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Du Feu Jailli - Estelle Normand Marie, sept ans, navigue entre l’amour profond qu’elle ressent pour sa mère et la peur panique face à ses colères tempétueuses. Mais rien n’affecte l’amour d’une fille pour celle qui l’a conçue. Rien, pas même les hommes qui vont et viennent, parfums anonymes dans le bout du couloir. Rien… Sauf quand on se met à jouer aux allumettes. Dans ce texte glaçant, @jelislanuit interroge ce qu’il reste à l’innocence lorsqu’elle fait face au mal. Pour lire l’intégralité de la création, rendez-vous sur le site de Zone Critique ! #lttérature #litteraturefrançaise #création #culture

📖La lecture du mercredi // Être élue de Estelle Normand Chaque mercredi, retrouvez la lecture d’une création publiée sur le site de Zone Critique. Aujourd’hui @jelislanuit nous lit un extrait de son texte Être élue. Victime d’une énième agression dans son école, une jeune professeure décide de tout quitter. Mais comment reprendre sa vie en main lorsque l’on a déjà perdu le goût de vivre ? Estelle Normand, avec ce texte cruel, brillamment écrit, nous plonge dans l’implacable folie qui guette chacun de nous. Pour lire l’intégralité de la nouvelle rendez-vous sur le site de Zone Critique ! #lttérature #litteraturefrançaise #création #nouvelles

Une parenthèse dans les premiers romans d’autrices mais je reprendrai bien vite mes chroniques. En février dernier, j’ai eu le plaisir de voir ma première microfiction « Être élue » publiée sur le site de la revue @zonecritique : https://zone-critique.com/creations/etre-elue/ Merci à celles et ceux qui l’ont déjà lue, j’ai été très touchée par votre accueil enthousiaste. Vous pourrez bientôt lire ma deuxième microfiction sur le même site. Je suis curieuse de connaître vos avis. Merci à @zonecritique et @jesuisvictord pour la confiance.

Première page de "L'Embaumeuse", de Juliette Cuisinier-Raynal, paru aux @editions_pocket #incipit #roman #litterature #instabook #bookstagram #livrestagram #books #livre #quoilire #recommandationlittéraire

L'embaumeuse Premier livre publié de Juliette Cuisinier-Raynal @editions_pocket 160 pages Quatre saisons, huit cent vies. Avec une plume non dénuée d'esprit, l'autrice raconte sans fard son quotidien en tant que thanatopractrice. Elle ne cache rien de la difficulté du métier, du rythme infernal imposé, du trash des "soins" ni de la soif de profits des entreprises funéraires tout en montrant avec une justesse rare l'humanité de ce travail. À travers chaque chapitre présentant un mort qu'elle a préparé, on rit, on s'insurge, on est ému aux larmes, on se questionne sur notre rapport à la mort et aux morts. Un récit percutant et nécessaire. #recit #litterature #litteraturefrancaise #litteraturecontemporaine #instalivre #livrestagram #grandprixdeslecteurspocket

Très heureuse de vous présenter pour le mois de novembre la librairie Les Apprentis. Après le succès de L’Apprenti, Corentin s’est associé à Lucas et à deux ils ont ouvert cette magnifique librairie, plus grande, avec de nouveaux rayons. N’hésitez pas à y faire un tour et à suivre les événements qu’ils organisent. Pour en savoir plus sur le livre présenté : Lucas : « Premier roman de Georges Orwell, publié en 1933. C’est un récit journalistique dans lequel l’auteur s’est travesti en quelque sorte en indigent pour découvrir le mode de vie des gens de peu en France et en Angleterre. On le suit dans une écriture très simple, très limpide, au fil de ses rencontres au sein des douches publiques, des logements pour mendiants. Il décrit l’état d’insalubrité de ces logements-là. Dans des portraits où on pourrait reconnaître du Céline, il présente des personnages roublards, miséreux, plus ou moins mesquins, sans jamais donner de jugement de valeur. » Corentin : « C’est un récit très particulier, journalistique, il y a un côté presque didactique. C’est une langue très blanche, très simple, qui est, je crois, assez caractéristique de la prose anglo-saxonne. Il n’y a pas d’effets de manche, pas d’effets de style, c’est pas très fleuri, ça va à l’essentiel. Orwell, qui était bien conscient de sa situation bourgeoise, n’émet effectivement aucun jugement sur ces conditions de vie miséreuses et c’est formidable de suivre et de découvrir toute cette dèche qu’il décrit. À Paris, dans les hôtels, il est plongeur, il est cuisinier, il erre sur les chemins, il va de petits boulots en petits boulots, il rencontre tout un tas de personnages fantasques aux discours parfois farfelus, aux vies déchirées, pleines de soubresauts. C’est vraiment une plongée dans tout ce monde, à la fois en France et en Angleterre, que lui-même ne connaissait pas et que nous, en tant que lecteur, on ne connaissait pas ou peu. C’est donc un récit de témoignage, simple, élémentaire, sans jugement et ça en fait toute sa richesse. Musique : Brahms, Waltz, Opus 39, numéro 3 Images d’illustration : article du Nouvel Obs #librairie #librairieindépendante #librairiedumois #livresdoccasion

