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Si tout n’a pas péri avec mon innocence d’Emmanuelle Bayamack-Tam 

« Ce livre raconte comment l’esprit vient aux filles. On  ma y apprendra, entre autres : 
comment naître à neuf ans ; 
comment survivre à la perte de l’innocence ; 
comment grandir sans sombrer ; 
comment aimer l’autre sans souhaiter sa diminution ; comment faire entendre la musique de l’alexandrin ; comment désirer sans fin ; 
comment remettre sa vie dans le bon sens. »

Merveilleusement magnifique, sulfureusement merveilleux, admirablement combatif. 
Comment survivre à sa famille ? Emmanuelle Bayamack-Tam tente avec brio de répondre à cette question, si personnelle et si universelle à la fois. 
Dans cette satire aux références littéraires permanentes, le lecteur plonge dans la tête de Kim, la narratrice, et la suit de sa naissance à sa majorité. Une leçon de vie en 26 chapitres truculents, cyniques, rudes et émouvants. 

Il faut être bien accroché mais quelle beauté ! Je ne peux que le conseiller 🔥

« De toute façon les souvenirs n’appartiennent à personne. » p. 19
« On peut naître à 9 ans, j’en suis la preuve. On peut naître dans l’humiliation et par l’humiliation, dans le sentiment d’une intimité profanée et d’une innocence bafouée. » p.32
« Si je dois avoir une famille, alors que Baudelaire soit mon frère et Janis Joplin ma sœur. » p.110
« Mais c’est bien ça l’idée, la vieille idée qui nous enjoint à l’amour inconditionnel quand il s’agit de la famille, avec comme corolaire que tous les autres sont des cons méprisables. » p.117
« C’est difficile de se faire une haute idée de soi-même quand vous entendez à longueur de temps parler de votre ressemblance avec une paire de couilles et quand on vous renvoie constamment à votre insignifiance. » p. 131
« Rien ne s’arrange jamais car ce qui est abîmé l’est une fois pour toutes. » p.159
« Parce que c’est ça aussi la vieillesse : plus personne ne te voit. » p.330 
#emmanuellebayamacktam #rebeccalighieri #sitoutnapasperiavecmoninnocence #folio #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram #recommandationlittéraire
Si tout n’a pas péri avec mon innocence d’Emmanuelle Bayamack-Tam « Ce livre raconte comment l’esprit vient aux filles. On ma y apprendra, entre autres : comment naître à neuf ans ; comment survivre à la perte de l’innocence ; comment grandir sans sombrer ; comment aimer l’autre sans souhaiter sa diminution ; comment faire entendre la musique de l’alexandrin ; comment désirer sans fin ; comment remettre sa vie dans le bon sens. » Merveilleusement magnifique, sulfureusement merveilleux, admirablement combatif. Comment survivre à sa famille ? Emmanuelle Bayamack-Tam tente avec brio de répondre à cette question, si personnelle et si universelle à la fois. Dans cette satire aux références littéraires permanentes, le lecteur plonge dans la tête de Kim, la narratrice, et la suit de sa naissance à sa majorité. Une leçon de vie en 26 chapitres truculents, cyniques, rudes et émouvants. Il faut être bien accroché mais quelle beauté ! Je ne peux que le conseiller 🔥 « De toute façon les souvenirs n’appartiennent à personne. » p. 19 « On peut naître à 9 ans, j’en suis la preuve. On peut naître dans l’humiliation et par l’humiliation, dans le sentiment d’une intimité profanée et d’une innocence bafouée. » p.32 « Si je dois avoir une famille, alors que Baudelaire soit mon frère et Janis Joplin ma sœur. » p.110 « Mais c’est bien ça l’idée, la vieille idée qui nous enjoint à l’amour inconditionnel quand il s’agit de la famille, avec comme corolaire que tous les autres sont des cons méprisables. » p.117 « C’est difficile de se faire une haute idée de soi-même quand vous entendez à longueur de temps parler de votre ressemblance avec une paire de couilles et quand on vous renvoie constamment à votre insignifiance. » p. 131 « Rien ne s’arrange jamais car ce qui est abîmé l’est une fois pour toutes. » p.159 « Parce que c’est ça aussi la vieillesse : plus personne ne te voit. » p.330 #emmanuellebayamacktam #rebeccalighieri #sitoutnapasperiavecmoninnocence #folio #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram #recommandationlittéraire
36 4 10 days ago
L’effondrement d’Edouard Louis 

« Mon frère a passé une grande partie de sa vie à rêver. Dans son univers ouvrier et pauvre où la violence sociale se manifestait souvent par la manière dont elle limitait les désirs, lui imaginait qu’il deviendrait un artisan mondialement connu, qu’il voyagerait, qu’il ferait fortune, qu’il réparerait des cathédrales, que son père, qui avait disparu, reviendrait et l’aimerait.
Ses rêves se sont heurtés à son monde et il n’a pu en réaliser aucun.
Il voulait fuir sa vie plus que tout mais personne ne lui avait appris à fuir et tout ce qu’il était, sa brutalité, son comportement avec les femmes et avec les autres, le condamnait ; il ne lui restait que les jeux de hasard et l’alcool pour oublier.
À trente-huit ans, après des années d’échecs et de dépression, il a été retrouvé mort sur le sol de son petit studio.
Ce livre est l’histoire d’un effondrement. »

