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Marie Robert

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Bienvenue dans « Le Répondeur du Réconfort » imaginé à l’occasion de la sortie de mon livre « Le Miracle du Réconfort » chez @flammarionlivres @versilio.editions 

Il y a quelques semaines, je vous ai sollicités pour témoigner et poser vos questions au sujet du réconfort. L’idée étant de nous retrouver tous les mercredis soirs d’octobre autour de cette thématique qui m’est si chère et de créer un espace de réconfort. 

Je vous remercie infiniment pour votre soutien depuis tant d’années et cet espace réconfortant que nous avons su faire vivre ensemble. Continuons, plus que jamais.

Le Miracle du Réconfort aux éditions Flammarion Versilio, disponible en librairie. #Réconfort
Bienvenue dans « Le Répondeur du Réconfort » imaginé à l’occasion de la sortie de mon livre « Le Miracle du Réconfort » chez @flammarionlivres @versilio.editions Il y a quelques semaines, je vous ai sollicités pour témoigner et poser vos questions au sujet du réconfort. L’idée étant de nous retrouver tous les mercredis soirs d’octobre autour de cette thématique qui m’est si chère et de créer un espace de réconfort. Je vous remercie infiniment pour votre soutien depuis tant d’années et cet espace réconfortant que nous avons su faire vivre ensemble. Continuons, plus que jamais. Le Miracle du Réconfort aux éditions Flammarion Versilio, disponible en librairie. #Réconfort
1.1K 53 2 months ago
Bienvenue dans « Le Répondeur du Réconfort » imaginé à l’occasion de la sortie de mon livre « Le Miracle du Réconfort » chez @flammarionlivres @versilio.editions 

Il y a quelques semaines, je vous ai sollicités pour témoigner et poser vos questions au sujet du réconfort. L’idée étant de nous retrouver tous les mercredis soirs d’octobre autour de cette thématique qui m’est si chère et de créer un espace de réconfort. 

Je vous remercie infiniment pour votre soutien depuis tant d’années et cet espace réconfortant que nous avons su faire vivre ensemble. Continuons, plus que jamais.

Le Miracle du Réconfort aux éditions Flammarion Versilio, disponible en librairie. #Réconfort
Bienvenue dans « Le Répondeur du Réconfort » imaginé à l’occasion de la sortie de mon livre « Le Miracle du Réconfort » chez @flammarionlivres @versilio.editions Il y a quelques semaines, je vous ai sollicités pour témoigner et poser vos questions au sujet du réconfort. L’idée étant de nous retrouver tous les mercredis soirs d’octobre autour de cette thématique qui m’est si chère et de créer un espace de réconfort. Je vous remercie infiniment pour votre soutien depuis tant d’années et cet espace réconfortant que nous avons su faire vivre ensemble. Continuons, plus que jamais. Le Miracle du Réconfort aux éditions Flammarion Versilio, disponible en librairie. #Réconfort
1.6K 40 2 months ago
Bienvenue dans « Le Répondeur du Réconfort » imaginé à l’occasion de la sortie de mon livre « Le Miracle du Réconfort » chez @flammarionlivres @versilio.editions 

Il y a quelques semaines, je vous ai sollicités pour témoigner et poser vos questions au sujet du réconfort. L’idée étant de nous retrouver tous les mercredis soirs d’octobre autour de cette thématique qui m’est si chère et de créer un espace de réconfort. 

Je vous remercie infiniment pour votre soutien depuis tant d’années et cet espace réconfortant que nous avons su faire vivre ensemble. Continuons, plus que jamais.

