Pavese lā€™homme des collines a cette nostalgie inouiĢˆe des eĢteĢs passeĢs sur la colline. Il se tue en eĢteĢ, quelques jours avant son 42 eme anniversaire. 
Son roman Ā«Le bel eĢteĢĀ Ā» venait de recevoir le prestigieux prix Strega. AdapteĢ au cineĢma par Antonioni cinq ans apreĢ€s le suicide de Pavese. Et, eĢgalement en septembre dernier. 
Ā«Le bel eĢteĢĀ» est un triptyque qui se deĢroule aĢ€ Turin. Il scelle la fin de lā€™adolescence, de lā€™innocence et des illusions. 
Ginia 16 ans, travaille dans un atelier, et vit avec son freĢ€re Severino. Elle ne veut plus eĢ‚tre une petite fille et reĢ‚ve de sā€™amuser et Ā«Ā dā€™eĢ‚tre une femmeĀ Ā» 
Tina son amie Ā«ne veut  plus dormir car cā€™est du temps voleĢ aĢ€ la rigolade.Ā Ā» Le jour se leĢ€ve et la feĢ‚te est finie. 
Ginia est fascineĢe  par AmeĢlia,  un modeĢ€le nu de peintre qui lui preĢsente Guido si cruel. 
Ā«Ā Le diable sur les collinesĀ Ā» le deuxieĢ€me opus, receĢ€le des nuits de freĢneĢsie dā€™Oreste, Pierrette et du narrateur tous eĢtudiants. Oreste pense que Ā«Ā lā€™aĢ‚me la plus ancienne quā€™on ait aĢ€ lā€™inteĢrieur de soi est celle du temps ouĢ€ on eĢtait moĢ‚me.Ā» 
Alors que pour Poli le meĢlancolique, Ā«il est facile de vivre quand on sait se libeĢrer des illusions.Ā» 
Pavese deĢcrit entre ses pages poeĢtiques ce jardin face aĢ€ lā€™hoĢ‚tel Roma dans lequel il se tuerait. 
Je nā€™ai pas pu mā€™empeĢ‚cher de lā€™imaginer traversant la piazza Carlo Alberto et cette fameuse gare centrale. EsseuleĢ, dans cette rue bordeĢe dā€™arcades cette dernieĢ€re fin de lā€™eĢteĢ 1950. 
Lā€™eĢcriture est-elle parfois preĢmonitoire? ou alors Pavese a semeĢ sciemment des indices sur son suicide en deĢcrivant celui de la jeune Rosetta dans le troisieĢ€me volet Ā«Entre femmes seulesĀ Ā» ouĢ€ Momina sā€™enteĢ‚te avec cette question Ā«Ā Vivre cā€™est accepter la vie?Ā Ā» 
Jā€™ai lu Ā«Le bel eĢteĢĀ» aĢ€ lā€™adolescence et, jā€™ai eĢteĢ toucheĢ  par Ginia  si naiĢˆve, une amoureuse a sens unique et CleĢlia si libre et ambitieuse dans les rues de Turin. 
Mais le Corrado de Ā«Ā La maison sur la collineĀ Ā» mā€™avait agaceĢe, glaceĢe et puis je nā€™ai plus lu Pavese. 
Cette relecture aĢ€ lā€™aune de son journal Ā«Le meĢtier dā€™eĢcrire Ā Ā» lu cet eĢteĢ, fut plus sensible. HanteĢ depuis lā€™aĢ‚ge de 15 ans, par le suicide, Ā«Ā ce vice absurdeĀ Ā» Pavese y distille sa douleur de vivre et la fin de lā€™innocence. šŸ©µ
Pavese lā€™homme des collines a cette nostalgie inouiĢˆe des eĢteĢs passeĢs sur la colline. Il se tue en eĢteĢ, quelques jours avant son 42 eme anniversaire. Son roman Ā«Le bel eĢteĢĀ Ā» venait de recevoir le prestigieux prix Strega. AdapteĢ au cineĢma par Antonioni cinq ans apreĢ€s le suicide de Pavese. Et, eĢgalement en septembre dernier. Ā«Le bel eĢteĢĀ» est un triptyque qui se deĢroule aĢ€ Turin. Il scelle la fin de lā€™adolescence, de lā€™innocence et des illusions. Ginia 16 ans, travaille dans un atelier, et vit avec son freĢ€re Severino. Elle ne veut plus eĢ‚tre une petite fille et reĢ‚ve de sā€™amuser et Ā«Ā dā€™eĢ‚tre une femmeĀ Ā» Tina son amie Ā«ne veut plus dormir car cā€™est du temps voleĢ aĢ€ la rigolade.Ā Ā» Le jour se leĢ€ve et la feĢ‚te est finie. Ginia est fascineĢe par AmeĢlia, un modeĢ€le nu de peintre qui lui preĢsente Guido si cruel. Ā«Ā Le diable sur les collinesĀ Ā» le deuxieĢ€me opus, receĢ€le des nuits de freĢneĢsie dā€™Oreste, Pierrette et du narrateur tous eĢtudiants. Oreste pense que Ā«Ā lā€™aĢ‚me la plus ancienne quā€™on ait aĢ€ lā€™inteĢrieur de soi est celle du temps ouĢ€ on eĢtait moĢ‚me.Ā» Alors que pour Poli le meĢlancolique, Ā«il est facile de vivre quand on sait se libeĢrer des illusions.Ā» Pavese deĢcrit entre ses pages poeĢtiques ce jardin face aĢ€ lā€™hoĢ‚tel Roma dans lequel il se tuerait. Je nā€™ai pas pu mā€™empeĢ‚cher de lā€™imaginer traversant la piazza Carlo Alberto et cette fameuse gare centrale. EsseuleĢ, dans cette rue bordeĢe dā€™arcades cette dernieĢ€re fin de lā€™eĢteĢ 1950. Lā€™eĢcriture est-elle parfois preĢmonitoire? ou alors Pavese a semeĢ sciemment des indices sur son suicide en deĢcrivant celui de la jeune Rosetta dans le troisieĢ€me volet Ā«Entre femmes seulesĀ Ā» ouĢ€ Momina sā€™enteĢ‚te avec cette question Ā«Ā Vivre cā€™est accepter la vie?Ā Ā» Jā€™ai lu Ā«Le bel eĢteĢĀ» aĢ€ lā€™adolescence et, jā€™ai eĢteĢ toucheĢ par Ginia si naiĢˆve, une amoureuse a sens unique et CleĢlia si libre et ambitieuse dans les rues de Turin. Mais le Corrado de Ā«Ā La maison sur la collineĀ Ā» mā€™avait agaceĢe, glaceĢe et puis je nā€™ai plus lu Pavese. Cette relecture aĢ€ lā€™aune de son journal Ā«Le meĢtier dā€™eĢcrire Ā Ā» lu cet eĢteĢ, fut plus sensible. HanteĢ depuis lā€™aĢ‚ge de 15 ans, par le suicide, Ā«Ā ce vice absurdeĀ Ā» Pavese y distille sa douleur de vivre et la fin de lā€™innocence. šŸ©µ
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