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Editions Ròt-Bò-Krik

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@rotbokrik on Instagram have full name is Editions Ròt-Bò-Krik. Here you can discover all stories, photos, videos posted by rotbokrik on Instagram. Read More...

Les éditions Ròt-Bò-Krik ont la grande douleur de devoir annoncer la mort de Lionel Manga, survenue cet après-midi à Douala.

Lionel a été toute sa vie un électron libre de l’écriture, un adversaire viscéral de l’ordre des choses, cette horreur mondiale qu’il appelait le faustocène, un disciple rigoureux de Sony Labou Tansi et de Michel Serres, un sectateur fanatique de la religion de la musique, un chantre de la libération entre mangrove et macadam, un pourfendeur des démons de la post-colonie, un amoureux de l’amour et de la vie.

Lionel a été un écrivain merveilleux et au long cours, et nous lui sommes éternellement reconnaissant·es de nous avoir permis d’éditer son ultime livre. Mais avant et après les livres, Lionel était notre ami.

Il marche maintenant dans la grande forêt avec les sien·nes, Osendé Afana, Dominique Malaquais, Zanzibar et toutes les têtes brûlées du Cameroun, son frère mort si jeune et toutes celles et ceux qu’il a aimé·es de son immense passion et qui sont parti·es avant lui. 

Ce soir, nous pensons à ses enfants aussi.

Puisqu’il faut finir, nous citerons Lionel et les dernières lignes de son dernier livre :

« Persuadé, par ce qu’il avait vu et entendu, qu’un autre Cameroun était tout à fait possible en ce XXIe siècle, moyennant tout de même un saut quantique. Et pourquoi pas, après tout ? Un adage bassa dit que le monde est une chute de chimpanzé, il se perturbe et il se restaure. »

Lionel Manga, La Sphère de Planck, 2022.
Les éditions Ròt-Bò-Krik ont la grande douleur de devoir annoncer la mort de Lionel Manga, survenue cet après-midi à Douala. Lionel a été toute sa vie un électron libre de l’écriture, un adversaire viscéral de l’ordre des choses, cette horreur mondiale qu’il appelait le faustocène, un disciple rigoureux de Sony Labou Tansi et de Michel Serres, un sectateur fanatique de la religion de la musique, un chantre de la libération entre mangrove et macadam, un pourfendeur des démons de la post-colonie, un amoureux de l’amour et de la vie. Lionel a été un écrivain merveilleux et au long cours, et nous lui sommes éternellement reconnaissant·es de nous avoir permis d’éditer son ultime livre. Mais avant et après les livres, Lionel était notre ami. Il marche maintenant dans la grande forêt avec les sien·nes, Osendé Afana, Dominique Malaquais, Zanzibar et toutes les têtes brûlées du Cameroun, son frère mort si jeune et toutes celles et ceux qu’il a aimé·es de son immense passion et qui sont parti·es avant lui. Ce soir, nous pensons à ses enfants aussi. Puisqu’il faut finir, nous citerons Lionel et les dernières lignes de son dernier livre : « Persuadé, par ce qu’il avait vu et entendu, qu’un autre Cameroun était tout à fait possible en ce XXIe siècle, moyennant tout de même un saut quantique. Et pourquoi pas, après tout ? Un adage bassa dit que le monde est une chute de chimpanzé, il se perturbe et il se restaure. » Lionel Manga, La Sphère de Planck, 2022.
235 23 4 days ago
❄️ Vive le vent d’hiver, sous le signe de la romance gothique afrocentrique et de la critique des empires et des nationalismes.
"D’un seul sang" de Pauline Hopkins et "Le sentiment de l’Inde" de Gayatri Chakravorty Spivak et Romila Thapar sont dans vos librairies.
❄️ Vive le vent d’hiver, sous le signe de la romance gothique afrocentrique et de la critique des empires et des nationalismes. "D’un seul sang" de Pauline Hopkins et "Le sentiment de l’Inde" de Gayatri Chakravorty Spivak et Romila Thapar sont dans vos librairies.
80 0 15 days ago
Romancière, dramaturge et animatrice de revues, Pauline Hopkins (1859-1930) est probablement l’une des autrices noires américaines les plus prolifiques et les plus influentes du début du XXe siècle, avant même l’émergence de la Harlem Renaissance. Après une carrière de comédienne et de chanteuse, elle se consacre à l’écriture de pièces de théâtre, de comédies musicales et de romans-feuilletons, particulièrement dans les pages du "Colored American Magazine", le premier magazine étatsunien conçu par des Africains-Américains pour un public noir, dont elle assure à partir de 1901 la rédaction en chef.

