alejandra Pizarnik. En 1959 elle publie Ā«Ā La furieĀ Ā» le plus ocampien de ses recueils. La Petite sœur, est une biographie hybride, qui leĢ€ve le voile sur cette œuvre meĢconnue et si peu traduite en francĢ§ais. Mariana Enriquez distille un portrait deĢlicat et par fragments. Elle a eĢcaleĢ les articles de presse, rencontreĢ le peu de personnes encore vivantes qui ont connu Silvina Ocampo. .Ce livre perce eĢgalement ce mysteĢ€re, qui se cachait derrieĢ€re ses grandes lunettes noires aĢ€ monture blanche? Brillante traduction de lā€™espagnol (Argentine) de Anne Plantagenet qui traduit lā€™Å“uvre de Mariana Enriquez. AĢ€ lirešŸ”„
246 6 24 days ago
Book club du mois de septembre sur Amos
Oz šŸ’™
Ā« Qui nā€™a jamais connu lā€™angoisse de la page blanche ricanant de sa large bouche eĢdenteĢe: Voyons un peu si tu vas me toucher ! Ne dit-on pas que la teĢ‚te est bourreĢe dā€™ideĢes, dā€™eĢmo-tions, dā€™intrigues, de penseĢes, dā€™histoires qui ne demandent quā€™aĢ€ eĢ‚tre jeteĢes sur le papier? Rien aĢ€ faire. La page demeure blanche et refuse de vous souffler par quoi commencer.Ā» AO
Cā€™est dans le sillage de lā€™incipit de grands romans de Kafka, Elsa Morante, Gabriel Garcia Marquez, aĢ€ Gogol et bien dā€™autres... que Amos Oz nous entraiĢ‚ne dans ce slow reading treĢ€s eĢrudit.
Ces eĢtudes dā€™incipit ont eĢteĢ dispenseĢes aux lyceĢens des kibboutz Houlda et Givā€™at Brenner, aĢ€ lā€™universiteĢ Ben Gourion, et aĢ€ lā€™universiteĢ de Boston et dans diverses confeĢrences donneĢes entre 1995 et 1996.
Ce livre est eĢblouissant et cĢ§a nous a donneĢ envie de relire certains classics. A lire tres vite eĢvidemment !! Comme tous ses livres pour ceux qui ont cette chance de les deĢcouvrir.
Amos Oz un auteur que je cheĢris particulieĢ€rement depuis son chef-dā€™Å“uvre Ā« Une historie dā€™amour et de teĢneĢ€bres Ā» mon livre preĢfeĢreĢ preĢfeĢreĢ, qui mā€™a tant marqueĢe et que jā€™ai eĢnormeĢment offert.
Amos Oz neĢ en 1939 aĢ€ JeĢrusalem.
ConsideĢreĢ comme lā€™un des plus grands eĢcrivains israeĢliens de sa geĢneĢration. Il est mort aĢ€ Tel-Aviv en deĢcembre 2018.
