Cā€™est aĢ€ lā€™adolescence que Mariana Enriquez deĢcouvre Silvina Ocampo. SeĢduite par la fameuse Ā«Anthologie de la litteĢrature fantastiqueĀ» eĢcrite  par Borges, Silvana Ocampo et son mari, Bioy Casares. Ce recueil  fut sa bible  pendant de nombreuses anneĢes Ā«Ā son ADNĀ Ā». Il lui a confeĢreĢ Ā«la leĢgitimiteĢ dā€™eĢ‚tre une eĢcrivaine de litteĢrature fantastiqueĀ ; dā€™horreur et de science-fictionĀ». et dā€™eĢ‚tre quelque part aĢ€ son tour la petite sœur de Silvina Ocampo.
Fascinante, eĢvanescente,  sibylline et finalement avant gardiste. Silvina  Ocampo est la petite sœur de Victoria, aussi importante que Eva Perron en Argentine et fondatrice de la revue Ā«Ā SurĀ Ā»
 Elle se surnommait lā€™etceĢteĢra de la famille et occupe une place complexe, trop petite pour partager quoi que ce soit avec ses sœurs.  AĢ€ lā€™ombre, mais elle preĢfeĢrait rester discreĢ€te pour conserver  plus de liberteĢ  dans sa vie priveĢe. Elle apprend dā€™abord le francĢ§ais. Son eĢducation francophone transparaiĢ‚t dans son eĢcriture.
Talentueuse elle peignait et aĢ€ Paris. Picasso refuse de la prendre comme eĢleĢ€ve.  Giorgio De Chirico sera son professeur. Elle refuse quā€™il lui signe ses tableaux qui ressemblaient aux siens. De retour aĢ€ Buenos Aires elle se concentre plus sur la poeĢsie et eĢcrit des nouvelles.  Elle rencontre Bioye et lā€™eĢpouse plus tard. 
Ses relations enflamment les fantasmes et les conjectures sur sa vie priveĢe : avec son mari, Adolfo Bioy Casares si volage. Sa fideĢ€le  amitieĢ avec Borges, qui chaque soir diĢ‚nait chez eux. Les neĢbuleuses liaisons dont on lā€™avait affubleĢe, dont celle avec  la poeĢtesse Alejandra Pizarnik. En 1959 elle publie Ā«Ā La furieĀ Ā»  le plus ocampien de ses recueils.  La Petite sœur, est une biographie hybride, qui leĢ€ve le voile  sur cette œuvre meĢconnue et si peu  traduite en francĢ§ais. 
Mariana Enriquez distille un portrait deĢlicat et par fragments. Elle a  eĢcaleĢ les articles de presse, rencontreĢ le peu de  personnes encore vivantes qui ont connu Silvina Ocampo. .Ce livre perce eĢgalement ce  mysteĢ€re,  qui se cachait derrieĢ€re ses grandes lunettes noires aĢ€ monture blanche? 
Brillante traduction de lā€™espagnol (Argentine) de Anne Plantagenet qui traduit lā€™Å“uvre de Mariana Enriquez.
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Cā€™est aĢ€ lā€™adolescence que Mariana Enriquez deĢcouvre Silvina Ocampo. SeĢduite par la fameuse Ā«Anthologie de la litteĢrature fantastiqueĀ» eĢcrite par Borges, Silvana Ocampo et son mari, Bioy Casares. Ce recueil fut sa bible pendant de nombreuses anneĢes Ā«Ā son ADNĀ Ā». Il lui a confeĢreĢ Ā«la leĢgitimiteĢ dā€™eĢ‚tre une eĢcrivaine de litteĢrature fantastiqueĀ ; dā€™horreur et de science-fictionĀ». et dā€™eĢ‚tre quelque part aĢ€ son tour la petite sœur de Silvina Ocampo. Fascinante, eĢvanescente, sibylline et finalement avant gardiste. Silvina Ocampo est la petite sœur de Victoria, aussi importante que Eva Perron en Argentine et fondatrice de la revue Ā«Ā SurĀ Ā» Elle se surnommait lā€™etceĢteĢra de la famille et occupe une place complexe, trop petite pour partager quoi que ce soit avec ses sœurs. AĢ€ lā€™ombre, mais elle preĢfeĢrait rester discreĢ€te pour conserver plus de liberteĢ dans sa vie priveĢe. Elle apprend dā€™abord le francĢ§ais. Son eĢducation francophone transparaiĢ‚t dans son eĢcriture. Talentueuse elle peignait et aĢ€ Paris. Picasso refuse de la prendre comme eĢleĢ€ve. Giorgio De Chirico sera son professeur. Elle refuse quā€™il lui signe ses tableaux qui ressemblaient aux siens. De retour aĢ€ Buenos Aires elle se concentre plus sur la poeĢsie et eĢcrit des nouvelles. Elle rencontre Bioye et lā€™eĢpouse plus tard. Ses relations enflamment les fantasmes et les conjectures sur sa vie priveĢe : avec son mari, Adolfo Bioy Casares si volage. Sa fideĢ€le amitieĢ avec Borges, qui chaque soir diĢ‚nait chez eux. Les neĢbuleuses liaisons dont on lā€™avait affubleĢe, dont celle avec la poeĢtesse Alejandra Pizarnik. En 1959 elle publie Ā«Ā La furieĀ Ā» le plus ocampien de ses recueils. La Petite sœur, est une biographie hybride, qui leĢ€ve le voile sur cette œuvre meĢconnue et si peu traduite en francĢ§ais. Mariana Enriquez distille un portrait deĢlicat et par fragments. Elle a eĢcaleĢ les articles de presse, rencontreĢ le peu de personnes encore vivantes qui ont connu Silvina Ocampo. .Ce livre perce eĢgalement ce mysteĢ€re, qui se cachait derrieĢ€re ses grandes lunettes noires aĢ€ monture blanche? Brillante traduction de lā€™espagnol (Argentine) de Anne Plantagenet qui traduit lā€™Å“uvre de Mariana Enriquez. AĢ€ lirešŸ”„
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