Résolument engagée dans la lutte pour l’égalité et contre la discrimination raciale, Hopkins se fait très tôt la porte-parole d’un militantisme noir offensif, loin des usages intégrationnistes de son époque. Son ton virulent la rendra inaudible à bon nombre de ses contemporains, mais la fera reconnaître après sa mort comme une pionnière de la radicalité littéraire et politique noire.

Elle est l’autrice de le première mise en récit de l’histoire de Harriet Tubman, la pièce "Slaves’ Escape or The Underground Railroad" (1880), ainsi que des romans "Hagar’s Daughter" (1901) et "Winona" (1902). Son œuvre la plus célèbre demeure "Of One Blood", d’abord publiée dans "The Colored American Magazine" en 1903, et traduite pour la première fois en français par Ròt-Bò-Krik.

=

Pour le lancement de la traduction française du roman, Sarah Fila-Bakabadio, éditrice chez Ròt-Bò-Krik et historienne des États-Unis, discutera des enjeux de l’afrocentrisme dans la littérature africaine-américaine avec le chercheur en littérature et traducteur Grégory Pierrot.

Rendez-vous jeudi 7 novembre à 19h00 à la librairie Le Merle moqueur, 51, rue de Bagnolet, à Paris.

En novembre, "D’un seul sang" sera également présenté à Arles (Festival Paroles Indigo, 03/11), à Angers (Librairie Myriagone, 21/11) et à Marseille (Librairie Transit, 28/11).

=

Images : 

Pauline Hopkins, vers 1900
The Colored American Magazine, 1901
Salle des expéditions, siège du "Colored American Magazine", Boston, 1902

@hobodiffusion @lemerlemoqueur.librairie @grepierr @librairie.myriagone @parolesindigo @librairietransit
Romancière, dramaturge et animatrice de revues, Pauline Hopkins (1859-1930) est probablement l’une des autrices noires américaines les plus prolifiques et les plus influentes du début du XXe siècle, avant même l’émergence de la Harlem Renaissance. Après une carrière de comédienne et de chanteuse, elle se consacre à l’écriture de pièces de théâtre, de comédies musicales et de romans-feuilletons, particulièrement dans les pages du "Colored American Magazine", le premier magazine étatsunien conçu par des Africains-Américains pour un public noir, dont elle assure à partir de 1901 la rédaction en chef. Résolument engagée dans la lutte pour l’égalité et contre la discrimination raciale, Hopkins se fait très tôt la porte-parole d’un militantisme noir offensif, loin des usages intégrationnistes de son époque. Son ton virulent la rendra inaudible à bon nombre de ses contemporains, mais la fera reconnaître après sa mort comme une pionnière de la radicalité littéraire et politique noire. Elle est l’autrice de le première mise en récit de l’histoire de Harriet Tubman, la pièce "Slaves’ Escape or The Underground Railroad" (1880), ainsi que des romans "Hagar’s Daughter" (1901) et "Winona" (1902). Son œuvre la plus célèbre demeure "Of One Blood", d’abord publiée dans "The Colored American Magazine" en 1903, et traduite pour la première fois en français par Ròt-Bò-Krik. = Pour le lancement de la traduction française du roman, Sarah Fila-Bakabadio, éditrice chez Ròt-Bò-Krik et historienne des États-Unis, discutera des enjeux de l’afrocentrisme dans la littérature africaine-américaine avec le chercheur en littérature et traducteur Grégory Pierrot. Rendez-vous jeudi 7 novembre à 19h00 à la librairie Le Merle moqueur, 51, rue de Bagnolet, à Paris. En novembre, "D’un seul sang" sera également présenté à Arles (Festival Paroles Indigo, 03/11), à Angers (Librairie Myriagone, 21/11) et à Marseille (Librairie Transit, 28/11). = Images : Pauline Hopkins, vers 1900 The Colored American Magazine, 1901 Salle des expéditions, siège du "Colored American Magazine", Boston, 1902 @hobodiffusion @lemerlemoqueur.librairie @grepierr @librairie.myriagone @parolesindigo @librairietransit
177 5 2 months ago
[À PARAÎTRE LE 25 OCTOBRE]
"D’un seul sang", de Pauline Hopkins
États-Unis, Littérature / Roman, 2024 (1903)
256 pages, 15€
Traduction de Jean-Baptiste Naudy
Diffusion : @hobodiffusion 