Chaque livre d’Édouard Louis est un bouleversement. Ultime volet d’une fresque familiale commencée en 2014, Edouard Louis choisi cette fois le mode de l’enquête pour recoller les morceaux de la vie brisée de son frère et tenter de comprendre.
C’est un livre rempli de questions sans réponses, de tendresse, de colère et d’incompréhensions. Ce frère si éloigné de lui, ce frère qui rêvait si grand, trop grand peut-être. 

Merci pour cette mise à nu, merci pour cette intimité politisée, j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve vos prochains livres ! @elouis7580 

❤️

« Voilà ce qu’est la famille : d’abord elle vous chasse et ensuite elle vous reproche de fuir. » p.76

« La violence circulait entre nos corps, comme un flux, comme un courant électrique. Elle était partout, elle n’appartenait à personne. » p.86

« La tristesse recollait les morceaux et créait pour lui la possibilité d’un récit. » p.146

« S’il ne peut pas aimer en sécurité, l’être présent est menacé par son néant. » p.205
@elouis7580 @editionsduseuil 
#edouardlouis #leffondrement #livreterminé #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram
L’effondrement d’Edouard Louis « Mon frère a passé une grande partie de sa vie à rêver. Dans son univers ouvrier et pauvre où la violence sociale se manifestait souvent par la manière dont elle limitait les désirs, lui imaginait qu’il deviendrait un artisan mondialement connu, qu’il voyagerait, qu’il ferait fortune, qu’il réparerait des cathédrales, que son père, qui avait disparu, reviendrait et l’aimerait. Ses rêves se sont heurtés à son monde et il n’a pu en réaliser aucun. Il voulait fuir sa vie plus que tout mais personne ne lui avait appris à fuir et tout ce qu’il était, sa brutalité, son comportement avec les femmes et avec les autres, le condamnait ; il ne lui restait que les jeux de hasard et l’alcool pour oublier. À trente-huit ans, après des années d’échecs et de dépression, il a été retrouvé mort sur le sol de son petit studio. Ce livre est l’histoire d’un effondrement. » Chaque livre d’Édouard Louis est un bouleversement. Ultime volet d’une fresque familiale commencée en 2014, Edouard Louis choisi cette fois le mode de l’enquête pour recoller les morceaux de la vie brisée de son frère et tenter de comprendre. C’est un livre rempli de questions sans réponses, de tendresse, de colère et d’incompréhensions. Ce frère si éloigné de lui, ce frère qui rêvait si grand, trop grand peut-être. Merci pour cette mise à nu, merci pour cette intimité politisée, j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve vos prochains livres ! @elouis7580 ❤️ « Voilà ce qu’est la famille : d’abord elle vous chasse et ensuite elle vous reproche de fuir. » p.76 « La violence circulait entre nos corps, comme un flux, comme un courant électrique. Elle était partout, elle n’appartenait à personne. » p.86 « La tristesse recollait les morceaux et créait pour lui la possibilité d’un récit. » p.146 « S’il ne peut pas aimer en sécurité, l’être présent est menacé par son néant. » p.205 @elouis7580 @editionsduseuil #edouardlouis #leffondrement #livreterminé #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram
35 1 25 days ago
Les sources de Marie-Hélène Lafon 

« La cour est vide. La maison est fermée. Claire sait où est la clef, sous une ardoise, derrière l’érable, mais elle n’entre pas dans la maison. Elle n’ entrera plus. Elle serait venue même sous la pluie, même si l’après-midi avait été battue de vent froid et mouillé comme c’est parfois le cas aux approches de la Toussaint, mais elle a de la chance ; elle pense exactement ça, qu’elle a de la chance avec la lumière d’octobre, la cour de la maison, l’érable, la balançoire, et le feulement de la Santoire qui monte jusqu’à elle dans l’air chaud et bleu. Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans la vallée de la Santoire, avec la mère et le père. La ferme est isolée. »

Implacable roman sur les violences domestiques dans la campagne profonde des années 60. 
Un texte court et précis dans lequel tout est présent, sans avoir besoin de le décrire. 
Un livre simple, juste et efficace. Dense, parfois étouffant. Finalement, une ode à la force des femmes et à leur liberté. 

