Vies minuscules šŸ’œ
 Ā«Ā Je me suis apercĢ§u que dans la filiation, il ne suffit pas que le peĢ€re reconnaisse le fils, comme il le fait aĢ€ la mairie, mais il faut que le fils reconnaisse le peĢ€re et lā€™admetteĀ Ā» Yves HarteĢ. 
Au deĢceĢ€s de son peĢ€re, le narrateur revient aĢ€ la maison paternelle afin de la vider et choisir ce quā€™il va conserver.  Il trouve dans la bibliotheĢ€que ce livre sur Le Greco, un clin dā€™Å“il deĢlicat au  preĢceĢ€dent livre de lā€™auteur, Ā«Ā La main sur le cœurĀ Ā» ou encore un livre de Pierre Michon... aĢ€ qui on pense eĢgalement en tournant les pages brillantes. 
Dans le bureau, le narrateur exhume  ce dossier oublieĢ qui faisait la fierteĢ dā€™un peĢ€re, des fragments de vie:  un recueil de notes eĢcrites aĢ€ vingt ans lorsque le narrateur jeune journaliste  enqueĢ‚tait sur la solitude. Il avait croiseĢ des personnages,  interlopes, esseuleĢs, des anonymes incognito croqueĢs aĢ€ lā€™encre dā€™une plume seĢpia. 
Ce  bar jaune de Bordeaux caravanseĢrail de ses solitudes et meĢlancolies  est nimbeĢe de cette atmospheĢ€re suranneĢe. 
AĢ€ travers cette kyrielle de portraits  deĢlicats fractureĢs par la vie. On croise Mademoiselle Anne, institutrice le jour dans les Charente et collectionneuse la nuit. Elle a deĢcideĢ dā€™eĢ‚tre une  collectionneuse dā€™ amants dā€™un soir. 
 Dominique Lebon si laid et si touchant aĢ€ la fois. Un SDF qui se bat pour avoir un domicile fixe afin de pouvoir travailler. Un eĢthylique ineĢpuisable sur les orages.
La solitude du peĢ€re disparu si peu prolixe se superpose aĢ€ celle du fils seul eĢgalement. Le peĢ€re avait  annoteĢ ses nouvelles. 
Cā€™est son rendez-vous hors du temps avec son peĢ€re disparu. La dernieĢ€re page est juste sublime. Yves HarteĢ a eĢteĢ journaliste et grand reporter. Il a recĢ§u le prix Albert Londres. Avec Ā«Ā Dā€™autres solitudesĀ Ā» il  scelle  un grand roman litteĢraire. 
AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment!! #yvesharte #parmidautressolitudes @cherchemidiediteur #lamainsurlecoeur
Vies minuscules šŸ’œ Ā«Ā Je me suis apercĢ§u que dans la filiation, il ne suffit pas que le peĢ€re reconnaisse le fils, comme il le fait aĢ€ la mairie, mais il faut que le fils reconnaisse le peĢ€re et lā€™admetteĀ Ā» Yves HarteĢ. Au deĢceĢ€s de son peĢ€re, le narrateur revient aĢ€ la maison paternelle afin de la vider et choisir ce quā€™il va conserver. Il trouve dans la bibliotheĢ€que ce livre sur Le Greco, un clin dā€™Å“il deĢlicat au preĢceĢ€dent livre de lā€™auteur, Ā«Ā La main sur le cœurĀ Ā» ou encore un livre de Pierre Michon... aĢ€ qui on pense eĢgalement en tournant les pages brillantes. Dans le bureau, le narrateur exhume ce dossier oublieĢ qui faisait la fierteĢ dā€™un peĢ€re, des fragments de vie: un recueil de notes eĢcrites aĢ€ vingt ans lorsque le narrateur jeune journaliste enqueĢ‚tait sur la solitude. Il avait croiseĢ des personnages, interlopes, esseuleĢs, des anonymes incognito croqueĢs aĢ€ lā€™encre dā€™une plume seĢpia. Ce bar jaune de Bordeaux caravanseĢrail de ses solitudes et meĢlancolies est nimbeĢe de cette atmospheĢ€re suranneĢe. AĢ€ travers cette kyrielle de portraits deĢlicats fractureĢs par la vie. On croise Mademoiselle Anne, institutrice le jour dans les Charente et collectionneuse la nuit. Elle a deĢcideĢ dā€™eĢ‚tre une collectionneuse dā€™ amants dā€™un soir. Dominique Lebon si laid et si touchant aĢ€ la fois. Un SDF qui se bat pour avoir un domicile fixe afin de pouvoir travailler. Un eĢthylique ineĢpuisable sur les orages. La solitude du peĢ€re disparu si peu prolixe se superpose aĢ€ celle du fils seul eĢgalement. Le peĢ€re avait annoteĢ ses nouvelles. Cā€™est son rendez-vous hors du temps avec son peĢ€re disparu. La dernieĢ€re page est juste sublime. Yves HarteĢ a eĢteĢ journaliste et grand reporter. Il a recĢ§u le prix Albert Londres. Avec Ā«Ā Dā€™autres solitudesĀ Ā» il scelle un grand roman litteĢraire. AĢ€ lire treĢ€s vite eĢvidemment!! #yvesharte #parmidautressolitudes @cherchemidiediteur #lamainsurlecoeur
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