=

Noir se faisant passer pour blanc, Reuel Briggs est un brillant étudiant en médecine qui fraye dans la haute société de Boston. À la suite d’un amour tumultueux, manipulé par son meilleur ami, Briggs part en Nubie participer à une expédition archéologique. Après un périple plein d’aventures, il découvre l’existence de Telassar, un royaume africain caché aux yeux du monde, pays riche et puissant dont le destin est de restaurer la dignité noire et de libérer les afrodescendants. De retour en Amérique, Briggs est résolu à se venger…

Dans ce roman-feuilleton haletant publié en 1903, Pauline Hopkins mêle anticipation audacieuse et romance gothique dans une veine pionnière de l’afrofuturisme.

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Pauline Hopkins (1859-1930) est l’une des autrices noires américaines les plus prolifiques et influentes du début du XXe siècle. Après avoir été comédienne et chanteuse, elle se consacre dès 1900 à l’écriture de romans-feuilletons dans "The Colored American Magazine", la toute première revue conçue par des Africains-Américains pour un public noir, dont elle est rédactrice en chef. 

Engagée dans la lutte pour l’égalité et contre la discrimination raciale, Pauline Hopkins se fait très tôt la porte-parole d’un militantisme noir offensif, loin des usages intégrationnistes de son temps. Ses positions la rendront inaudible à nombre de ses contemporains mais la feront reconnaître après sa mort comme une pionnière de la radicalité littéraire et politique noire.

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Précommandes disponibles sur notre site :::> lien en bio, en librairie à partir du 25 octobre 2024.

À l’occasion du lancement du livre, jeudi 7 novembre à 19h00 à la librairie Le Merle moqueur, 51, rue de Bagnolet, 75020 Paris, Sarah Fila-Bakabadio, éditrice chez Ròt-Bò-Krik, discutera avec le chercheur en littérature et traducteur Grégory Pierrot des enjeux de l’afrocentrisme dans la littérature africaine-américaine (informations à suivre).

@lemerlemoqueur.librairie ; @grepierr
[À PARAÎTRE LE 25 OCTOBRE] "D’un seul sang", de Pauline Hopkins États-Unis, Littérature / Roman, 2024 (1903) 256 pages, 15€ Traduction de Jean-Baptiste Naudy Diffusion : @hobodiffusion = Noir se faisant passer pour blanc, Reuel Briggs est un brillant étudiant en médecine qui fraye dans la haute société de Boston. À la suite d’un amour tumultueux, manipulé par son meilleur ami, Briggs part en Nubie participer à une expédition archéologique. Après un périple plein d’aventures, il découvre l’existence de Telassar, un royaume africain caché aux yeux du monde, pays riche et puissant dont le destin est de restaurer la dignité noire et de libérer les afrodescendants. De retour en Amérique, Briggs est résolu à se venger… Dans ce roman-feuilleton haletant publié en 1903, Pauline Hopkins mêle anticipation audacieuse et romance gothique dans une veine pionnière de l’afrofuturisme. = Pauline Hopkins (1859-1930) est l’une des autrices noires américaines les plus prolifiques et influentes du début du XXe siècle. Après avoir été comédienne et chanteuse, elle se consacre dès 1900 à l’écriture de romans-feuilletons dans "The Colored American Magazine", la toute première revue conçue par des Africains-Américains pour un public noir, dont elle est rédactrice en chef. Engagée dans la lutte pour l’égalité et contre la discrimination raciale, Pauline Hopkins se fait très tôt la porte-parole d’un militantisme noir offensif, loin des usages intégrationnistes de son temps. Ses positions la rendront inaudible à nombre de ses contemporains mais la feront reconnaître après sa mort comme une pionnière de la radicalité littéraire et politique noire. = Précommandes disponibles sur notre site :::> lien en bio, en librairie à partir du 25 octobre 2024. À l’occasion du lancement du livre, jeudi 7 novembre à 19h00 à la librairie Le Merle moqueur, 51, rue de Bagnolet, 75020 Paris, Sarah Fila-Bakabadio, éditrice chez Ròt-Bò-Krik, discutera avec le chercheur en littérature et traducteur Grégory Pierrot des enjeux de l’afrocentrisme dans la littérature africaine-américaine (informations à suivre). @lemerlemoqueur.librairie ; @grepierr
100 1 2 months ago
À l’occasion du lancement du "Sentiment de l’Inde" de Gayatri Chakravorty Spivak et Romila Thapar, l’historien Mamadou Diouf, postfacier de l’édition française du livre, sera en discussion avec la chercheuse en littérature Bhakti Shringarpure.