Je conseille ! 💜 
 
#mariehelenelafon #lessources #cantal #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram
Les sources de Marie-Hélène Lafon « La cour est vide. La maison est fermée. Claire sait où est la clef, sous une ardoise, derrière l’érable, mais elle n’entre pas dans la maison. Elle n’ entrera plus. Elle serait venue même sous la pluie, même si l’après-midi avait été battue de vent froid et mouillé comme c’est parfois le cas aux approches de la Toussaint, mais elle a de la chance ; elle pense exactement ça, qu’elle a de la chance avec la lumière d’octobre, la cour de la maison, l’érable, la balançoire, et le feulement de la Santoire qui monte jusqu’à elle dans l’air chaud et bleu. Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans la vallée de la Santoire, avec la mère et le père. La ferme est isolée. » Implacable roman sur les violences domestiques dans la campagne profonde des années 60. Un texte court et précis dans lequel tout est présent, sans avoir besoin de le décrire. Un livre simple, juste et efficace. Dense, parfois étouffant. Finalement, une ode à la force des femmes et à leur liberté. Je conseille ! 💜 #mariehelenelafon #lessources #cantal #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram
38 0 a month ago
La lumière vacillante de Nino Haratischwili

« Elles sont quatre : il y a Nene la romantique, Ira la cérébrale, Dina l’idéaliste et Keto l’observatrice. Voisines depuis l’enfance, elles grandissent ensemble à Tbilissi, en Géorgie, au moment où l’Union soviétique s’effrondre et où se pose la question de l’avenir de leur pays. Chacune à leur manière, les quatre amies vont faire l’expérience de l’amour, de l’espoir, de la déception, de la trahison, et être confrontées aux conséquences, dans leur vie privée, de ces événements politiques et historiques qui feront bifurquer à jamais leurs existences.»

Nino Haratischwili réussit à nous entraîner dans la vie de ces quatre amies, dont les destins sont liés, par leur amitié certes, mais aussi par le pays duquel elles appartiennent. L’autrice joue avec le temps d’une façon brillante. Une fois passées les cent premières pages un peu rudes mais nécessaires à la description et à l’ancrage des personnages, j’ai été happée par cet univers à la fois dur et doux, sombre et lumineux, triste et heureux. L’écriture est minutieuse et nous embarque dans un tourbillon de vies et de destins tragiques. J’ai été transportée dans la Géorgie des années 90 et totalement emportée par le récit. 

C’est un roman magnifique, écrit dans une langue riche, avec un style fluide et puissant. 

700 pages de pure merveille ❤️

« Oui, notre pays a toujours sympathisé avec les Robin des bois de ce monde, avec les antihéros et les anti systèmes, et il est rempli de cette aspiration rebelle du petit peuple à la liberté et des mythes sur sa propres insoumission. C’est l’éternelle histoire de l’homme simple qui entre tout seul en guerre contre un appareil surpuissant. » p.156 

« Je connais cette impulsion. Mais c’est une illusion de croire qu’on peut suffire à quelqu’un, remplacer le monde. (…) Ce serait une exigence insupportable. » p. 401

« Il n’y a peut être pas de réponses en amour, mais seulement des questions. Oui, c’est sans doute ça. » p. 450 

« Tout le monde a droit à la lumière. » p. 708

#lalumierevacillante #ninoharatischwili #romandumoment #georgie #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram
La lumière vacillante de Nino Haratischwili « Elles sont quatre : il y a Nene la romantique, Ira la cérébrale, Dina l’idéaliste et Keto l’observatrice. Voisines depuis l’enfance, elles grandissent ensemble à Tbilissi, en Géorgie, au moment où l’Union soviétique s’effrondre et où se pose la question de l’avenir de leur pays. Chacune à leur manière, les quatre amies vont faire l’expérience de l’amour, de l’espoir, de la déception, de la trahison, et être confrontées aux conséquences, dans leur vie privée, de ces événements politiques et historiques qui feront bifurquer à jamais leurs existences.» Nino Haratischwili réussit à nous entraîner dans la vie de ces quatre amies, dont les destins sont liés, par leur amitié certes, mais aussi par le pays duquel elles appartiennent. L’autrice joue avec le temps d’une façon brillante. Une fois passées les cent premières pages un peu rudes mais nécessaires à la description et à l’ancrage des personnages, j’ai été happée par cet univers à la fois dur et doux, sombre et lumineux, triste et heureux. L’écriture est minutieuse et nous embarque dans un tourbillon de vies et de destins tragiques. J’ai été transportée dans la Géorgie des années 90 et totalement emportée par le récit. C’est un roman magnifique, écrit dans une langue riche, avec un style fluide et puissant. 700 pages de pure merveille ❤️ « Oui, notre pays a toujours sympathisé avec les Robin des bois de ce monde, avec les antihéros et les anti systèmes, et il est rempli de cette aspiration rebelle du petit peuple à la liberté et des mythes sur sa propres insoumission. C’est l’éternelle histoire de l’homme simple qui entre tout seul en guerre contre un appareil surpuissant. » p.156 « Je connais cette impulsion. Mais c’est une illusion de croire qu’on peut suffire à quelqu’un, remplacer le monde. (…) Ce serait une exigence insupportable. » p. 401 « Il n’y a peut être pas de réponses en amour, mais seulement des questions. Oui, c’est sans doute ça. » p. 450 « Tout le monde a droit à la lumière. » p. 708 #lalumierevacillante #ninoharatischwili #romandumoment #georgie #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram
41 1 a month ago
Les Insolents d’Ann Scott 
Prix Renaudot 2023
1ère lecture du @quartier_book_club saison 2024/2025 