Jā€™aurai adoreĢ le rencontrer. #amosoz #lā€™histoirecommence
#unehistoiredamouretdeteĢneĢ€bres #monmichael #mustread
#bookclub #booklovers #love #mustread
Book club du mois de septembre sur Amos Oz šŸ’™ Ā« Qui nā€™a jamais connu lā€™angoisse de la page blanche ricanant de sa large bouche eĢdenteĢe: Voyons un peu si tu vas me toucher ! Ne dit-on pas que la teĢ‚te est bourreĢe dā€™ideĢes, dā€™eĢmo-tions, dā€™intrigues, de penseĢes, dā€™histoires qui ne demandent quā€™aĢ€ eĢ‚tre jeteĢes sur le papier? Rien aĢ€ faire. La page demeure blanche et refuse de vous souffler par quoi commencer.Ā» AO Cā€™est dans le sillage de lā€™incipit de grands romans de Kafka, Elsa Morante, Gabriel Garcia Marquez, aĢ€ Gogol et bien dā€™autres... que Amos Oz nous entraiĢ‚ne dans ce slow reading treĢ€s eĢrudit. Ces eĢtudes dā€™incipit ont eĢteĢ dispenseĢes aux lyceĢens des kibboutz Houlda et Givā€™at Brenner, aĢ€ lā€™universiteĢ Ben Gourion, et aĢ€ lā€™universiteĢ de Boston et dans diverses confeĢrences donneĢes entre 1995 et 1996. Ce livre est eĢblouissant et cĢ§a nous a donneĢ envie de relire certains classics. A lire tres vite eĢvidemment !! Comme tous ses livres pour ceux qui ont cette chance de les deĢcouvrir. Amos Oz un auteur que je cheĢris particulieĢ€rement depuis son chef-dā€™Å“uvre Ā« Une historie dā€™amour et de teĢneĢ€bres Ā» mon livre preĢfeĢreĢ preĢfeĢreĢ, qui mā€™a tant marqueĢe et que jā€™ai eĢnormeĢment offert. Amos Oz neĢ en 1939 aĢ€ JeĢrusalem. ConsideĢreĢ comme lā€™un des plus grands eĢcrivains israeĢliens de sa geĢneĢration. Il est mort aĢ€ Tel-Aviv en deĢcembre 2018. Jā€™aurai adoreĢ le rencontrer. #amosoz #lā€™histoirecommence #unehistoiredamouretdeteĢneĢ€bres #monmichael #mustread #bookclub #booklovers #love #mustread
223 15 a month ago
Vies minuscules šŸ’œ
 Ā«Ā Je me suis apercĢ§u que dans la filiation, il ne suffit pas que le peĢ€re reconnaisse le fils, comme il le fait aĢ€ la mairie, mais il faut que le fils reconnaisse le peĢ€re et lā€™admetteĀ Ā» Yves HarteĢ. 
Au deĢceĢ€s de son peĢ€re, le narrateur revient aĢ€ la maison paternelle afin de la vider et choisir ce quā€™il va conserver.  Il trouve dans la bibliotheĢ€que ce livre sur Le Greco, un clin dā€™Å“il deĢlicat au  preĢceĢ€dent livre de lā€™auteur, Ā«Ā La main sur le cœurĀ Ā» ou encore un livre de Pierre Michon... aĢ€ qui on pense eĢgalement en tournant les pages brillantes. 
Dans le bureau, le narrateur exhume  ce dossier oublieĢ qui faisait la fierteĢ dā€™un peĢ€re, des fragments de vie:  un recueil de notes eĢcrites aĢ€ vingt ans lorsque le narrateur jeune journaliste  enqueĢ‚tait sur la solitude. Il avait croiseĢ des personnages,  interlopes, esseuleĢs, des anonymes incognito croqueĢs aĢ€ lā€™encre dā€™une plume seĢpia. 
Ce  bar jaune de Bordeaux caravanseĢrail de ses solitudes et meĢlancolies  est nimbeĢe de cette atmospheĢ€re suranneĢe. 
AĢ€ travers cette kyrielle de portraits  deĢlicats fractureĢs par la vie. On croise Mademoiselle Anne, institutrice le jour dans les Charente et collectionneuse la nuit. Elle a deĢcideĢ dā€™eĢ‚tre une  collectionneuse dā€™ amants dā€™un soir. 
 Dominique Lebon si laid et si touchant aĢ€ la fois. Un SDF qui se bat pour avoir un domicile fixe afin de pouvoir travailler. Un eĢthylique ineĢpuisable sur les orages.
La solitude du peĢ€re disparu si peu prolixe se superpose aĢ€ celle du fils seul eĢgalement. Le peĢ€re avait  annoteĢ ses nouvelles. 