La conversation interrogera les relations riches et troubles que l’historiographie entretient avec la littérature, de même que les dialogues intellectuels noués entre divers sites de production du savoir des Suds postcoloniaux, et particulièrement entre l’Inde et l’Afrique.

Rendez-vous mercredi 30 octobre à 19h30 à la librairie Petite Égypte, 35, rue des Petits Carreaux, 75002 Paris.

=

IMAGES : 

1) Historienne spécialiste de l’Inde ancienne, Romila Thapar a enseigné à l’université Jawaharlal Nehru de New Delhi. Elle est originaire de Lucknow, dans l’Uttar Pradesh, en Inde.

2) Gayatri Chakravorty Spivak est une théoricienne de la littérature et une traductrice, professeur à l’université Columbia de New York. Elle est née à Calcutta, en Inde.

3) L’historien Mamadou Diouf enseigne lui aussi à l’université Columbia de New York. Spécialiste de la colonisation africaine et des sociétés subsahariennes, il est né à Rufisque, au Sénégal.

4) Fondatrice du Radical Books Collective, Bhakti Shringarpure est une autrice et chercheuse en littérature et théorie postcoloniales. Née à Bombay, en Inde, elle vit aujourd’hui à Paris.

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@hobodiffusion @bhakti2109 @librairie_petite__egypte @warscapes
À l’occasion du lancement du "Sentiment de l’Inde" de Gayatri Chakravorty Spivak et Romila Thapar, l’historien Mamadou Diouf, postfacier de l’édition française du livre, sera en discussion avec la chercheuse en littérature Bhakti Shringarpure. La conversation interrogera les relations riches et troubles que l’historiographie entretient avec la littérature, de même que les dialogues intellectuels noués entre divers sites de production du savoir des Suds postcoloniaux, et particulièrement entre l’Inde et l’Afrique. Rendez-vous mercredi 30 octobre à 19h30 à la librairie Petite Égypte, 35, rue des Petits Carreaux, 75002 Paris. = IMAGES : 1) Historienne spécialiste de l’Inde ancienne, Romila Thapar a enseigné à l’université Jawaharlal Nehru de New Delhi. Elle est originaire de Lucknow, dans l’Uttar Pradesh, en Inde. 2) Gayatri Chakravorty Spivak est une théoricienne de la littérature et une traductrice, professeur à l’université Columbia de New York. Elle est née à Calcutta, en Inde. 3) L’historien Mamadou Diouf enseigne lui aussi à l’université Columbia de New York. Spécialiste de la colonisation africaine et des sociétés subsahariennes, il est né à Rufisque, au Sénégal. 4) Fondatrice du Radical Books Collective, Bhakti Shringarpure est une autrice et chercheuse en littérature et théorie postcoloniales. Née à Bombay, en Inde, elle vit aujourd’hui à Paris. = @hobodiffusion @bhakti2109 @librairie_petite__egypte @warscapes
99 2 2 months ago
[À PARAÎTRE LE 25 OCTOBRE]
"Le sentiment de l’Inde", de Gayatri Chakravorty Spivak et Romila Thapar
Inde, Essai / Dialogue, 2024
96 pages, 11€
Postface de Mamadou Diouf
Traduction de Jean-Baptiste Naudy
Diffusion : @hobodiffusion 

=

Figures de la pensée indienne contemporaine et grandes amies, Gayatri Chakravorty Spivak et Romila Thapar conversent sur leurs engagements personnels et intellectuels en lien avec l’histoire coloniale et postcoloniale de leur pays et au-delà. Les thèmes se croisent et se multiplient : l’invention de l’Inde, l’écueil du nationalisme, la critique du développement, la pluralité des appartenances, la limite de la notion de Sud global, la permanence de la structuration de classe, la politisation du multilinguisme, les rapports entre subalternité et diaspora, l’émancipation par la pédagogie… Face à l’autoritarisme identitaire, Spivak et Thapar revendiquent la solidarité internationaliste et la singularité vagabonde des cultures.