Le Miracle du Réconfort aux éditions Flammarion Versilio, disponible en librairie. #Réconfort
Bienvenue dans « Le Répondeur du Réconfort » imaginé à l’occasion de la sortie de mon livre « Le Miracle du Réconfort » chez @flammarionlivres @versilio.editions Il y a quelques semaines, je vous ai sollicités pour témoigner et poser vos questions au sujet du réconfort. L’idée étant de nous retrouver tous les mercredis soirs d’octobre autour de cette thématique qui m’est si chère et de créer un espace de réconfort. Je vous remercie infiniment pour votre soutien depuis tant d’années et cet espace réconfortant que nous avons su faire vivre ensemble. Continuons, plus que jamais. Le Miracle du Réconfort aux éditions Flammarion Versilio, disponible en librairie. #Réconfort
2K 57 2 months ago
Ceci est capital. Hier, j’ai croisé un ancien élève. Celui-ci, je l’ai connu à 15 ans. A l’époque, il était particulièrement en colère après la vie. En colère après ses parents qui n’étaient jamais là. En colère après les adultes qui ne comprenaient rien. En colère après cette société qui n’offrait pas d’horizon. Dans mon souvenir, il n’était que provocation, poussant l’autre dans ces retranchements les plus extrêmes. Hier, j’ai failli ne pas le reconnaître. En dix ans, chaque trait de son visage avait changé. Ce n’est pas tellement qu’il avait vieilli, c’est simplement qu’il avait l’air apaisé. Je lui ai tout de suite demandé ce qu’il avait fait pour arriver à cette douceur-là. C’est alors qu’il m’a expliqué qu’il travaillait dans une association intervenant auprès d’enfants malades : « Vous savez Marie, j’ai juste trouvé comment me réparer et réparer un peu ce monde ». J’ai eu les larmes aux yeux. Il y a ce concept que j’aime tant, issu de l’hébreu, que l’on nomme le « tikkun olam » et qui décrit précisément cela. Il ne s’agit pas de sauver le monde, ni de le recommencer, mais modestement, avec toute l’humilité qu’impose ce geste, tenter de le réparer. Car en s’essayant à la réparation, en visant un peu plus de justesse, je crois qu’on fait autre chose que se donner bonne conscience. En s’engageant vers l’autre, on se transforme soi-même, on retrouve la force d’un sol sous nos pieds. Henriette Stienberg, secrétaire générale du Secours Populaire, le résume en ces termes : « Chacun doit se sentir responsable du fait qu’il vit sur cette Terre et dans ce monde et qu’il a une responsabilité à ce titre. Et cette responsabilité suppose de se préoccuper de ceux qui l’entourent. Certains n’ont besoin de rien et s’en débrouillent très bien. C’est parfait. D’autres rencontrent des difficultés beaucoup plus importantes et le seul fait de regarder l’autre comme on aimerait soi-même être regardé est porteur d’énergie et de capacité d’action. Je l’ai toujours vérifié et je le vérifie toujours ». Que se passerait-il, en nous et dans notre société, si aujourd’hui nous tentions tous de réparer ce qui peut encore l’être ? Je vous souhaite de sortir vos outils. #Bonjour
Ceci est capital. Hier, j’ai croisé un ancien élève. Celui-ci, je l’ai connu à 15 ans. A l’époque, il était particulièrement en colère après la vie. En colère après ses parents qui n’étaient jamais là. En colère après les adultes qui ne comprenaient rien. En colère après cette société qui n’offrait pas d’horizon. Dans mon souvenir, il n’était que provocation, poussant l’autre dans ces retranchements les plus extrêmes. Hier, j’ai failli ne pas le reconnaître. En dix ans, chaque trait de son visage avait changé. Ce n’est pas tellement qu’il avait vieilli, c’est simplement qu’il avait l’air apaisé. Je lui ai tout de suite demandé ce qu’il avait fait pour arriver à cette douceur-là. C’est alors qu’il m’a expliqué qu’il travaillait dans une association intervenant auprès d’enfants malades : « Vous savez Marie, j’ai juste trouvé comment me réparer et réparer un peu ce monde ». J’ai eu les larmes aux yeux. Il y a ce concept que