Cā€™est son rendez-vous hors du temps avec son peĢ€re disparu. La dernieĢ€re page est juste sublime. Yves HarteĢ a eĢteĢ journaliste et grand reporter. Il a recĢ§u le prix Albert Londres. Avec Ā«Ā Dā€™autres solitudesĀ Ā» il  scelle  un grand roman litteĢraire. 
AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment!! #yvesharte #parmidautressolitudes @cherchemidiediteur #lamainsurlecoeur
Vies minuscules šŸ’œ Ā«Ā Je me suis apercĢ§u que dans la filiation, il ne suffit pas que le peĢ€re reconnaisse le fils, comme il le fait aĢ€ la mairie, mais il faut que le fils reconnaisse le peĢ€re et lā€™admetteĀ Ā» Yves HarteĢ. Au deĢceĢ€s de son peĢ€re, le narrateur revient aĢ€ la maison paternelle afin de la vider et choisir ce quā€™il va conserver. Il trouve dans la bibliotheĢ€que ce livre sur Le Greco, un clin dā€™Å“il deĢlicat au preĢceĢ€dent livre de lā€™auteur, Ā«Ā La main sur le cœurĀ Ā» ou encore un livre de Pierre Michon... aĢ€ qui on pense eĢgalement en tournant les pages brillantes. Dans le bureau, le narrateur exhume ce dossier oublieĢ qui faisait la fierteĢ dā€™un peĢ€re, des fragments de vie: un recueil de notes eĢcrites aĢ€ vingt ans lorsque le narrateur jeune journaliste enqueĢ‚tait sur la solitude. Il avait croiseĢ des personnages, interlopes, esseuleĢs, des anonymes incognito croqueĢs aĢ€ lā€™encre dā€™une plume seĢpia. Ce bar jaune de Bordeaux caravanseĢrail de ses solitudes et meĢlancolies est nimbeĢe de cette atmospheĢ€re suranneĢe. AĢ€ travers cette kyrielle de portraits deĢlicats fractureĢs par la vie. On croise Mademoiselle Anne, institutrice le jour dans les Charente et collectionneuse la nuit. Elle a deĢcideĢ dā€™eĢ‚tre une collectionneuse dā€™ amants dā€™un soir. Dominique Lebon si laid et si touchant aĢ€ la fois. Un SDF qui se bat pour avoir un domicile fixe afin de pouvoir travailler. Un eĢthylique ineĢpuisable sur les orages. La solitude du peĢ€re disparu si peu prolixe se superpose aĢ€ celle du fils seul eĢgalement. Le peĢ€re avait annoteĢ ses nouvelles. Cā€™est son rendez-vous hors du temps avec son peĢ€re disparu. La dernieĢ€re page est juste sublime. Yves HarteĢ a eĢteĢ journaliste et grand reporter. Il a recĢ§u le prix Albert Londres. Avec Ā«Ā Dā€™autres solitudesĀ Ā» il scelle un grand roman litteĢraire. AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment!! #yvesharte #parmidautressolitudes @cherchemidiediteur #lamainsurlecoeur
280 19 a month ago
Ce livre est un bel objet aĢ€ sā€™offrir ou aĢ€ offrir dans  lā€™eĢleĢgance  de la biographie illustreĢe de  LeĢon Blum publieĢe eĢgalement  aux EĢditions Albin Michel. 
Lā€™iconographie sublime et estampilleĢe de portraits seĢpia dā€™eĢcrivains et irrigueĢe de citations homeĢriques. 
Pierre Assouline nous entraiĢ‚ne dans lā€™antre de la creĢation litteĢraire, dans son making-of: du balbutiement dā€™un livre, de la page blanche, aux doutes et questionnements sur le choix  du Ā«Ā jeĀ Ā» ou du Ā«Ā ilĀ Ā» du preĢsent ou du passeĢ, du genre, et du plan,  aĢ€ lā€™exergue. Et ce conseil  preĢcieux de ne surtout pas Ā«Ā modifierĀ Ā» la phrase citeĢe, ce qui peut eĢ‚tre fatal.