Dans sa postface, l’historien Mamadou Diouf revient sur l’influence essentielle des études subalternes indiennes sur l’historiographie africaine contemporaine et sur les échanges intellectuels entre les sites de production du savoir des Suds postcoloniaux.

=

Gayatri Chakravorty Spivak est une théoricienne de la littérature et une traductrice originaire de Calcutta. Elle enseigne à l’université Columbia de New York. Figure majeure des études féministes et postcoloniales, elle est l’autrice d’ouvrages célèbres, tels "Les subalternes peuvent-elles parler ?" (Amsterdam, 2006) ou "L’État global" (Payot, 2007).

Née à Lucknow en Uttar Pradesh, Romila Thapar est une des plus éminentes spécialistes de l’histoire de l’Inde ancienne, qu’elle a beaucoup contribué à populariser auprès du grand public indien. Elle est l’autrice d’ouvrages de référence, comme "A History of India" (Penguin, 1966) ou "Somanatha: The Many Voices of a History" (Verso, 2005).

=

Précommandes sur notre site > lien en bio.

Lancement le 30 octobre à la @librairie_petite__egypte où Mamadou Diouf sera en conversation avec Bhakti Shringarpure - @bhakti2109 

Et merci à la chirurgicale @pois.chiche.post.office pour son travail de relecture du livre…
[À PARAÎTRE LE 25 OCTOBRE] "Le sentiment de l’Inde", de Gayatri Chakravorty Spivak et Romila Thapar Inde, Essai / Dialogue, 2024 96 pages, 11€ Postface de Mamadou Diouf Traduction de Jean-Baptiste Naudy Diffusion : @hobodiffusion = Figures de la pensée indienne contemporaine et grandes amies, Gayatri Chakravorty Spivak et Romila Thapar conversent sur leurs engagements personnels et intellectuels en lien avec l’histoire coloniale et postcoloniale de leur pays et au-delà. Les thèmes se croisent et se multiplient : l’invention de l’Inde, l’écueil du nationalisme, la critique du développement, la pluralité des appartenances, la limite de la notion de Sud global, la permanence de la structuration de classe, la politisation du multilinguisme, les rapports entre subalternité et diaspora, l’émancipation par la pédagogie… Face à l’autoritarisme identitaire, Spivak et Thapar revendiquent la solidarité internationaliste et la singularité vagabonde des cultures. Dans sa postface, l’historien Mamadou Diouf revient sur l’influence essentielle des études subalternes indiennes sur l’historiographie africaine contemporaine et sur les échanges intellectuels entre les sites de production du savoir des Suds postcoloniaux. = Gayatri Chakravorty Spivak est une théoricienne de la littérature et une traductrice originaire de Calcutta. Elle enseigne à l’université Columbia de New York. Figure majeure des études féministes et postcoloniales, elle est l’autrice d’ouvrages célèbres, tels "Les subalternes peuvent-elles parler ?" (Amsterdam, 2006) ou "L’État global" (Payot, 2007). Née à Lucknow en Uttar Pradesh, Romila Thapar est une des plus éminentes spécialistes de l’histoire de l’Inde ancienne, qu’elle a beaucoup contribué à populariser auprès du grand public indien. Elle est l’autrice d’ouvrages de référence, comme "A History of India" (Penguin, 1966) ou "Somanatha: The Many Voices of a History" (Verso, 2005). = Précommandes sur notre site > lien en bio. Lancement le 30 octobre à la @librairie_petite__egypte où Mamadou Diouf sera en conversation avec Bhakti Shringarpure - @bhakti2109 Et merci à la chirurgicale @pois.chiche.post.office pour son travail de relecture du livre…
122 0 3 months ago
En avant-première, avant sa sortie en librairie le 25 octobre, vous pouvez lire le premier chapitre du roman "D’un seul sang" de Pauline Hopkins sur @aoc.media 

Merci à @cecilemoscovitz et à toute l’équipe de la revue pour leur hospitalité !