j’aime tant, issu de l’hébreu, que l’on nomme le « tikkun olam » et qui décrit précisément cela. Il ne s’agit pas de sauver le monde, ni de le recommencer, mais modestement, avec toute l’humilité qu’impose ce geste, tenter de le réparer. Car en s’essayant à la réparation, en visant un peu plus de justesse, je crois qu’on fait autre chose que se donner bonne conscience. En s’engageant vers l’autre, on se transforme soi-même, on retrouve la force d’un sol sous nos pieds. Henriette Stienberg, secrétaire générale du Secours Populaire, le résume en ces termes : « Chacun doit se sentir responsable du fait qu’il vit sur cette Terre et dans ce monde et qu’il a une responsabilité à ce titre. Et cette responsabilité suppose de se préoccuper de ceux qui l’entourent. Certains n’ont besoin de rien et s’en débrouillent très bien. C’est parfait. D’autres rencontrent des difficultés beaucoup plus importantes et le seul fait de regarder l’autre comme on aimerait soi-même être regardé est porteur d’énergie et de capacité d’action. Je l’ai toujours vérifié et je le vérifie toujours ». Que se passerait-il, en nous et dans notre société, si aujourd’hui nous tentions tous de réparer ce qui peut encore l’être ? Je vous souhaite de sortir vos outils. #Bonjour
3K 189 6 hours ago
Du 1er au 24 décembre, chaque jour une lecture du réconfort. Aujourd’hui « Le Discours de la méthode » de René Descartes🎄
Du 1er au 24 décembre, chaque jour une lecture du réconfort. Aujourd’hui « Le Discours de la méthode » de René Descartes🎄
573 28 15 hours ago
Ceci est une clé. L’heure est aux palmarès. Aux top dix des chansons que l’on a le plus écouté dans l’année, aux nombres de kilomètres que l’on a fait avec la Sncf, aux rétrospectives des moments phares ou aux minutes que l’on a consacrées au sport. Face à ce déferlement de bilans en tous genres, je me suis demandé ce qui philosophiquement m’avait le plus accompagné. Il y en a eu beaucoup des concepts qui, ces douze derniers mois, m’ont aidé à vivre, mais il y en a un en particulier que je souhaite partager encore et encore, et dont je ne me défais jamais depuis mes 16 ans. C’est cette idée chez Nietzsche de « dire oui à la vie ». Dire oui à la vie, c’est dire oui au bon comme au mauvais, au bien comme au mal, à nos réussites comme à nos fiascos. Dire oui à la vie, c’est dire oui au présent, et c’est peut-être cela, « vraiment vivre ». Une telle puissance affirmative exclut l’idée d’espoir, puisque nos forces doivent être tournées vers cette approbation de l’ici et du maintenant. Je veux dire oui à toutes les fois où j’ai eu l’impression de perdre pieds. Dire oui à toutes les fois où j’ai eu la surprise d’y arriver. Dire oui à la chaleur et au doute. Dire oui à la médiocrité et au grandiose. Dire oui aux matins d’échecs et aux soirs triomphants. Dire oui à ce qui fait mal et à ce qui caresse. Dire oui au vivant. Dire oui à cette chance exquise d’être sur cette terre. « Pour la nouvelle année. — Je vis encore, je pense encore : il faut encore que je vive, car il faut encore que je pense. (...) Je veux apprendre toujours davantage à considérer comme la beauté ce qu’il y a de nécessaire dans les choses : — c’est ainsi que je serai de ceux qui rendent belles les choses. Amor fati : que cela soit dorénavant mon amour. (…) Et, somme toute, pour voir grand : je veux, quelle que soit la circonstance, n’être une fois qu’affirmateur ! » - Nietzsche. Affirmer, avancer, accepter, regarder l’existence pour ce qu’elle est, une expérience dont l’amplitude ne cessera jamais de nous surprendre. Je vous souhaite d’écrire un palmarès de vos oui. #Bonjour