AĢ€ travers de neĢbuleuses interviews, conseils  et essais il puise lā€™essence dans ces rituels et cette rigueur qui ponctuent lā€™eĢcriture au quotidien. Simenon a confieĢ sa distance  et ses techniques, il ne lisait plus quand il eĢcrivait. Victor Hugo eĢcrivait  de 5 heures aĢ€ midi. James Baldwin a longtemps eĢcrit la nuit. Pierre Michon a eĢcrit aĢ€ la commande Ā«Ā Mythologies dā€™hiverĀ Ā» et Ā«Ā Trois auteursĀ Ā» Kundera scelle presque tous ses livres en  7 chapitres.
 rythmeĢs comme un concerto. 
Un roman cā€™est dā€™abord et surtout le deĢsir profond dā€™un auteur. HeĢleĢ€ne Cixous en parle si bien de ce deĢsir. 
Et puis,  toujours suivre ce conseil dā€™Oscar Wilde comme un adage Ā«Ā Soyez-vous meĢ‚me, les autres sont deĢjaĢ€ prisĀ !Ā» 
Ce livre ne rend pas eĢcrivain mais peut  faire gagner du temps aĢ€ qui reĢ‚ve dā€™eĢcrire. Il deĢvoile les eĢcueils aĢ€ fuir et  ce quā€™il faut eĢviter de faire.
Les dix commandements de lā€™eĢcrivain sont aĢ€ la page 149. šŸ”„
Pierre Assouline  est membre de lā€™AcadeĢmie Goncourt. Biographe de Simenon, Dassault,  jā€™ai lu tous ses livres šŸ˜‡ Il enseigne lā€™eĢcriture  aĢ€ Sciences Po depuis vingt-cinq ans. Avec Ā«Ā Comment eĢcrireĀ Ā» il  scelle une bible preĢcieuse et passionnante pour les amoureux de la litteĢrature et des ateliers dā€™eĢcriture.
On peut le lire assiduĢ‚ment ou le feuilleter. 
Et puis ce mot de Racine Ā«Ā  Quand mon plan est fait, ma pieĢ€ce est faiteĀ Ā» 
Ā«Ā Les amateurs attendent lā€™inspiration les autres se mettent au travail.Ā Ā» Philip Roth 
AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment ! šŸ¤ŽšŸ¤ŽšŸ¤ŽOu aĢ€ offrir !
Ce livre est un bel objet aĢ€ sā€™offrir ou aĢ€ offrir dans lā€™eĢleĢgance de la biographie illustreĢe de LeĢon Blum publieĢe eĢgalement aux EĢditions Albin Michel. Lā€™iconographie sublime et estampilleĢe de portraits seĢpia dā€™eĢcrivains et irrigueĢe de citations homeĢriques. Pierre Assouline nous entraiĢ‚ne dans lā€™antre de la creĢation litteĢraire, dans son making-of: du balbutiement dā€™un livre, de la page blanche, aux doutes et questionnements sur le choix du Ā«Ā jeĀ Ā» ou du Ā«Ā ilĀ Ā» du preĢsent ou du passeĢ, du genre, et du plan, aĢ€ lā€™exergue. Et ce conseil preĢcieux de ne surtout pas Ā«Ā modifierĀ Ā» la phrase citeĢe, ce qui peut eĢ‚tre fatal. AĢ€ travers de neĢbuleuses interviews, conseils et essais il puise lā€™essence dans ces rituels et cette rigueur qui ponctuent lā€™eĢcriture au quotidien. Simenon a confieĢ sa distance et ses techniques, il ne lisait plus quand il eĢcrivait. Victor Hugo eĢcrivait de 5 heures aĢ€ midi. James Baldwin a longtemps eĢcrit la nuit. Pierre Michon a eĢcrit aĢ€ la commande Ā«Ā Mythologies dā€™hiverĀ Ā» et Ā«Ā Trois auteursĀ Ā» Kundera scelle presque tous ses livres en 7 chapitres. rythmeĢs comme un concerto. Un roman cā€™est dā€™abord et surtout le deĢsir profond dā€™un auteur. HeĢleĢ€ne Cixous en parle si bien de ce deĢsir. Et puis, toujours suivre ce conseil dā€™Oscar Wilde comme un adage Ā«Ā Soyez-vous meĢ‚me, les autres sont deĢjaĢ€ prisĀ !