Le Prix Wepler | Fondation La Poste Profile Information
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Le Prix Wepler-Fondation La Poste vient d’être annoncé aujourd’hui !
Félicitations à Thomas Clerc, lauréat de l’édition 2024 pour son roman magistral « Paris, musée du XXIe siècle. Le dix-huitième arrondissement » aux @editionsdeminuit
Le Prix Wepler-Fondation La Poste récompense aussi Célestin de Meeûs - mention spéciale du jury - pour « Mythologie du .12 » son premier roman très remarqué aux éditions du sous-sol. @ed_sous_sol
Depuis 27 ans, le souhait le plus ardent du Prix Wepler-Fondation La Poste, est de soutenir dans la diversité éditoriale douze écrivains afin qu’ils existent sur la scène littéraire automnale, et en couronne deux tout particulièrement en mettant à leur disposition des moyens conséquents qui favorisent la poursuite de leur aventure littéraire.
La Fondation La Poste dote ce prix d’une somme de 10000 euros qui récompense une prise de risque romanesque et un style exigeant, et dote un autre auteur d’une somme de 3000 euros à travers une mention spéciale du jury accordée à un ovni littéraire prodigieusement inclassable.
@leprixwepler@librairiedesabbesses Fondation La Poste
52 0 a month ago
Focus Prix Wepler Fondation la Poste 2024 @ninalegerleger : « Mémoires sauvées de l’eau » @editions_gallimard En 1848, on découvre de l’or dans la Feather River, en Californie du Nord. Une ville naît, baptisée Oroville ; la ruée vers l’or commence.
En 2020, Thea, géologue venue à Oroville pour travailler en aval du gigantesque barrage désormais construit sur la Feather River, doit fuir devant l’avancée des méga-feux. Alors qu’un monde vacille, la violence de son histoire resurgit.
Entourée de femmes aimées — une écrivaine de science-fiction, une descendante d’un peuple autochtone, une ingénieure coréenne —, Thea tente de remonter le fil des dévastations issues de la ruée vers l’or.
Porté par la langue puissante et tendre de Nina Leger, le chant ancien de la rivière se mêle aux voix d’un présent bouleversé pour faire entendre l’épopée d’une civilisation qui s’est construite en détruisant, au point de préparer sa propre ruine.
20 1 a month ago
Focus Prix Wepler Fondation la Poste 2024 : @laure.gauthier5 : « Mélusine Reloaded » @editionscorti Dans un monde tout juste en avance sur le nôtre, réapparaît Mélusine, la fée serpent. Elle ressurgit au coin d’une rue, dans une ville aseptisée où les images omniprésentes et savamment orchestrées cachent le dessèchement réel des paysages et le contrôle des passions. C’est un monde post-démocratique et multi-pollué, où se multiplient les Décharges Solides à Ciel Ouvert (DSCO), les Zones Touristiques Augmentées (ZTA), les forêts dans lesquelles ne subsistent que des tiques, des escargots géants et quelques moineaux communs. Les systèmes de contrôle ont généré une langue atrophiée envahie d’acronymes. Les comités en tout genre organisent, quoi qu’il en coûte, le maintien artificiel des images pour le divertissement des Touristes Traversants (TT). Mélusine revient lutter. Elle propose de nouvelles pratiques, imagine de nouvelles rives habitables. Dans ce roman, à la fois fable féministe, dystopie écologique et conte futuriste, Laure Gauthier réinvente la légende de la fée hybride pour dresser, avec humour et profondeur, un miroir déformant de notre monde tout en esquissant un autre chemin possible.
Laure Gauthier vit et écrit à Paris. Elle est l’autrice d’essais et de plusieurs livres de poésie, dont kaspar de pierre (La lettre volée, 2017) et récemment les corps caverneux (LansKine 2022). Mélusine reloaded est son premier roman
30 4 a month ago
Focus Prix Wepler Fondation la Poste Sébastien Dulude : « Amiante » @editionslapeuplade « L’histoire : Eté 1986, à Thetford Mines, ville phare de l’industrie de l’amiante québécoise. Steve, neuf ans et Charlélie dit « le petit Poulin », dix ans, enquillent les journées au rythme des virées en BMX au pied des cratères à ciel ouvert qui bordent la ville, toujours à l’affût de ce qui pourrait agrémenter leur nouvelle cabane, nichée au cœur de l’immense forêt voisine d’érables et de pins. Les deux gamins deviennent vite inséparables, conjurant ensemble de longues plages d’ennui et de déroute familiale. Petit bonhomme anxieux, terrorisé par un père violent, Steve trouve en Charlélie plus qu’un ami, un double, un refuge. C’est alors qu’un accident totalement inattendu va bouleverser leur vie déjouant la belle harmonie.
C’est un livre tout en contraste, à la fois enchanteur et vénéneux à l’image de la topographie des lieux. Une mine d’amiante à ciel ouvert, gigantesque béance empoisonnée au milieu d’une vaste forêt. Un fantastique terrain de jeux dont la présence menaçante instille dès le début le sentiment d’une tragédie imminente. » https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/la-rentree-litteraire/amiante-de-sebastien-dulude-un-beau-recit-d-initiation-sensible-et-magnetique-qui-enchante-les-paradis-perdus-de-l-enfance_6802795.html
33 1 2 months ago
Focus Prix Wepler fondation la Poste 2024 : @julia_deck « Ann D’Angleterre » @editionsduseuil En avril 2022, la mère de Julia Deck est victime d’un accident cérébral. Selon les médecins, ses chances de survie sont infimes. Mais la patiente déjoue les diagnostics. Commence alors un long cheminement, dans l’espoir d’une convalescence, à travers le dédale des établissements de soins. En parallèle, Julia Deck raconte, sur un rythme vif et non dénué d’humour british, la vie de cette femme issue d’une famille ouvrière anglaise, passionnée de littérature, qui s’est élevée socialement, est venue habiter en France, tout en continuant d’entretenir un rapport complexe avec sa famille d’Angleterre. Car au milieu de son histoire, Julia décèle une étrangeté, peut-être un secret – un point aveugle dans le récit de sa filiation. Mais à cette interrogation, seule sa mère, précisément, pourrait répondre. Ce texte splendide, qui questionne les liens entre l’écriture et la vie, est aussi un geste d’amour bouleversant d’une fille envers sa mère.