(Et pour celles et ceux qui ne sont pas abonné·es, vous pouvez aussi le lire sur notre site internet, rubrique "Ressources"…)

@hobodiffusion
En avant-première, avant sa sortie en librairie le 25 octobre, vous pouvez lire le premier chapitre du roman "D’un seul sang" de Pauline Hopkins sur @aoc.media Merci à @cecilemoscovitz et à toute l’équipe de la revue pour leur hospitalité ! (Et pour celles et ceux qui ne sont pas abonné·es, vous pouvez aussi le lire sur notre site internet, rubrique "Ressources"…) @hobodiffusion
14 0 3 months ago
Au programme de Ròt-Bò-Krik cet automne, l’Inde postcoloniale déconstruite brique par brique et une romance gothique afrofuturiste et vengeresse…

Merci à Romila Thapar et Gayatri Chakravorty Spivak pour leur lumière et hommage à la visionnaire que fut Pauline Hopkins !

En librairie le 25 octobre // toutes les infos sont sur notre site (lien en bio)

@hobodiffusion
Au programme de Ròt-Bò-Krik cet automne, l’Inde postcoloniale déconstruite brique par brique et une romance gothique afrofuturiste et vengeresse… Merci à Romila Thapar et Gayatri Chakravorty Spivak pour leur lumière et hommage à la visionnaire que fut Pauline Hopkins ! En librairie le 25 octobre // toutes les infos sont sur notre site (lien en bio) @hobodiffusion
106 3 3 months ago
Les nouveautés d’automne de Ròt-Bò-Krik seront en librairie le 25 octobre et revêtiront les couleurs du "Chèvrefeuille rouge" et des "Tulipes sauvages" de William Morris.

Bonne rentrée (rouge et sauvage) à toutes et à tous 🌹

#WilliamMorris #BookCover @hobodiffusion
Les nouveautés d’automne de Ròt-Bò-Krik seront en librairie le 25 octobre et revêtiront les couleurs du "Chèvrefeuille rouge" et des "Tulipes sauvages" de William Morris. Bonne rentrée (rouge et sauvage) à toutes et à tous 🌹 #WilliamMorris #BookCover @hobodiffusion
53 0 4 months ago
Je retiens dans cette photo la beauté de cette femme, au sourire rayonnant, comme en un juste retour sur la terre de ses origines.

Ariella Aïsha Azoulay a tenu hier soir le public de la librairie les insolites en haleine, nous contant comment les politiques de colonisation éteignent, aliènent et saccagent, non seulement les territoires, mais surtout les langues de l'intime et les histoires personnelles de celles et ceux déplacés, bon gré mal gré.

C'est le sourire rayonnant d'une femme qui a su dire non aux injonctions d'une politique idéologique fabriquée de toutes pièces et qui en appelle à un juste retour d'une véritable résistance.

Merci encore à toutes celles et tous ceux qui étaient là, hier. Oui, il y avait trop de monde, oui la librairie est parfois trop petite, oui cela pourrait être plus confortable, mais c'est ainsi, nous faisons du mieux possible pour éveiller en vous toutes formes d'impertinence et c'est cela le plus important.

Il reste quelques livres à la librairie les insolites 

Venez chercher votre exemplaire de La résistance des bijoux aux éditions Ròt-Bò-Krik 😍

@aayshaaz
@rotbokrik
#lesinsolitesexperience #lesinsolitesspirit #lesinsolites #lesinsolitestanger
Je retiens dans cette photo la beauté de cette femme, au sourire rayonnant, comme en un juste retour sur la terre de ses origines. Ariella Aïsha Azoulay a tenu hier soir le public de la librairie les insolites en haleine, nous contant comment les politiques de colonisation éteignent, aliènent et saccagent, non seulement les territoires, mais surtout les langues de l'intime et les histoires personnelles de celles et ceux déplacés, bon gré mal gré. C'est le sourire rayonnant d'une femme qui a su dire non aux injonctions d'une politique idéologique fabriquée de toutes pièces et qui en appelle à un juste retour d'une véritable résistance. Merci encore à toutes celles et tous ceux qui étaient là, hier. Oui, il y avait trop de monde, oui la librairie est parfois trop petite, oui cela pourrait être plus confortable, mais c'est ainsi, nous faisons du mieux possible pour éveiller en vous toutes formes d'impertinence et c'est cela le plus important. Il reste quelques livres à la librairie les insolites Venez chercher votre exemplaire de La résistance des bijoux aux éditions Ròt-Bò-Krik 😍 @aayshaaz @rotbokrik #lesinsolitesexperience #lesinsolitesspirit #lesinsolites #lesinsolitestanger
208 6 6 months ago
Auteur de "Pratique de la diaspora" et coordinateur avec Ève Gianoncelli de l’anthologie de Paulette Nardal "Écrire le monde noir", Brent Hayes Edwards sera en France du 17 au 23 mai pour une série de présentations extraordinaires !