Ā» Ce livre ne rend pas eĢcrivain mais peut faire gagner du temps aĢ€ qui reĢ‚ve dā€™eĢcrire. Il deĢvoile les eĢcueils aĢ€ fuir et ce quā€™il faut eĢviter de faire. Les dix commandements de lā€™eĢcrivain sont aĢ€ la page 149. šŸ”„ Pierre Assouline est membre de lā€™AcadeĢmie Goncourt. Biographe de Simenon, Dassault, jā€™ai lu tous ses livres šŸ˜‡ Il enseigne lā€™eĢcriture aĢ€ Sciences Po depuis vingt-cinq ans. Avec Ā«Ā Comment eĢcrireĀ Ā» il scelle une bible preĢcieuse et passionnante pour les amoureux de la litteĢrature et des ateliers dā€™eĢcriture. On peut le lire assiduĢ‚ment ou le feuilleter. Et puis ce mot de Racine Ā«Ā  Quand mon plan est fait, ma pieĢ€ce est faiteĀ Ā» Ā«Ā Les amateurs attendent lā€™inspiration les autres se mettent au travail.Ā Ā» Philip Roth AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment ! šŸ¤ŽšŸ¤ŽšŸ¤ŽOu aĢ€ offrir !
219 18 a month ago
Passion Freud šŸ”„
Dans la religion Juive pour eĢloigner lā€™ange de la mort et lā€™induire en erreur on donne un autre preĢnom au malade. Ainsi Martha Freud a embaucheĢ une infirmieĢ€re aĢ€ cet effet: La garde malade portera le preĢnom de sa fille Anna  et Anna sera  Amy. Elle  devient treĢ€s vite la confidente de la fille de Freud. 
Le livre sā€™ouvre en 1946 Anna Freud vit toujours au 20 Maresfield Gardens,  ceĢleĢ€bre adresse aĢ€ Londres ouĢ€ la famille Freud a pu eĢ‚tre exfiltreĢe  de Vienne apreĢ€s lā€™Anschluss. -Anna sera seĢquestreĢe une journeĢe par la gestapo avant leur deĢpart- 
Les chapitres  oscillent dans le temps de 1921 aĢ€ 1982.
Anna lutte depuis  depuis son enfance  afin de se faire une place dans cette fratrie de six enfants dont elle est la benjamine.  Elle est teĢ€s agiteĢe,  anorexique, et en conflit avec Sophie  la preĢfeĢreĢe des parents qui disparaiĢ‚t preĢmatureĢment. Trois anneĢes sur le divan avec son peĢ€re. Mais, Anna nā€™a pas deĢpasseĢ le complexe dā€™Oedipe. Et consacrera sa vie aĢ€ son peĢ€re. 
Cet automne 1921 elle a vingt-six ans lorsquā€™elle fait la connaissance de Lou Andreas SalomeĢ qui se forme aĢ€ la psychanalyse.  Elle est la seule des enfants de Freud aĢ€ suivre sa voie et sera sa vestale. ApreĢ€s  une formation dā€™enseignante aĢ€ lā€™EĢcole Montessori de Vienne en 1914Ā elle enseigne jusquā€™en 1920. Par lā€™entremise de son peĢ€re, elle est preĢsente lors des discussions du ComiteĢ de la SocieĢteĢ psychanalytique de Vienne, ouĢ€ elle est finalement admise comme membre en 1924. Elle revendique une peĢdagogie nouvelle, En 1935, elle publie Ā«Ā Le moi et les meĢcanismes de deĢfenseĀ Ā», œuvre fondatrice de la psychologie du Moi. Deux ans plus tard, toujours aĢ€ Vienne, elle fonde la Jackson Nursery, une clinique de theĢrapie pour enfants avec Eva Rosenfeld et la troublante Dorothy Burlingham,. 