Née à Paris d’un père français et d’une mère britannique, Julia Deck a précédemment publié cinq romans dont Viviane Élisabeth Fauville (2012), Propriété privée (2019) et Monument national (2022), traduits en plusieurs langues
17 1 2 months ago
Focus Prix Wepler Fondation la Poste 2024 : Thomas Clerc @editionsdeminuit Le 18e arrondissement compte 425 rues, squares, places, avenues, cités, jardins, villas, boulevards, impasses et passages que Thomas Clerc a entrepris d’arpenter depuis qu’il y a emménagé récemment. Description totale, née de ses déambulations, dérives et notations, ce livre n’omet rien de ce que la ville laisse voir, entendre et ressentir.
De Montmartre aux abords du périphérique, des habitants de ses quartiers aux touristes égarés, des cafés aux darks stores, de la nuit au jour, l’ancien faubourg de Paris, insurgé sous la Commune, ne cesse de changer d’apparence, quand ce n’est l’auteur lui-même qui le refaçonne au gré de son périple. Le 18e se déroule comme une toile géante où chaque rue est un tableau.
16 1 2 months ago
Focus Prix Wepler Fondation la Poste 2024 : @louisechenneviere : « Pour Britney » @editions_pol « J’ai écrit ce texte comme un hommage à celle que j’avais tant aimée, et que j’avais si brutalement congédiée, car se construire en tant que jeune femme avait d’abord signifié pour moi, comme pour beaucoup de filles de ma génération : apprendre très tôt à mépriser les choses que nous avons adorées. Petite fille, il n’y avait pas d’autre destin pour moi que de devenir Britney. Plus tard elle a incarné le symbole de tout ce que je méprisais de la féminité. À l’âge de trente ans, j’ouvre ses mémoires, et ce que je découvre me glace : un destin féminin rejoué sous tous les soleils et qu’elle allait incarner de façon paroxystique. La jeune femme brûlée sur l’autel de sa gloire. Son histoire si particulière, et pourtant si classique, a résonné en moi avec celle de Nelly Arcan (écrivaine, a publié Pute, aux éditions du Seuil en 2001, se suicide le 24 septembre 2009) dont je venais de découvrir l’écriture incandescente. Nelly, l’un des esprits les plus lucides et les plus brillants qu’il m’ait été donné de rencontrer, qui avait eu le malheur de s’incarner dans un corps de femme, d’être en prison dans ce corps-là, et qui finirait par se donner la mort. »
26 0 2 months ago
Focus Prix Wepler Fondation la Poste 2024 : Louise Bentkowski @louisebentkowski : « Constellucination » @editionsverdier Au départ, il y a ce nom de famille, Bentkowski, qui est aussi celui d’une vallée où se sont arrêtés des ancêtres nomades venant sans doute de l’Indus. Il sera peut-être celui de l’arrière-arrière-arrière-petit·e enfant qui verra le jour dans un monde à portée d’imagination.
Une vallée, des peuples anciens, un·e enfant du futur, des régions lointaines, une mère et une tante, les forêts de guerre, le compost, un poirier… telles sont les lignes qui se tressent et s’enchevêtrent dans cette fiction généalogique qui ne se limite pas à la famille mais s’ouvre à la multiplicité des liens et des attachements.
Alors l’enquête se fait chant, hallucination, constellation.
22 0 3 months ago
Focus Prix Wepler Fondation la Poste 2024. Lucie Baratte @luciebaratte : « Roman de ronce et d’épine » @leseditionsdutyphon Dans un château perdu à l’orée d’une forêt mystérieuse vivent Ronce et Épine. Avec pour seule alliée leur nourrice, elles grandissent à l’ombre d’une jeune mère fantomatique au corps usé par les nombreux accouchements et d’un père adolescent éternel qui ne pense qu’à son propre plaisir. Pour fuir leur vie recluse rythmée par les saisons, les deux sœurs s’adonnent à des passions qui les dévorent : la chasse pour Épine, la broderie pour Ronce. Et dans cette forêt étrange et fascinante rôde un esprit vengeur. Devront-elles faire front ou se séparer pour vaincre ce qui veut les briser ?
Empruntant la forme du récit initiatique, Roman de Ronce et d’Épine embarque les lectrices et les lecteurs dans un moyen-âge fantastique en nous contant les épreuves de deux jeunes femmes pour s’arracher à leur destin. Née en 1981 dans le nord de la France, Lucie Baratte puise son inspiration dans l’univers des contes, des romans anglais des sœurs Brontë ou dans ceux magiques d’Angela Carter. Après sa réécriture de Barbe bleue dans son premier roman Le Chien noir, elle s’attaque ici à l’exploration de la complexité des liens familiaux dans un texte qui tire sa force des fantasmes et fantômes.
Si l’on retrouve des motifs caractéristiques du conte, avec pour héroïnes des sœurs jumelles contrastées, le merveilleux sert aussi à ausculter subtilement la condition féminine, la création artistique et un rapport ambivalent à la nature, force de vie et force de mort, remarquablement tissées l’une à l’autre par le motif du recommencement.
Sébastien Omont, En attendant Nadeau