Ceci est une clé. L’heure est aux palmarès. Aux top dix des chansons que l’on a le plus écouté dans l’année, aux nombres de kilomètres que l’on a fait avec la Sncf, aux rétrospectives des moments phares ou aux minutes que l’on a consacrées au sport. Face à ce déferlement de bilans en tous genres, je me suis demandé ce qui philosophiquement m’avait le plus accompagné. Il y en a eu beaucoup des concepts qui, ces douze derniers mois, m’ont aidé à vivre, mais il y en a un en particulier que je souhaite partager encore et encore, et dont je ne me défais jamais depuis mes 16 ans. C’est cette idée chez Nietzsche de « dire oui à la vie ». Dire oui à la vie, c’est dire oui au bon comme au mauvais, au bien comme au mal, à nos réussites comme à nos fiascos. Dire oui à la vie, c’est dire oui au présent, et c’est peut-être cela, « vraiment vivre ». Une telle puissance affirmative exclut l’idée d’espoir, puisque nos forces doivent être tournées vers cette approbation de l’ici et du maintenant. Je veux dire oui à toutes les fois où j’ai eu l’impression de perdre pieds. Dire oui à toutes les fois où j’ai eu la surprise d’y arriver. Dire oui à la chaleur et au doute. Dire oui à la médiocrité et au grandiose. Dire oui aux matins d’échecs et aux soirs triomphants. Dire oui à ce qui fait mal et à ce qui caresse. Dire oui au vivant. Dire oui à cette chance exquise d’être sur cette terre. « Pour la nouvelle année. — Je vis encore, je pense encore : il faut encore que je vive, car il faut encore que je pense. (...) Je veux apprendre toujours davantage à considérer comme la beauté ce qu’il y a de nécessaire dans les choses : — c’est ainsi que je serai de ceux qui rendent belles les choses. Amor fati : que cela soit dorénavant mon amour. (…) Et, somme toute, pour voir grand : je veux, quelle que soit la circonstance, n’être une fois qu’affirmateur ! » - Nietzsche. Affirmer, avancer, accepter, regarder l’existence pour ce qu’elle est, une expérience dont l’amplitude ne cessera jamais de nous surprendre. Je vous souhaite d’écrire un palmarès de vos oui. #Bonjour
3K 262 a day ago
Du 1er au 24 décembre, chaque jour une lecture du réconfort. Aujourd’hui « L’existentialisme est un humanisme » de Jean-Paul Sartre🎄
Du 1er au 24 décembre, chaque jour une lecture du réconfort. Aujourd’hui « L’existentialisme est un humanisme » de Jean-Paul Sartre🎄
576 34 2 days ago
Ceci est un compliment. C’est un peu bizarre l’exercice de ce que l’on nomme « la promo ». Avec la sortie de mon dernier livre, je m’y prête dans un mélange de joie et d’appréhension, parce qu’avouons-le, parler une heure au téléphone avec une personne que l’on ne connaît pas, est une démarche non seulement singulière, mais aussi un peu trop narcissique pour moi. On ne sait jamais tout à fait ce que l’autre va retenir, ce qu’il va remarquer, ce qu’on doit dire, ce qu’on doit éluder. Même si les circonstances sont différentes, ça doit être la même chose lorsqu’on se rend à un premier rendez-vous. Certes, l’enjeu de séduction n’est pas le même, néanmoins, il y a toujours en arrière-plan l’idée qu’il faudrait « plaire ». Or, d’aussi loin que je m’en souvienne, cette notion m’a toujours déstabilisée, parce que fondamentalement, je ne sais pas ce qui « plaît ». Bien sûr, je ne vis pas dans une grotte, je suis consciente des tendances, je maîtrise un minimum les sujets à la mode, mais je n’ai pas l’esprit très au clair sur ce qu’on « attend » de moi. Souvent, je trouverais ça rassurant d’avoir en tête des étapes clés qui me diraient par où passer, des méthodes à cocher, des validations bien nettes, mais je ne les ai pas. J’ai un cerveau qui fonctionne comme il peut. J’ai envie de faire un statut sur le deuil un jour sur deux. Je peux citer Kant autant que Madonna. Je travaille sept jours sur sept mais je n’aime pas assister à des dîners. Je collectionne des photos de Penelope Cruz et je peux réciter par cœur des poèmes de Philippe Jaccottet. Je suis oppressée par les réseaux sociaux pourtant je publie chaque jour sur Instagram. J’ai adoré mes études mais je n’ai pas trouvé ça confortable. Au fond, je revendique notre droit collectif à être non conforme. Un journaliste a écrit ceci à mon sujet, sur un ton mi-figue, mi-raisin : « « Je suis une philosophe du réconfort. » Cette formule succincte, hétérodoxe, et, avouons-le, quelque peu étrange et grandiloquente, résume à elle seule l’éthos de cette philosophe inclassable ». Inclassable, voilà ce que je nous souhaite à tous ici. Plus que séduisants, je nous souhaite le courage d’être inclassable. #Bonjour 📷 @__jozue__