Rendez-vous à la Comédie du livre (le 17 mai à Montpellier), au Monte-en-l’air (le 21 mai à Paris) et au festival Haïti-Monde à la Régulière (le 23 mai à Paris).

Merci à Sylvain Pattieu, Jean-Antoine Loiseau et Pierre Tenne qui y seront en dialogue avec lui.

=

Brent Hayes Edwards est professeur d’anglais et de littérature comparée à l’université Columbia de New York, où il est affilié au Centre d’études sur le jazz. Coordinateur éditorial de la revue PMLA, il est également directeur des programmes de recherche en résidence au Centre Schomburg de recherche sur la culture noire, rattaché à la Bibliothèque publique de New York. Ses recherches portent sur la littérature afrodiasporique, les théories de l’archive, la politique culturelle à Harlem et à Paris dans les années 1920 et 1930, le surréalisme, l’expérimentation poétique, les études de traduction, et le jazz.

=

@brenthayesedwards @hobodiffusion @comediedulivre_10joursenmai @montenlair @haitimonde @lareguliere @sylvainpattieu @jeanantoineloiseau @grepierr
Auteur de "Pratique de la diaspora" et coordinateur avec Ève Gianoncelli de l’anthologie de Paulette Nardal "Écrire le monde noir", Brent Hayes Edwards sera en France du 17 au 23 mai pour une série de présentations extraordinaires ! Rendez-vous à la Comédie du livre (le 17 mai à Montpellier), au Monte-en-l’air (le 21 mai à Paris) et au festival Haïti-Monde à la Régulière (le 23 mai à Paris). Merci à Sylvain Pattieu, Jean-Antoine Loiseau et Pierre Tenne qui y seront en dialogue avec lui. = Brent Hayes Edwards est professeur d’anglais et de littérature comparée à l’université Columbia de New York, où il est affilié au Centre d’études sur le jazz. Coordinateur éditorial de la revue PMLA, il est également directeur des programmes de recherche en résidence au Centre Schomburg de recherche sur la culture noire, rattaché à la Bibliothèque publique de New York. Ses recherches portent sur la littérature afrodiasporique, les théories de l’archive, la politique culturelle à Harlem et à Paris dans les années 1920 et 1930, le surréalisme, l’expérimentation poétique, les études de traduction, et le jazz. = @brenthayesedwards @hobodiffusion @comediedulivre_10joursenmai @montenlair @haitimonde @lareguliere @sylvainpattieu @jeanantoineloiseau @grepierr
108 1 8 months ago
✨ EN LIBRAIRIE AUJOURD’HUI ✨
"Pratique de la diaspora" de Brent Hayes Edwards et "Écrire le monde noir" de Paulette Nardal sont chez vos libraires, prêts à être dévorés.

Pour savoir comment la France est devenue un carrefour de l’internationalisme noir et le saisir dans les mots de Paulette Nardal, les deux font la paire !

Diffusion 🪐 interplanétaire 🪐 par les cosmiques @hobodiffusion 

@brenthayesedwards #evegianoncelli @grepierr #parisnoir #negritude #panafricanisme #paulettenardal #sœursnardal #larevuedumondenoir #editionindependante #enlibrairie
✨ EN LIBRAIRIE AUJOURD’HUI ✨ "Pratique de la diaspora" de Brent Hayes Edwards et "Écrire le monde noir" de Paulette Nardal sont chez vos libraires, prêts à être dévorés. Pour savoir comment la France est devenue un carrefour de l’internationalisme noir et le saisir dans les mots de Paulette Nardal, les deux font la paire ! Diffusion 🪐 interplanétaire 🪐 par les cosmiques @hobodiffusion @brenthayesedwards #evegianoncelli @grepierr #parisnoir #negritude #panafricanisme #paulettenardal #sœursnardal #larevuedumondenoir #editionindependante #enlibrairie
155 1 8 months ago