« « Les raisons d’être partie de Paris n’en finissent pas de s’ajouter. Si on lui posait la question, chaque jour elle pourrait donner une raison différente et aujourd’hui elle répondrait : le silence. Ce silence qu’il n’y a plus nulle part, dont plus personne ne veut pour ne pas se sentir seul. À ce stade elle ne sait toujours pas si elle est venue ici pour se sentir en sécurité ou se mettre en danger, mais si elle veut danser toute seule au milieu du salon à trois heures du matin sur Losing My Religion à fond, elle peut. »

Alex, Margot et Jacques sont inséparables. Pourtant, Alex, compositrice de musique de film, a décidé de quitter Paris. À quarante-cinq ans, installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer. Qu’importe, elle réalise enfin son rêve de vivre ailleurs et seule. »

Ce roman d’ouverture de la nouvelle saison du @quartier_book_club a divisé les foules : l’occasion d’échanges de points de vue stimulants et intéressants ! 

Pour ma part, je n’ai pas du tout accroché à ce roman. Ni le style ni le contenu ne m’ont parlé, je suis restée insensible aux personnages et à leurs histoires. Alors que les thématiques abordées auraient pu me toucher - tout quitter pour se retrouver, l’amitié, l’éloignement, la gestion de la solitude, les drames familiaux et comment les surmonter… - j’ai trouvé ce livre emprunt de superficialité. Le style omniscient m’a d’autant plus éloigné du récit duquel je n’ai pas réussi à me laisser porter. 

Décevant donc. 

Et vous ? L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? 

#annscott #lesinsolents #prixrenaudot2023 #bookclub #lectureterminée #livrestagram #bookclubofinstagram #bookstagram
Les Insolents d’Ann Scott Prix Renaudot 2023 1ère lecture du @quartier_book_club saison 2024/2025 « « Les raisons d’être partie de Paris n’en finissent pas de s’ajouter. Si on lui posait la question, chaque jour elle pourrait donner une raison différente et aujourd’hui elle répondrait : le silence. Ce silence qu’il n’y a plus nulle part, dont plus personne ne veut pour ne pas se sentir seul. À ce stade elle ne sait toujours pas si elle est venue ici pour se sentir en sécurité ou se mettre en danger, mais si elle veut danser toute seule au milieu du salon à trois heures du matin sur Losing My Religion à fond, elle peut. » Alex, Margot et Jacques sont inséparables. Pourtant, Alex, compositrice de musique de film, a décidé de quitter Paris. À quarante-cinq ans, installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer. Qu’importe, elle réalise enfin son rêve de vivre ailleurs et seule. » Ce roman d’ouverture de la nouvelle saison du @quartier_book_club a divisé les foules : l’occasion d’échanges de points de vue stimulants et intéressants ! Pour ma part, je n’ai pas du tout accroché à ce roman. Ni le style ni le contenu ne m’ont parlé, je suis restée insensible aux personnages et à leurs histoires. Alors que les thématiques abordées auraient pu me toucher - tout quitter pour se retrouver, l’amitié, l’éloignement, la gestion de la solitude, les drames familiaux et comment les surmonter… - j’ai trouvé ce livre emprunt de superficialité. Le style omniscient m’a d’autant plus éloigné du récit duquel je n’ai pas réussi à me laisser porter. Décevant donc. Et vous ? L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? #annscott #lesinsolents #prixrenaudot2023 #bookclub #lectureterminée #livrestagram #bookclubofinstagram #bookstagram
33 2 2 months ago
Sauvage de Julia Kerninon 

« A Rome, Ottavia Selvaggio a décidé à quinze ans d’être maîtresse de son destin.

Ni ses histoires d’amour, ni le mariage, ni même la maternité ne la font dévier de sa route. Pendant que son mari s’occupe de leurs enfants, elle invente dans son restaurant une cuisine qui ne doit rien à personne. En robe noire et sans frémir, Ottavia avance droit, jusqu’au jour où un homme surgit du passé avec un aveu qui la pousse à douter de ses décisions. Comment être certaine d’avoir choisi sa vie ?
Le désir a-t-il une fin ? »

Un roman émouvant, écrit dans un style haletant, sensible et fougueux. 
Une ode à la liberté, à l’émancipation qui questionne la place que l’on cherche à occuper et celle qu’on nous laisse prendre. Derrière le rythme incessant des cuisines, c’est la vie d’une femme qui essaie de se connaître qui nous est délivrée. Ce livre interroge les silences, les séparations. Il questionne les choix, la famille et l’amour. 