Ceci est un compliment. C’est un peu bizarre l’exercice de ce que l’on nomme « la promo ». Avec la sortie de mon dernier livre, je m’y prête dans un mélange de joie et d’appréhension, parce qu’avouons-le, parler une heure au téléphone avec une personne que l’on ne connaît pas, est une démarche non seulement singulière, mais aussi un peu trop narcissique pour moi. On ne sait jamais tout à fait ce que l’autre va retenir, ce qu’il va remarquer, ce qu’on doit dire, ce qu’on doit éluder. Même si les circonstances sont différentes, ça doit être la même chose lorsqu’on se rend à un premier rendez-vous. Certes, l’enjeu de séduction n’est pas le même, néanmoins, il y a toujours en arrière-plan l’idée qu’il faudrait « plaire ». Or, d’aussi loin que je m’en souvienne, cette notion m’a toujours déstabilisée, parce que fondamentalement, je ne sais pas ce qui « plaît ». Bien sûr, je ne vis pas dans une grotte, je suis consciente des tendances, je maîtrise un minimum les sujets à la mode, mais je n’ai pas l’esprit très au clair sur ce qu’on « attend » de moi. Souvent, je trouverais ça rassurant d’avoir en tête des étapes clés qui me diraient par où passer, des méthodes à cocher, des validations bien nettes, mais je ne les ai pas. J’ai un cerveau qui fonctionne comme il peut. J’ai envie de faire un statut sur le deuil un jour sur deux. Je peux citer Kant autant que Madonna. Je travaille sept jours sur sept mais je n’aime pas assister à des dîners. Je collectionne des photos de Penelope Cruz et je peux réciter par cœur des poèmes de Philippe Jaccottet. Je suis oppressée par les réseaux sociaux pourtant je publie chaque jour sur Instagram. J’ai adoré mes études mais je n’ai pas trouvé ça confortable. Au fond, je revendique notre droit collectif à être non conforme. Un journaliste a écrit ceci à mon sujet, sur un ton mi-figue, mi-raisin : « « Je suis une philosophe du réconfort. » Cette formule succincte, hétérodoxe, et, avouons-le, quelque peu étrange et grandiloquente, résume à elle seule l’éthos de cette philosophe inclassable ». Inclassable, voilà ce que je nous souhaite à tous ici. Plus que séduisants, je nous souhaite le courage d’être inclassable. #Bonjour 📷 @__jozue__
2.6K 194 2 days ago
Du 1er au 24 décembre, chaque jour une lecture du réconfort. Aujourd’hui « Donnez moi le temps» de Frida Kahlo🎄
Du 1er au 24 décembre, chaque jour une lecture du réconfort. Aujourd’hui « Donnez moi le temps» de Frida Kahlo🎄
2.3K 123 3 days ago
Ceci est un espoir. J’ai du mal avec les semaines qui précèdent la trêve de fin d’année. J’ai du mal avec l’hyper activité que cela suppose, j’ai du mal avec l’ultraconsumérisme, je me sens prise à la gorge par toutes les propositions d’achats qui submergent ma boite mail, j’ai du mal avec tout ce qu’il faut boucler sous prétexte que nous allons avoir quelques jours de répit, j’ai du mal avec la perspective qu’il faudrait finir au bout du rouleau pour pouvoir lâcher la rampe, et honnêtement, j’ai même du mal avec moi-même. Je me trouve moins pertinente et je rumine, en perdant un temps précieux, alors que je sais pertinemment que c’est une période qui exige indulgence, conscience et clarté d’esprit. Ma seule stratégie dans ces moments-là est de me concentrer sur ce qui me semble beau. Je cherche, comme une nécessité absolue toute les traces de beauté, comme un chasseur à l’affut de vivres pour sa survie. C’est dans cet état d’alerte, que je suis tombée hier, sur une scène qui m’a bouleversée. Je marchais dans la rue et à l’angle deux femmes discutaient debout. Je n’entendais pas leurs