Souvent je t’ai demandé « pourquoi? »
Pourquoi vivre plus fort que tout? Pourquoi tout chambouler?
Pourquoi chanter, hurler, rêver, brûler, danser, courir, déranger ?
Pourquoi s’aimer follement, se perdre, aller toujours plus loin, plus haut, plus vite, plus libre?
Je comprends aujourd’hui.
Parce que la vie est courte et cruelle, douce et infinie.
Parce qu’elle est à la fois la mer et les oiseaux, l’orage et le champs de coquelicots.
Parce qu’elle n’a que le sens qu’on veut bien lui donner.
Merci pour la leçon et merci pour l’urgence. Merci pour la passion, le bruit et le silence. Merci pour la présence et pour la solitude.
Merci pour tous les doutes et toutes les certitudes.
Merci pour ton amour et pour les papillons.
Merci pour la tendresse, la rage et les contradictions.
Merci pour les fous rires, pour les souvenirs, pour les colères, pour les conneries.
Merci pour chaque jour, merci pour chaque nuit.
Marwanou,
mon tout douxble, mon tendre…
Pour avoir fini de grandir ensemble, pour avoir fusionné, puis s’être dédoublés avec tant de douceur et parfois de ratés… Pour tout ce qu’on s’est offert et que je vais chérir,
pour te faire vivre toujours, pour ne rien regretter j’ai besoin de te dire, je dois te répéter : merci
Merci pour le soleil et merci pour la pluie…
Les coquelicots dans mon cœur ne cesseront jamais de pousser.
Tu es l’orage de ma vie et mon plus bel été.
Ton crocro