C’est beau, c’est vivant. 
C’est une petite merveille que je conseille ❤️

@juliakerninon @collectionproche 

#juliakerninon #sauvage #roman #lectureterminee #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram #livresque
Sauvage de Julia Kerninon « A Rome, Ottavia Selvaggio a décidé à quinze ans d’être maîtresse de son destin. Ni ses histoires d’amour, ni le mariage, ni même la maternité ne la font dévier de sa route. Pendant que son mari s’occupe de leurs enfants, elle invente dans son restaurant une cuisine qui ne doit rien à personne. En robe noire et sans frémir, Ottavia avance droit, jusqu’au jour où un homme surgit du passé avec un aveu qui la pousse à douter de ses décisions. Comment être certaine d’avoir choisi sa vie ? Le désir a-t-il une fin ? » Un roman émouvant, écrit dans un style haletant, sensible et fougueux. Une ode à la liberté, à l’émancipation qui questionne la place que l’on cherche à occuper et celle qu’on nous laisse prendre. Derrière le rythme incessant des cuisines, c’est la vie d’une femme qui essaie de se connaître qui nous est délivrée. Ce livre interroge les silences, les séparations. Il questionne les choix, la famille et l’amour. C’est beau, c’est vivant. C’est une petite merveille que je conseille ❤️ @juliakerninon @collectionproche #juliakerninon #sauvage #roman #lectureterminee #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram #livresque
34 3 2 months ago
Jacaranda de Gaël Faye 

« Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.
Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante. »

Ce livre avait pour moi tous les ingrédients du succès : la quête des origines, le poids des secrets, l’impossibilité à transmettre, la question identitaire, la gestion collective du traumatisme et le contexte géopolitique du Rwanda. Mais malheureusement, la sauce n’a pas pris et je suis restée sur ma faim. Déçue par la superficialité du récit, la construction en ellipse trop évidente, et l’approche un peu facile. 
Dommage…

Est-ce que vous l’avez lu ? Qu’en avez-vous pensé ? 

#lectureterminée #gaelfaye #jacaranda #rwanda #bookstagram #bookclubofinstagram #sortielitteraire
Jacaranda de Gaël Faye « Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu. Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante. » Ce livre avait pour moi tous les ingrédients du succès : la quête des origines, le poids des secrets, l’impossibilité à transmettre, la question identitaire, la gestion collective du traumatisme et le contexte géopolitique du Rwanda. Mais malheureusement, la sauce n’a pas pris et je suis restée sur ma faim. Déçue par la superficialité du récit, la construction en ellipse trop évidente, et l’approche un peu facile. Dommage… Est-ce que vous l’avez lu ? Qu’en avez-vous pensé ? #lectureterminée #gaelfaye #jacaranda #rwanda #bookstagram #bookclubofinstagram #sortielitteraire
37 2 3 months ago
Nos pères, nos frères, nos amis - dans la tête des hommes violents de Mathieu Palain 

« Pendant quatre ans, le journaliste et romancier Mathieu Palain s’est rendu dans des groupes de parole, dans une Maison des femmes, à des auditions judiciaires. Avec une seule obsession : comprendre pourquoi les hommes frappent les femmes. Quelle est l’origine de la violence ? Dans ce récit, pour la première fois, on entend la parole des bourreaux. »

Difficile de résumer ce livre tant il est dense, prenant, rude et éclairant. Une enquête journalistique fouillée dans laquelle on entend les auteurs de violences. Mathieu Palain a le mérite de livrer un récit du réel nuancé qui aborde les zones grises, qui questionne son propre vécu et qui interroge le système. Il se lit d’une traite, ne laisse pas indifférent et me suivra longtemps…

Bouleversant, dur et éprouvant: un livre essentiel !🙏

Quelques extraits : 
« Je savais que les violences conjugales touchaient toutes les couches de notre société, sans distinction de richesse, de vie, d’études. […] Il y a des magistrats, des médecins, mais les notables portent peu plainte à cause de la honte sociale. […] c’est dingue la force de cette violence qui verrouille les lèvres. » p.99 et 100

« Sortons de la pensée binaire : le méchant et le gentil. C’est la confrontation du traumatisme de l’un au traumatisme de l’autre qui crée la violence. Il faut penser l’interaction. […] la violence fait disjoncter le cerveau. Si votre cerveau a disjoncté quand vous étiez petit, il va le refaire beaucoup plus facilement par la suite. » p. 177 et 178

« L’urgence n’est pas de réparer les violents mais de revoir la façon dont on traite les enfants. » p. 185

« Pourquoi la plupart des violeurs sont des hommes ? Pourquoi l’immense majorité des meurtriers dont des hommes ? On a tous une part de responsabilité pour que ça change. » p.221