paroles, mais je savais qu’elles discutaient d’un sujet suffisamment profond pour se regarder droit dans les yeux, fixement, étrangères à l’extérieur. Au bout de quelques instants, elles se sont prises dans les bras s’offrant une vraie étreinte, pas une petite caresse de sympathie, non, un vrai enlacement, les yeux fermés. Une étreinte qui n’a pas honte de durer. Et tout à coup, cette longueur m’a émue car c’est curieux comme notre pudeur nous pousse souvent à abréger, à rapidement nous détacher. Or, je ne sais pas ce que se sont dit ces femmes, mais leurs bras mêlés contenaient toute la beauté du monde. « Aimons toujours ! Aimons encore ! Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.L’amour, c’est le cri de l’aurore, L’amour c’est l’hymne de la nuit. Ce que le flot dit aux rivages,Ce que le vent dit aux vieux monts, Ce que l’astre dit aux nuages, C’est le mot ineffable : Aimons !L’amour fait songer, vivre et croire. Il a pour réchauffer le cœur, Un rayon de plus que la gloire,Et ce rayon c’est le bonheur ! » - Victor Hugo. Je vous souhaite la force d’une étreinte. #Bonjour
Ceci est un espoir. J’ai du mal avec les semaines qui précèdent la trêve de fin d’année. J’ai du mal avec l’hyper activité que cela suppose, j’ai du mal avec l’ultraconsumérisme, je me sens prise à la gorge par toutes les propositions d’achats qui submergent ma boite mail, j’ai du mal avec tout ce qu’il faut boucler sous prétexte que nous allons avoir quelques jours de répit, j’ai du mal avec la perspective qu’il faudrait finir au bout du rouleau pour pouvoir lâcher la rampe, et honnêtement, j’ai même du mal avec moi-même. Je me trouve moins pertinente et je rumine, en perdant un temps précieux, alors que je sais pertinemment que c’est une période qui exige indulgence, conscience et clarté d’esprit. Ma seule stratégie dans ces moments-là est de me concentrer sur ce qui me semble beau. Je cherche, comme une nécessité absolue toute les traces de beauté, comme un chasseur à l’affut de vivres pour sa survie. C’est dans cet état d’alerte, que je suis tombée hier, sur une scène qui m’a bouleversée. Je marchais dans la rue et à l’angle deux femmes discutaient debout. Je n’entendais pas leurs paroles, mais je savais qu’elles discutaient d’un sujet suffisamment profond pour se regarder droit dans les yeux, fixement, étrangères à l’extérieur. Au bout de quelques instants, elles se sont prises dans les bras s’offrant une vraie étreinte, pas une petite caresse de sympathie, non, un vrai enlacement, les yeux fermés. Une étreinte qui n’a pas honte de durer. Et tout à coup, cette longueur m’a émue car c’est curieux comme notre pudeur nous pousse souvent à abréger, à rapidement nous détacher. Or, je ne sais pas ce que se sont dit ces femmes, mais leurs bras mêlés contenaient toute la beauté du monde. « Aimons toujours ! Aimons encore ! Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.L’amour, c’est le cri de l’aurore, L’amour c’est l’hymne de la nuit. Ce que le flot dit aux rivages,Ce que le vent dit aux vieux monts, Ce que l’astre dit aux nuages, C’est le mot ineffable : Aimons !L’amour fait songer, vivre et croire. Il a pour réchauffer le cœur, Un rayon de plus que la gloire,Et ce rayon c’est le bonheur ! » - Victor Hugo. Je vous souhaite la force d’une étreinte. #Bonjour
4.3K 215 3 days ago
Du 1er au 24 décembre, chaque jour une lecture du réconfort. Aujourd’hui « Les contemplations » de Victor Hugo🎄
Du 1er au 24 décembre, chaque jour une lecture du réconfort. Aujourd’hui « Les contemplations » de Victor Hugo🎄
835 46 4 days ago