Du même bois Premier roman de @fayollemarion @editions_gallimard 128 pages Un roman à la poésie organique sur une ferme et les êtres qui la peuplent. À travers les générations, Marion Fayolle interroge la vie rurale, belle mais dure, l’appel de la ville, notre rapport à la terre et aux animaux, notre place au sein d’une famille et ce qu’on laisse en héritage. J’ai été particulièrement touchée par le personnage de la gamine qu’on suit de l’enfance à l’âge adulte. La gamine, sauvage et atteinte d’un mal mystérieux, insaisissable, qu’elle compare à une bête : « Une bête si grosse qu’elle ne tient pas dans la feuille, qu’elle déborde sur la table. Ce n’est pas grave, on nettoiera. C’est des feutres qui s’effacent. Mais sa bête à elle, elle ne s’effacera pas. » Un seul conseil : préparez vos mouchoirs. #premierroman #autrice #marionfayolle #gallimard #litterature #litteraturefrancaise #litteraturecontemporaine #bookstagramfrance #instalivre #chroniquelitteraire #avislitteraire #avislecture #quoilire #lecturedumoment

Première page du Dernier jour de la vie antérieure, d’Andrés Barba, paru aux @editions_bourgois Un style épuré qui captive instantanément et tient en haleine. #incipit #roman #litterature #instabook #bookstagram #livrestagram #books #livre #quoilire #recommandationlittéraire

Le dernier jour de la vie antérieure Andrés Barba @editions_bourgois 160 pages « On dirait un voleur, un petit voleur dont l’idéal secret serait d’être accepté, mais il ne fait aucun effort pour paraître sympathique, ni pour s’excuser. » Une maison à vendre, une agente immobilière et un enfant. L’enfant est apparu dans son dos alors qu’elle faisait la vaisselle. Sa présence est inattendue, son regard fixe. La femme et l’enfant se font face, ils s’observent. Elle le chasse, le regrette déjà. S’insinue alors en elle une obsession : le revoir. Mais le lendemain, lorsqu’elle se rend à nouveau dans la maison, c’est elle-même qu’elle voit. Enfant ou fantôme, passé ou présent, autant de mystères qui habitent ce roman à la réalité alternative, fascinante. Livre offert #book #instabook #bookstagram #avislecture #avislittéraire #chroniquelitteraire #quoilire #recommandationlittéraire #livre #livreaddict #livrestagram #bookaddict #bookworms #litterature #litteraturecontemporaine

Je suis très heureuse de mettre à l’honneur ce mois-ci une librairie engagée : la merveilleuse et inspirante @librairie_des_femmes. Je tiens à remercier Estelle, du compte @mademoisellemoncoeur, qui m’a fait découvrir cette librairie à l’occasion de la lecture de l’excellente nouvelle « 5 secondes », de Catherine Benhamou. Pour en savoir plus sur le livre présenté : « Des Iraniennes, publié aux éditions des femmes - Antoinette Fouque en septembre 2024, ce livre politique documente la lutte des femmes en Iran, du soulèvement de mars 1979 au mouvement « Femme, Vie, Liberté » de 2022. Ce livre collectif, alliant les époques et les pays, s’inscrit dans la chaîne de solidarité qui soutient le combat des femmes iraniennes. Il comprend des archives inédites et des entretiens avec des militantes d’hier et d’aujourd’hui ; il restitue et transmet le témoignage des luttes passées et présentes. Les bénéfices de la vente sont reversés à des associations de femmes iraniennes en lutte pour la démocratie. » Connaissez-vous cette librairie ? La maison d’édition ? La galerie ? @ed_femmes @espacedesfemmesaf #librairie #librairieindependante #feminisme #bookstagram #bookstagramfrance #livre #books #litterature #bookworms #bibliophile

Les enfants du large Premier roman de Virginia Tangvald (2024) @editionsjclattes 216 pages « Le corail est mort depuis longtemps ; des squelettes blancs et friables, les bras tendus vers le ciel comme s’ils ne savaient pas qu’ils étaient morts. » Le récit s’ouvre sur des jeux d’enfants à la mer. Le bleu est partout : les crabes, les vagues, le ciel. C’est une scène à la beauté saisissante mais à l’ambiance morbide, annoncée dès les premières phrases. Car, entre deux rires, les enfants découvrent le corps d’une petite fille sans vie, défigurée, gonflée d’eau. Virginia Tangvald raconte la découverte du cadavre de sa sœur et la survie de son frère suite au naufrage du bateau de son père, tué également pendant le drame. Des années plus tard, elle se lance dans une enquête effrénée pour comprendre ce qui est arrivé cette nuit-là et retrouver son frère qui ne s’en est jamais remis. Loin d’idéaliser la vie sur l’eau, une vie d’errance sans attache, ni ce père parfois perçu comme un navigateur intrépide et séducteur, l’autrice n’épargne rien de ses parts d’ombre, dévoilant sa violence, ses maltraitances et les circonstances troublantes dans lesquelles ses compagnes sont décédées. En marchant sur les pas des fantômes de son passé, la narratrice se perd peu à peu, manque d’y laisser sa peau. Au fil des pages, la frontière entre la vie et la mort se brouille et une question émerge : l’histoire familiale est-elle vouée à se répéter ? Une lecture aux images d’une puissance rarement atteinte et dont on ne ressort pas indemne. #premierroman #avislecture #recommandationlittéraire #litterature #lecturedumoment #recommandationlivresque #instabook #livrestagram #bookstagram #bookstagramfrance #quoilire #litteraturefrancaise

Première page du premier roman de Felicia Viti, La fille verticale, publié chez Gallimard. #incipit #premierroman #feliciaviti #gallimard #prixsade #bookstagram #bookstagramfrance #instalivre #livrestagram #litteraturefrancaise