@matpalain @collectionproche 

#mathieupalain #nosperesnosfreresnosamis #violencesconjugales #education #enquête #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram
Nos pères, nos frères, nos amis - dans la tête des hommes violents de Mathieu Palain « Pendant quatre ans, le journaliste et romancier Mathieu Palain s’est rendu dans des groupes de parole, dans une Maison des femmes, à des auditions judiciaires. Avec une seule obsession : comprendre pourquoi les hommes frappent les femmes. Quelle est l’origine de la violence ? Dans ce récit, pour la première fois, on entend la parole des bourreaux. » Difficile de résumer ce livre tant il est dense, prenant, rude et éclairant. Une enquête journalistique fouillée dans laquelle on entend les auteurs de violences. Mathieu Palain a le mérite de livrer un récit du réel nuancé qui aborde les zones grises, qui questionne son propre vécu et qui interroge le système. Il se lit d’une traite, ne laisse pas indifférent et me suivra longtemps… Bouleversant, dur et éprouvant: un livre essentiel !🙏 Quelques extraits : « Je savais que les violences conjugales touchaient toutes les couches de notre société, sans distinction de richesse, de vie, d’études. […] Il y a des magistrats, des médecins, mais les notables portent peu plainte à cause de la honte sociale. […] c’est dingue la force de cette violence qui verrouille les lèvres. » p.99 et 100 « Sortons de la pensée binaire : le méchant et le gentil. C’est la confrontation du traumatisme de l’un au traumatisme de l’autre qui crée la violence. Il faut penser l’interaction. […] la violence fait disjoncter le cerveau. Si votre cerveau a disjoncté quand vous étiez petit, il va le refaire beaucoup plus facilement par la suite. » p. 177 et 178 « L’urgence n’est pas de réparer les violents mais de revoir la façon dont on traite les enfants. » p. 185 « Pourquoi la plupart des violeurs sont des hommes ? Pourquoi l’immense majorité des meurtriers dont des hommes ? On a tous une part de responsabilité pour que ça change. » p.221 @matpalain @collectionproche #mathieupalain #nosperesnosfreresnosamis #violencesconjugales #education #enquête #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram
29 2 3 months ago
Actions scandaleuses et rébellions quotidiennes de Gloria Steinem 

« De son infiltration comme « Bunny » dans un club Playboy de New York à son analyse de la pornographie, en passant par l’évident apport du travail fourni par les femmes, ou encore les portraits de Jackie Kennedy et de Marilyn Monroe, Gloria Steinem met en lumière le système patriarcal et l’enfermement qu’il impose aux femmes. En partageant sa conviction que l’on apprend toujours de ses expériences et de celles des autres, Gloria Steinem entraîne les lectrices et les lecteurs à prendre le pouvoir sur leur vie. Galvanisant. »

Merveilleux et puissant recueil de textes publiés par Gloria Steinem, majoritairement dans les années 70 et 80, rempli de réflexions féministes sur le monde et la société d’alors, toutes plus pertinentes et éclairantes les unes que les autres. 

Si quelques textes sont désormais un peu datés (ce dont on ne peut que se réjouir), la majorité d’entre eux sont encore (malheureusement) d’une grande actualité… on y voit là l’esprit visionnaire de Gloria Steinem mais surtout que le combat pour l’égalité demeure l’un des plus important combat de ce siècle. 

Une lecture inspirante et éclairante que je conseille ! 💜

@editionspoints 

#gloriasteinem #actionsscandaleusesetrebellionsquotidiennes #féminisme #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram #essaifeministe
Actions scandaleuses et rébellions quotidiennes de Gloria Steinem « De son infiltration comme « Bunny » dans un club Playboy de New York à son analyse de la pornographie, en passant par l’évident apport du travail fourni par les femmes, ou encore les portraits de Jackie Kennedy et de Marilyn Monroe, Gloria Steinem met en lumière le système patriarcal et l’enfermement qu’il impose aux femmes. En partageant sa conviction que l’on apprend toujours de ses expériences et de celles des autres, Gloria Steinem entraîne les lectrices et les lecteurs à prendre le pouvoir sur leur vie. Galvanisant. » Merveilleux et puissant recueil de textes publiés par Gloria Steinem, majoritairement dans les années 70 et 80, rempli de réflexions féministes sur le monde et la société d’alors, toutes plus pertinentes et éclairantes les unes que les autres. Si quelques textes sont désormais un peu datés (ce dont on ne peut que se réjouir), la majorité d’entre eux sont encore (malheureusement) d’une grande actualité… on y voit là l’esprit visionnaire de Gloria Steinem mais surtout que le combat pour l’égalité demeure l’un des plus important combat de ce siècle. Une lecture inspirante et éclairante que je conseille ! 💜 @editionspoints #gloriasteinem #actionsscandaleusesetrebellionsquotidiennes #féminisme #lectureterminée #livrestagram #bookstagram #bookclubofinstagram #essaifeministe
33 2 3 months ago
Hot Milk de Deborah Levy 

« À vingt-cinq ans, Sofia travaille comme serveuse en attendant de finir peut-être, un jour, sa thèse. Elle semble avoir mis sa vie entre parenthèses pour s’occuper de sa mère, Rose, qui souffre d’une mystérieuse maladie des os.
Toutes deux quittent Londres pour la côte andalouse, où Rose est prise en charge au sein de la luxueuse clinique du très controversé docteur Gómez, un médecin aux méthodes et aux motivations douteuses, mais qui apparaît comme son ultime chance de guérir.