Ceci est un axe. C’est drôle comme souvent dans la vie, on a besoin de « grands discours ». Je ne parle pas des bonnes résolutions qui envahiront nos conversations dans les prochaines semaines, je pense plutôt à nos déclarations quotidiennes faisant état de nos diverses convictions, de nos engagements louables, et de toutes ces paroles servant à montrer, au bout du compte, combien nous sommes des individus formidables. Les entreprises, les marques, les groupes, les partis politiques, sont comme nous, ils bâtissent des récits, et à grand renfort de communiqués parfois grandioses, on se persuade tous que ce qu’on fait est formidable. Je n’émets ici aucune critique, car nous avons besoin de cela, nous avons besoin de mots pour nous rassurer, pour nous donner de l’élan, pour communiquer, pour attirer des gens, pour redorer nos égos et nos cœurs tremblants. Je suis la première à parler ici même d’éducation et de philosophie, à diluer chaque matin mon langage dans 2000 signes, les espérant suffisamment inspirants et construits. Le problème de tout cela n’est pas de le dire, ni même de l’afficher, la difficulté réside comme souvent dans la réalité qui accompagne nos propos. Le langage est beau lorsqu’il est au service d’une cohérence. Mais qu’en est-il lorsque la sincérité se dissout dans des pratiques chancelantes ? Lorsque les engagements se brisent sous le poids des apparences ? Lorsque la pensée et l’action sont si écartelées qu’on n’y comprend plus rien ? C’est ici que naît la défiance et c’est ce qui fragilise nos liens, dans l’intimité, dans le travail et dans la société. Alors peut-être qu’il est temps d’un peu moins parler, pour un peu plus faire. Peut-être qu’il est préférable d’accepter nos défaillances, nos limites et nos écueils, pour se concentrer sur ce que l’on peut réellement donner. Je crois aux micro-actions plus qu’aux grands récits. Je crois aux mains dans le cambouis plutôt qu’aux idéologies. Faire de son mieux à chaque instant passé sur cette terre. Qu’importe si parfois, ce « mieux » est minable, pourvu qu’il soit sincère. Je vous souhaite une journée d’alignement. #Bonjour
Ceci est un axe. C’est drôle comme souvent dans la vie, on a besoin de « grands discours ». Je ne parle pas des bonnes résolutions qui envahiront nos conversations dans les prochaines semaines, je pense plutôt à nos déclarations quotidiennes faisant état de nos diverses convictions, de nos engagements louables, et de toutes ces paroles servant à montrer, au bout du compte, combien nous sommes des individus formidables. Les entreprises, les marques, les groupes, les partis politiques, sont comme nous, ils bâtissent des récits, et à grand renfort de communiqués parfois grandioses, on se persuade tous que ce qu’on fait est formidable. Je n’émets ici aucune critique, car nous avons besoin de cela, nous avons besoin de mots pour nous rassurer, pour nous donner de l’élan, pour communiquer, pour attirer des gens, pour redorer nos égos et nos cœurs tremblants. Je suis la première à parler ici même d’éducation et de philosophie, à diluer chaque matin mon langage dans 2000 signes, les espérant suffisamment inspirants et construits. Le problème de tout cela n’est pas de le dire, ni même de l’afficher, la difficulté réside comme souvent dans la réalité qui accompagne nos propos. Le langage est beau lorsqu’il est au service d’une cohérence. Mais qu’en est-il lorsque la sincérité se dissout dans des pratiques chancelantes ? Lorsque les engagements se brisent sous le poids des apparences ? Lorsque la pensée et l’action sont si écartelées qu’on n’y comprend plus rien ? C’est ici que naît la défiance et c’est ce qui fragilise nos liens, dans l’intimité, dans le travail et dans la société. Alors peut-être qu’il est temps d’un peu moins parler, pour un peu plus faire. Peut-être qu’il est préférable d’accepter nos défaillances, nos limites et nos écueils, pour se concentrer sur ce que l’on peut réellement donner. Je crois aux micro-actions plus qu’aux grands récits. Je crois aux mains dans le cambouis plutôt qu’aux idéologies. Faire de son mieux à chaque instant passé sur cette terre. Qu’importe si parfois, ce « mieux » est minable, pourvu qu’il soit sincère. Je vous souhaite une journée d’alignement. #Bonjour
3.2K 149 4 days ago