Pour Artpress, Félix Gatier a lu « Trois éveils » de Lionel Ruffel, une « esthétique de la résistance » :
« Nous peinons à dormir. Le monde, tel qu’il nous sollicite, nous maintient éveillés en un état d’hébétude. On pourrait partir de cette hypothèse pour aborder l’essai « Trois éveils » de Lionel Ruffel. (...) Il s’agit, pour l’auteur, de partir de son expérience pour démontrer comment le capitalisme tardif nous maintient dans un état d’éveil qui n’ouvre sur rien. A cet état d’hébétude du sujet postmodeme, Ruffel oppose, selon un mode associatif qui préside à l’économie de son essai, un autre éveil, historique et critique, conscient celui-là: celui de Victor Klemperer (1881-1960). (...) On pense ici, évidemment, à William Burroughs tant, ce que vise Ruffel dans cet essai d’auto-théorie, c’est l’aptitude de la littérature à inventer une langue soustraite à celle du pouvoir, ce qui passe par l’invention de nouvelles formes et de nouveaux dispositifs d’écriture. Il s’agit donc de scruter quelles formes d’art adviennent dans ce hors-champ. »
https://www.artpress.com/2024/11/20/sommaire-du-n527-decembre-2024/
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