Enivrées par la chaleur épaisse et la séduction des corps sur la plage envahie de méduses, les deux femmes voient leur relation imploser quand Sofia rencontre Ingrid Bauer, une jeune allemande qui réveille son désir et sa quête d’identité.

À travers les figures opposées de la mère et de la fille, Deborah Levy déploie un roman initiatique aux allures d’éducation sentimentale à la Sagan, une ode sensuelle et intemporelle à la puissance féminine. »

Plus encore que la relation entre une mère et sa fille, c’est sur la diversité d’interprétations que peuvent recouvrir des mots, des actes ou des paroles que Deborah Levy écrit. 
Elle propose au lecteur de questionner sa propre multiplicité, les injonctions auxquelles il est soumis et les vérités soi-disant immuables. 
Elle interroge les symptômes et leurs causes, l’amour, les routes toutes tracées, les peurs et leurs origines. 
Tout ça teinté de mer Méditerranée, de côtes espagnoles et grecques, de mythologie, d’odeur de sel et de parfum d’été.

Un livre au goût de temps suspendu, beau et dans lequel rien n’est sur. 

💙

@ed_sous_sol 

#deborahlevy #hotmilk #romandété #lectureterminée #livrestagram #bookclubofinstagram #bookstagram #lecturedumoment #avislitteraire
Hot Milk de Deborah Levy « À vingt-cinq ans, Sofia travaille comme serveuse en attendant de finir peut-être, un jour, sa thèse. Elle semble avoir mis sa vie entre parenthèses pour s’occuper de sa mère, Rose, qui souffre d’une mystérieuse maladie des os. Toutes deux quittent Londres pour la côte andalouse, où Rose est prise en charge au sein de la luxueuse clinique du très controversé docteur Gómez, un médecin aux méthodes et aux motivations douteuses, mais qui apparaît comme son ultime chance de guérir. Enivrées par la chaleur épaisse et la séduction des corps sur la plage envahie de méduses, les deux femmes voient leur relation imploser quand Sofia rencontre Ingrid Bauer, une jeune allemande qui réveille son désir et sa quête d’identité. À travers les figures opposées de la mère et de la fille, Deborah Levy déploie un roman initiatique aux allures d’éducation sentimentale à la Sagan, une ode sensuelle et intemporelle à la puissance féminine. » Plus encore que la relation entre une mère et sa fille, c’est sur la diversité d’interprétations que peuvent recouvrir des mots, des actes ou des paroles que Deborah Levy écrit. Elle propose au lecteur de questionner sa propre multiplicité, les injonctions auxquelles il est soumis et les vérités soi-disant immuables. Elle interroge les symptômes et leurs causes, l’amour, les routes toutes tracées, les peurs et leurs origines. Tout ça teinté de mer Méditerranée, de côtes espagnoles et grecques, de mythologie, d’odeur de sel et de parfum d’été. Un livre au goût de temps suspendu, beau et dans lequel rien n’est sur. 💙 @ed_sous_sol #deborahlevy #hotmilk #romandété #lectureterminée #livrestagram #bookclubofinstagram #bookstagram #lecturedumoment #avislitteraire
33 2 4 months ago
Rien n’est noir de Claire Berest 

Quelle merveilleuse biographie de Frida Kahlo, divisée en chapitres aux couleurs primaires, explorant l’intimité de l’artiste, de son enfance à l’Accident, en passant par son œuvre unique et brillante. Sans oublier bien sûr sa passion dévorante pour Diego Rivera. 

Une lecture passionnante qui raisonne, encore plus après avoir eu la chance de visiter la maison de Coyoacan il y a quelques mois. 

Passion Frida ❤️‍🔥 

Quelques extraits choisis : 
« On ne peut pas deviner à l’avance celui où celle qui va vous attraper par la main quand tout dévisse. » p. 40 

« Il faut dire je t’aime quand on a le temps. Après on oublie, après on part, après on meurt. » p. 84

« Frida pense qu’il est totalement faux qu’on ne change pas. Nous changeons perpétuellement, nous évoluons par les couches successives de sensations désastreuses ou exaltantes qui sédimentent en nous. Et ce n’est pas entièrement vrai. Certains ne changent pas. N’y voyant pas l’intérêt, ils s’enracinent dans leurs solides évidences. Et la vie se réfléchit dans son miroir quotidien. » p. 160-161. 

