Ceci est un espoir. J’ai du mal avec les semaines qui précèdent la trêve de fin d’année. J’ai du mal avec l’hyper activité que cela suppose, j’ai du mal avec l’ultraconsumérisme, je me sens prise à la gorge par toutes les propositions d’achats qui submergent ma boite mail, j’ai du mal avec tout ce qu’il faut boucler sous prétexte que nous allons avoir quelques jours de répit, j’ai du mal avec la perspective qu’il faudrait finir au bout du rouleau pour pouvoir lâcher la rampe, et honnêtement, j’ai même du mal avec moi-même. Je me trouve moins pertinente et je rumine, en perdant un temps précieux, alors que je sais pertinemment que c’est une période qui exige indulgence, conscience et clarté d’esprit. Ma seule stratégie dans ces moments-là est de me concentrer sur ce qui me semble beau. Je cherche, comme une nécessité absolue toute les traces de beauté, comme un chasseur à l’affut de vivres pour sa survie. C’est dans cet état d’alerte, que je suis tombée hier, sur une scène qui m’a bouleversée. Je marchais dans la rue et à l’angle deux femmes discutaient debout. Je n’entendais pas leurs paroles, mais je savais qu’elles discutaient d’un sujet suffisamment profond pour se regarder droit dans les yeux, fixement, étrangères à l’extérieur. Au bout de quelques instants, elles se sont prises dans les bras s’offrant une vraie étreinte, pas une petite caresse de sympathie, non, un vrai enlacement, les yeux fermés. Une étreinte qui n’a pas honte de durer. Et tout à coup, cette longueur m’a émue car c’est curieux comme notre pudeur nous pousse souvent à abréger, à rapidement nous détacher. Or, je ne sais pas ce que se sont dit ces femmes, mais leurs bras mêlés contenaient toute la beauté du monde. « Aimons toujours ! Aimons encore ! Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.L’amour, c’est le cri de l’aurore, L’amour c’est l’hymne de la nuit. Ce que le flot dit aux rivages,Ce que le vent dit aux vieux monts, Ce que l’astre dit aux nuages, C’est le mot ineffable : Aimons !L’amour fait songer, vivre et croire. Il a pour réchauffer le cœur, Un rayon de plus que la gloire,Et ce rayon c’est le bonheur ! » - Victor Hugo. Je vous souhaite la force d’une étreinte. #Bonjour
Ceci est un espoir. J’ai du mal avec les semaines qui précèdent la trêve de fin d’année. J’ai du mal avec l’hyper activité que cela suppose, j’ai du mal avec l’ultraconsumérisme, je me sens prise à la gorge par toutes les propositions d’achats qui submergent ma boite mail, j’ai du mal avec tout ce qu’il faut boucler sous prétexte que nous allons avoir quelques jours de répit, j’ai du mal avec la perspective qu’il faudrait finir au bout du rouleau pour pouvoir lâcher la rampe, et honnêtement, j’ai même du mal avec moi-même. Je me trouve moins pertinente et je rumine, en perdant un temps précieux, alors que je sais pertinemment que c’est une période qui exige indulgence, conscience et clarté d’esprit. Ma seule stratégie dans ces moments-là est de me concentrer sur ce qui me semble beau. Je cherche, comme une nécessité absolue toute les traces de beauté, comme un chasseur à l’affut de vivres pour sa survie. C’est dans cet état d’alerte, que je suis tombée hier, sur une scène qui m’a bouleversée. Je marchais dans la rue et à l’angle deux femmes discutaient debout. Je n’entendais pas leurs paroles, mais je savais qu’elles discutaient d’un sujet suffisamment profond pour se regarder droit dans les yeux, fixement, étrangères à l’extérieur. Au bout de quelques instants, elles se sont prises dans les bras s’offrant une vraie étreinte, pas une petite caresse de sympathie, non, un vrai enlacement, les yeux fermés. Une étreinte qui n’a pas honte de durer. Et tout à coup, cette longueur m’a émue car c’est curieux comme notre pudeur nous pousse souvent à abréger, à rapidement nous détacher. Or, je ne sais pas ce que se sont dit ces femmes, mais leurs bras mêlés contenaient toute la beauté du monde. « Aimons toujours ! Aimons encore ! Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.L’amour, c’est le cri de l’aurore, L’amour c’est l’hymne de la nuit. Ce que le flot dit aux rivages,Ce que le vent dit aux vieux monts, Ce que l’astre dit aux nuages, C’est le mot ineffable : Aimons !L’amour fait songer, vivre et croire. Il a pour réchauffer le cœur, Un rayon de plus que la gloire,Et ce rayon c’est le bonheur ! » - Victor Hugo. Je vous souhaite la force d’une étreinte. #Bonjour
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