Isabelle Pandazopoulos signe un roman familial romanesque et historique,  finement  documenteĢ ouĢ€ la petite histoire enlace la grande avec la psychanalyse face aĢ€ lā€™obscurantisme. 
Un page-turner qui donne envie dā€™en savoir plus sur  la leĢgende de la famille Freud. 
AĢ€ lire treĢ€s vite šŸ§”
Jā€™ai eĢgalement lu le Ā«Ā Sentiment des creĢpusculesĀ Ā» de CleĢmence Boulouque.  Je vous recommande vivement ces deux lectures qui se compleĢ€tent.
Passion Freud šŸ”„ Dans la religion Juive pour eĢloigner lā€™ange de la mort et lā€™induire en erreur on donne un autre preĢnom au malade. Ainsi Martha Freud a embaucheĢ une infirmieĢ€re aĢ€ cet effet: La garde malade portera le preĢnom de sa fille Anna et Anna sera Amy. Elle devient treĢ€s vite la confidente de la fille de Freud. Le livre sā€™ouvre en 1946 Anna Freud vit toujours au 20 Maresfield Gardens, ceĢleĢ€bre adresse aĢ€ Londres ouĢ€ la famille Freud a pu eĢ‚tre exfiltreĢe de Vienne apreĢ€s lā€™Anschluss. -Anna sera seĢquestreĢe une journeĢe par la gestapo avant leur deĢpart- Les chapitres oscillent dans le temps de 1921 aĢ€ 1982. Anna lutte depuis depuis son enfance afin de se faire une place dans cette fratrie de six enfants dont elle est la benjamine. Elle est teĢ€s agiteĢe, anorexique, et en conflit avec Sophie la preĢfeĢreĢe des parents qui disparaiĢ‚t preĢmatureĢment. Trois anneĢes sur le divan avec son peĢ€re. Mais, Anna nā€™a pas deĢpasseĢ le complexe dā€™Oedipe. Et consacrera sa vie aĢ€ son peĢ€re. Cet automne 1921 elle a vingt-six ans lorsquā€™elle fait la connaissance de Lou Andreas SalomeĢ qui se forme aĢ€ la psychanalyse. Elle est la seule des enfants de Freud aĢ€ suivre sa voie et sera sa vestale. ApreĢ€s une formation dā€™enseignante aĢ€ lā€™EĢcole Montessori de Vienne en 1914Ā elle enseigne jusquā€™en 1920. Par lā€™entremise de son peĢ€re, elle est preĢsente lors des discussions du ComiteĢ de la SocieĢteĢ psychanalytique de Vienne, ouĢ€ elle est finalement admise comme membre en 1924. Elle revendique une peĢdagogie nouvelle, En 1935, elle publie Ā«Ā Le moi et les meĢcanismes de deĢfenseĀ Ā», œuvre fondatrice de la psychologie du Moi. Deux ans plus tard, toujours aĢ€ Vienne, elle fonde la Jackson Nursery, une clinique de theĢrapie pour enfants avec Eva Rosenfeld et la troublante Dorothy Burlingham,. Isabelle Pandazopoulos signe un roman familial romanesque et historique, finement documenteĢ ouĢ€ la petite histoire enlace la grande avec la psychanalyse face aĢ€ lā€™obscurantisme. Un page-turner qui donne envie dā€™en savoir plus sur la leĢgende de la famille Freud. AĢ€ lire treĢ€s vite šŸ§” Jā€™ai eĢgalement lu le Ā«Ā Sentiment des creĢpusculesĀ Ā» de CleĢmence Boulouque. Je vous recommande vivement ces deux lectures qui se compleĢ€tent.
302 34 a month ago