« L’amour physique n’est plus grand chose s’il ne s’accompagne pas d’un chuchotis de vertige, même fabriqué. » p. 164 

« Comment deux peintres si absolument différents s’aiment-ils avec une telle rage ? » p. 167

« Elle ne peint pas pour être aimée. Elle est transparente, c’est-à-dire qu’elle ouvre grand la fenêtre vers l’intérieur. » p. 172 

@claireberest @livredepoche 

#fridakahlo #claireberest #livredepoche #riennestnoir #mexique #lectureterminée #lecturedumoment #bookstagram #bookclubofinstagram #livrestagram
Rien n’est noir de Claire Berest Quelle merveilleuse biographie de Frida Kahlo, divisée en chapitres aux couleurs primaires, explorant l’intimité de l’artiste, de son enfance à l’Accident, en passant par son œuvre unique et brillante. Sans oublier bien sûr sa passion dévorante pour Diego Rivera. Une lecture passionnante qui raisonne, encore plus après avoir eu la chance de visiter la maison de Coyoacan il y a quelques mois. Passion Frida ❤️‍🔥 Quelques extraits choisis : « On ne peut pas deviner à l’avance celui où celle qui va vous attraper par la main quand tout dévisse. » p. 40 « Il faut dire je t’aime quand on a le temps. Après on oublie, après on part, après on meurt. » p. 84 « Frida pense qu’il est totalement faux qu’on ne change pas. Nous changeons perpétuellement, nous évoluons par les couches successives de sensations désastreuses ou exaltantes qui sédimentent en nous. Et ce n’est pas entièrement vrai. Certains ne changent pas. N’y voyant pas l’intérêt, ils s’enracinent dans leurs solides évidences. Et la vie se réfléchit dans son miroir quotidien. » p. 160-161. « L’amour physique n’est plus grand chose s’il ne s’accompagne pas d’un chuchotis de vertige, même fabriqué. » p. 164 « Comment deux peintres si absolument différents s’aiment-ils avec une telle rage ? » p. 167 « Elle ne peint pas pour être aimée. Elle est transparente, c’est-à-dire qu’elle ouvre grand la fenêtre vers l’intérieur. » p. 172 @claireberest @livredepoche #fridakahlo #claireberest #livredepoche #riennestnoir #mexique #lectureterminée #lecturedumoment #bookstagram #bookclubofinstagram #livrestagram
39 3 4 months ago
Charge - j’ouvre le huis clos psychiatrique de Treize 

« J’ai des soucis de santé mentale, j’en avais avant la psychiatrie, j’en ai encore aujourd’hui et je surveille ma tête comme on veille le lait sur le feu. Pour me sentir plus forte j’ai eu besoin de trouver comment dire avec justesse ma propre histoire, et j’ai eu envie d’un récit collé au plus près de l’intime pour que d’autres s’y retrouvent. Ce livre vient d’un désir de mise en commun : pour une fois, les transmissions d’informations utiles se font de notre côté à nous. J’ai écrit pour que nous nous sentions moins seuls, j’ai écrit dans la crudité des événements, sans lisser les faits, sans tenter de minimiser leur cruelle portée. 
Un récit chargé qui fait pourtant comme une bouffée d’air. »

Treize livre ici un témoignage brut et critique sur le système psychiatrique en France. Par ce récit à la première personne, poignant, direct et poétique à la fois, elle ouvre une fenêtre sur ces espaces clos et porte un discours fort sur l’état du soin dans ces établissements, sur la nécessaire meilleure prise en charge de la santé mentale, sur les positions dominantes des médecins sur les patients et sur la question des traitements médicamenteux systématiques. 

Ce récit intime est dur. 
Ce récit intime est puissant et porteur d’espoir. 
Quelle plume. Quelle honnêteté. 

Brillant et radical 🙏

@treize___ @editions_pocket 

#treize #charge #santementale #huisclospsychiatrique #lectureterminée #livrestagram #bookclubofinstagram #bookstagram #recommandationlittéraire
Charge - j’ouvre le huis clos psychiatrique de Treize « J’ai des soucis de santé mentale, j’en avais avant la psychiatrie, j’en ai encore aujourd’hui et je surveille ma tête comme on veille le lait sur le feu. Pour me sentir plus forte j’ai eu besoin de trouver comment dire avec justesse ma propre histoire, et j’ai eu envie d’un récit collé au plus près de l’intime pour que d’autres s’y retrouvent. Ce livre vient d’un désir de mise en commun : pour une fois, les transmissions d’informations utiles se font de notre côté à nous. J’ai écrit pour que nous nous sentions moins seuls, j’ai écrit dans la crudité des événements, sans lisser les faits, sans tenter de minimiser leur cruelle portée. Un récit chargé qui fait pourtant comme une bouffée d’air. » Treize livre ici un témoignage brut et critique sur le système psychiatrique en France. Par ce récit à la première personne, poignant, direct et poétique à la fois, elle ouvre une fenêtre sur ces espaces clos et porte un discours fort sur l’état du soin dans ces établissements, sur la nécessaire meilleure prise en charge de la santé mentale, sur les positions dominantes des médecins sur les patients et sur la question des traitements médicamenteux systématiques. Ce récit intime est dur. Ce récit intime est puissant et porteur d’espoir. Quelle plume. Quelle honnêteté. Brillant et radical 🙏 @treize___ @editions_pocket #treize #charge #santementale #huisclospsychiatrique #lectureterminée #livrestagram #bookclubofinstagram #bookstagram #recommandationlittéraire
30 1 4 months ago